Que c’est bon d’être dans le secteur du Glacier Blanc, seuls au monde, dans cette ambiance de blancheur immaculée! Et avec bien entendu une météo de rêve comme on avait oublié que ça existait!

Coup de bol donc pour Lionel, Christophe et Benoit… On passe une première soirée intime au refuge du Glacier Blanc en compagnie de Nico et Vincent, 2 sympathiques sudistes, qui se délestent volontiers des kilos de pastis et de cacahuètes qu’ils trimballent…

Pour rallier le refuge des Ecrins, nous gravissons le Pic du Glacier d’Arsine où j’avais fait la trace le week-end précédent… Le pari du sans raquettes est pour l’instant gagné, on perce un peu la croûte par moment mais ça fait! Mon pote Tom et Mélanie sont aussi là (par hasard) et nous font une trace 4 étoiles… Nico et Vincent nous suivent également sur ce sommet. On se retrouve tous les 8 au sommet en même temps, convivial!

Pour rejoindre le refuge du Glacier Blanc, c’est « presque » de la descente… Évidemment la côte de la mort (les 100 mètres de montée sous le refuge), en plein cagnard fait son petit effet sur le groupe… Carbonara, bière et… sieste… c’est aussi ça la montagne!!

L’idée du Dôme des Ecrins qui faisait partie du programme initial, celui qu’on fait tranquillement chez soi, est abandonnée vu les conditions actuelles… Il nous faut faire quelque chose de plus court si on veut pas transformer ces beaux moments en une immonde galère… Roche Faurio bien tracé est une option. Neige Cordier pas tracé en est une autre. Le suspens est maintenu jusqu’au bout, on verra au réveil en fonction du regel.

4h30 du matin. On prend la direction du Col Emile Pic. Ca brasse un peu mais c’est raisonnable. En montant vers l’épaule qui permet d’accéder à la pente du Col Emile Pic, un beau couloir attire immanquablement l’œil. Il file droit vers Roche Emile Pic. Tout le monde est en forme, les conditions sont bonnes, on file la dedans…. Le couloir est magnifique, 250 mètres soutenus à 40-45° avec de courts passages plus raides. On déboule à une brèche au soleil de laquelle un peu de mixte et une courte arête samivélienne nous mène au sommet… Belle improvisation!

Merci à vous trois pour m’avoir fait confiance!

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