Tour termier – Marmotta Impazzita

Tour termier – Marmotta Impazzita

Les températures redeviennent clémentes on va donc se mettre au frais au dessus des alpages. Retour à la Tour Termier, que l’on gagne tranquillement par une heure de marche à flanc d’alpage. On est au pied de la face sur les coups de midi, nickel pour grimper au soleil. La température est idéale. Plusieurs cordées sont engagées dans la face : dans la voie du Ponant Neuf, dans le Feu Sacré, dans ici mieux qu’en face. On choisit une voie où l’on sera tranquille : Marmotta Impazzita, 300m qui oscille entre le 6a et le 6c. Mussato n’en dit que du bien dans son topo. Il faut avouer que la qualité de l’escalade est au rendez vous avec quelques longueurs majeures. Deux bémols quand même pour cette voie : la vire centrale qui coupe l’élan de l’escalade et le finish dans les longueurs en 3. M’enfin, ça ne suffit pas à nous faire bouder notre plaisir. L’escalade est jouissive!

Chemin du Roy – Hélène et les garçons

Chemin du Roy – Hélène et les garçons

Après notre petit galop d’essai aux Contreforts de Roche Robert, nous partons dans Hélène et les garçons légèrement inquiètés par le commentaire alarmiste du topo : « La première longueur est très dure, 6b ». Bon, en guise de digestion on va rigoler. Que nenni. Il s’agit d’un 6b plutôt facile à lire sur bonnes réglettes et qui ne dure pas longtemps… pas la peine de s’affoler. Le reste de la voie est très joli, homogène, le rocher nickel et l’ambiance monte progressivement. Que du bon!

Du sommet on descend rapidemment en 3 rappels (50m pourle dernier) mais il est aussi possible de faire le tour à pied en rejoignant la descente des contreforts de Roche Robert.

Roche Robert – Le miel et les abeilles

Roche Robert – Le miel et les abeilles

Première d’une longue série de grandes voies avec Murielle. On attaque pépère par les contreforts de Roche Robert. Ca paye pas de mine mais le rocher y est excellent et on peut facilement enchainer plusieurs voies. Pas mal de cordées sont engagées dans Ché Guévaroux, la voie des Quarantes ou L’éperon de la Route. Pour notre part nous allons chercher la tranquilité dans le miel et les abeilles une  belle voie de 150m soutenue dans le 6a. Les 3 longueurs du bas sont très belles,. La dernière est un peu plus tarabiscotée pour aller chercher les plus belles parties… Une voie à parcourir!

Ce petit apéritif envoyé, nous redescendons tranquillement par le chemin avant de filer vers la paroi du Chemin du Roy à 20min de là.

Tour Termier – Feu sacré

Tour Termier – Feu sacré

A la Tour Termier on verticalise aujourd’hui nos prétentions par rapport à hier à la crête du raisin. Nous partons avec Mathieu pour le Feu Sacré une voie que Mussato conseille dans son joli topo. Et nous ne sommes en effet pas déçus par la voie! Le calcaire de la tour Termier est vraiment magnifique, haut en couleur et très sculpté… parfois trop même! Les picots martyrisent nos pauvres petits doigts… Toutes les longeurs ou presque sont classes. Le 7a nécessite d’être un peu plus alerte que dans les autres longueurs mais se fait bien.  Au relais, pendant que le leader s’emploie, on flane tranquillement en matant du coin de l’oeil la Meije, la Barre des Ecrins, les Agneaux…

Si la Tour Termier en impose vraiment sur le versant que l’on grimpe, elle n’est côté Nord qu’un anodin pilastre d’une trentaine de mètres qui se désescalade en trois mouvements. C’est pourquoi, même sans nos baskets nous optons pour le retour pédestre par le Col termier, l’occasion de prolonger quelques instants le contact charnel avec le calcaire local…

Crête du Raisin

Crête du Raisin

Il fait toujours aussi beau par chez nous… Vive le Sud! On part cavaler dans les Cerces avec Mathieu. Envie d’une escalade pépère, typée montagne, parsemée d’edelweiss et de génép’… allons explorer la Crête du raisin! Le cadre est exceptionnel. Au dessus du refuge du Chardonnet, cette arête se déploie sur plus d’un km avec une vue imbattable sur les Ecrins.

Nous parcourons une grande partie de l’itinéraire la corde sur le sac, avalant quelques passages de IVsup jamais bien difficile.s Dès que ça grimpe, le rocher est bon. Dans les parties plates, c’est du tout venant mais ça ne gène pas puisque c’est plat! Qui plus est l’arête est essaimée sur tout son parcours de goujons récents. Même le rappel se désescalade facilement (III+)

Sur la fin de l’itinéraire, nous sortons quand même la corde pour la longueur en Vsup. La descente versant Ouest décrite comme délicate est avalée en 10 minutes. Il s’agit d’une courte désescalade facile sur une centaine de mètres. 2 heures après avoir débuté l’arête nous sommes de retour sur le GR bien comblés par cette ravissante promenade aérienne… un évènement malheureusement dramatique viendra troubler ce bonheur : nous n’avons pas pris le moindre centime pour nous offrir une bière ou une omelette au refuge du Chardonnet. Gasp!

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