Aujourd’hui on décide de privilégier une logistique plus simple et adaptée à nos capacités intellectuelles. Après une longue discussion, nous pensons que c’est une boucle que nous devons faire.

Nous attaquons la montée sur les chapeaux de roues par une usante et pénible montée en télésiège. Nous peinons à trouver notre souffle. Heureusement tout cela prend fin et nous pouvons enfin nous reposer sur nos skis poilus jusqu’au sommet de la Blanche. Nous n’avons rien laissé au hasard aujourd’hui. Le matériel a été savamment choisi, en privilégiant la légèreté. Là encore, une idée simple l’emporte : le plus léger, c’est le matériel que tu prends pas. Enfin bref…

La face ouest de la Blanche est tapissée d’une parfaite imitation de poudreuse frisottée qui s’avère être une excellente croutaille partiellement skiable. Enfin dans le bas, on retrouve le doux manteau poudreux.

La remontée à la brêche Victor Chaud est une formalité. A peine 4 litres de sueur à 2.

Parmi les non-oublis du jour, 2*60m de cordelettes, bien pratiques pour atteindre la partie skiable du couloir.

Court espoir de poudre dans le haut mais ça sera finalement de la neige dure bien grippante. Là encore, une formalité pour nos corps surentraînés. A peine 256 pauses dans le couloir. A peine le temps de sentir l’ambiance et la beauté de cet incroyable corridor que nous nous retrouvons dans le cône tout moelleux de popow avant de descendre en quelques minutes le vallon de Celse Nière, bien plus bavant en été!! Quelle punition le ski!

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