Eperon de la route – Roche robert

Eperon de la route – Roche robert

C’est parti pour 5 jours de stage avec Catherine et Hans. L’objectif est de se préparer pour l’ascension de la Barre des Ecrins en fin de semaine si les conditions le permettent. Déjà, ces premiers jours, le mauvais temps essaye de contrarier nos plans… Déjà, hier nous aurions du monter à Adèle Planchard, mais une vague de seau d’eau nous a fait sagement reporter à aujourd’hui. Ce matin, nous profitons d’un créneau sec pour faire un petit entraînement à la grimpe en grosse sur le calcaire des contreforts de Roche Robert. Nous gravisson l’éperon de la route avec des difficultés jusqu’au 5a.

Vers 12h, une nouvelle vague de seaux d’eau nous assaille au col du Lautaret. Petit conseil de guerre devant un café avant d’annuler la montée à Adèle Planchard… Reévaluation complète de la stratégie, nous partirons demain matin en direction du Glacier Blanc!

Grand aréa

Grand aréa

Petit tour au Grand Aréa pour aller goûter à la bonne transfo des versants S. Avec le froid qui est un peu revenu pas besoin de partir trop tôt. Tout bien!

Bon le Grand Aréa, ça se mérite, avec une longue longue approche sur la piste avant d’attaquer les 600 derniers mètres plus raides. Mais la sueur est grandement récompensée par un panorama bluffant qui nous garderas tous deux scotchés pendant plus d’une heure là haut à laisser errer le regard à 360° du Viso au Mont Blanc, de la Barre des Ecrins à l’Ubaye… Une bien paisible contemplation.

Sans être parfaite partout, la descente nous réserve de belles sections de neige de printemps. Bien suffisant pour nous satisfaire!

Col de Roche Robert

Col de Roche Robert

Rien à faire! L’anticyclone des Açores qui nous inonde de soleil et de douceur depuis quelques temps ne nous lâche pas…Avec Marie on part pour une petite rando tranquille et loin des foules au Col de Roche Robert. Petit coup de froid au départ pour nous rappeler qu’on est vaguement en janvier et puis c’est la montée printanière sur ce versant sud-est. Au Col, on profite d’une petite vue et d’un bon dorage de pilule, la vie est belle!

Descente bien peinard dans de la douce neige un peu revenue. Marie retrouve petit à petit ses marques et finit par quelques belles courbes dans une pente bien transformée. Vraiment pas facile cette vie!

Voie de la Grand Mère

Voie de la Grand Mère

Avec le père Tibo, on profite d’un court créneau pour s’envoyer la voie de la Grand Mère dans le vallon de la Moulette au dessus de Monetier. C’est une jolie classique avec deux longueurs majeures en dièdre (L2 et L3). Le reste est plus commun mais bien sympathique quand même si l’on aime l’esprit serpentant des vieilles classiques. On a couplé certaines longueurs bien que n’ayant qu’un brin simple de 45m  : L2 et L3 (45m, relais à la sortie du dièdre sur un camalot 2 et un goujon de 12mm ou sinon sur le vrai relais 8m plus haut, en oblique à droite), L6 – L7 (45m), L9 – L10 (55m, départ facile en corde tendue). Les deux passages d’Ao passent bien en libre aux alentours de 6b/6b+.

Une bien belle promenade même pour Tibo qui ne sait plus la dernière fois qu’il a grimpé! Il nous aura fallu 2h30 pour en finir avec la voie de la Grand Mère. Nous sommes accueillis au sommet par quelques embruns, les Ecrins ont disparus dans la mélasse… Le temps s’est très nettement dégradé, on entend même tonner au loin… Filons! Comme nous n’avons pas pris de rappel, il faut sortir par le haut… cette option est bien pratique et pas longue puisqu’il faut un petit quart d’heure seulement pour en finir avec l’arête et rejoindre une bonne sente qui ramène vers le sentier d’approcheet la voiture en 3/4h de marche… on sera finalement épargnés miraculeusement par la drache!

Pointe de l’Aigle – Princesse de Feu

Pointe de l’Aigle – Princesse de Feu

Aujourd’hui grand saut dans l’inconnu avec Nico : on franchit le col du Galibier pour aller en Savoie!! Mais l’aventure extrême est de courte durée puisque si l’accès se fait par la Savoie, la pointe des Aigles est dans les Hautes Alpes. Il s’agit d’un beau bout de falaise de 250m qui surplombe directement le camp militaire des Rochilles. La proximité avec ce camp nous permet ce jour de réduire considérablement la marche d’approche puisque par la piste on vient se garer sous la paroi, à 10min de l’attaque… Un cinquantaine de bidasses sont là pour surveiller le véhicule. Parfait!

Grâce à la corde de 60m, on couple pas mal de longueur : L1 et L2 jusqu’au pied du toit. L4 et L5. L6 et L7. Pour de bien belles envolées. Le caillou est excellent, très abrasif… Le pas de 6c est vraiment très dur et très bloc… L’ensemble est vraiment bien plaisant avec une descente pépère de l’autre côté…

Une belle découverte, on reviendra pour les voies d’à côté!

Pin It on Pinterest