par admin | 11 Déc 2011 | Ecrins, Massif, Ski, Ski de randonnée
En ce moment il faut chercher la neige assez haut. C’est sans grande originalité que l’on se dirige aujourd’hui vers le Lautaret avec Rémy sans trop savoir ce qu’on va faire là bas. Au sud, des centaines de skieurs se répartissent sur les plusieurs itinéraires. Quel cirque! On opte pour la froideur du versant Nord bien plus calme. L’itinéraire classique du Pic W de Combeynot vient d’être tracé à la montée mais pas encore de traces de descente. On monte dans les restes d’une grosse avalanche recouverte par les 20cm dernièrement tombés. On s’arrête au premier replat après 500m de montée en pensant déjà au sandwich qu’on mangera au soleil à Briançon dans 3/4 heures! La descente est un vrai régal, mise a part quelques zones irrégulières brèves, on skie dans 20cm de poudre tassée sur fond dur. Excellent!
par admin | 10 Déc 2011 | Massif, Queyras, Ski, Ski de randonnée
Le ski est une activité diabolique! Une véritable drogue! Une sortie suffit pour replonger dedans… Le long sevrage de l’été et l’automne n’ y fait rien. J’avais presque oublié que j’étais skieur. Presque oublié ces purs moments de bonheur et d’ivresse vécus. Et pourtant dès les premiers instants de glisse, c’est tout qui se remet en place, comme si une partie de moi-même m’étais rendue!
Me voilà en route pour l’Arpelin aujourd’hui au départ du Laus. La piste est eneigée. Certains l’ont pris en 4*4 pour éviter une heure de faux plat. Tant mieux pour eux. Mais cela dégrade pas mal la piste pour ceux qui n’ont que leurs gambettes pour monter là haut. C’est toujours le même bonheur que d’aller dans ce vallon très prisé des Briançonnais. Le versant Nord de l’Arpelin déjà pas mal skié réserve encore de belles sections vierges. Cerise sur le gâteau : le bas de la combe NE qui rejoint l’itinéraire de montée est en poudre bien légère, un vrai délice!
par admin | 9 Déc 2011 | Massif, Queyras, Ski, Ski de randonnée
Après la sympathique petite remise en canne d’hier du côté de Montgenèvre, on file aujourd’hui avec Sylvain et Raphaèle du côté de Saint- Véran dans le Queyras. La neige est encore plus timide là bas que dans le Briançonnais. L’avantage c’est que les accès routiers sont encore bien praticables. On se gare vers 2300m sous la Chapelle de Clausis sans objectif clairement définis. Laissons les spatules prendre le contrôle! En s’avançant on est attiré par la combe qui monte vers la crête de Coq. Le couloir N a belle allure. Voilà un beau petit objectif qui se dessine. En montant dans une neige assez variable, tantôt croûteuse tantôt plus légère, un léger doute s’installe sur la qualité du ski qui nous attend. M’enfin, on est bien là, on s’aère… et on a le Queyras pour nous! Arrivé au col, Sylvain profite de la pause thé pour nous improviser une petite leçon de géographie dont lui seul à le secret…
… nous gagnons en quelques minutes le sommet du couloir Nord. Très appétissant. Hélas, c’est là qu’est l’os : les premiers mètres sont vraiment chargés. Ca sent la fourberie a plein nez. Comme aucun de nous ne souhaite servir de fusible, on renonce sagement à cette petite gourmandise et on redescend par l’itinéraire de montée où le ski est finalement bien meilleur que prévu en visant entre les parties croûtées!
par admin | 6 Mai 2011 | Ecrins, Ski, Ski pente raide
Après notre virée à la Chancel Molinatti l’avant veille on achève cette petite session montagne par une course qui nous tient à coeur à tous les deux : le Col Claire.
Cette rando se déroule dans une des coins les plus sauvages et à l’ambiance la plus « haute montagne » du massif. Des séracs gigantesques (auxquels on ne s’expose pas si on monte par le bon itinéraire!), des faces nords assez impressionantes, un itinéraire tortueux. Un régal!
Décolage de Briançon avec quelques doutes : le ciel est complètement couvert, ce qui signifie pour nous un pas de regel, et une visibilité mauvaise. Autrement dit des conditions incompatibles avec notre objectif du jour. On décide d’aller quand même jusqu’au Lautaret, où on pourra toujours faire un tour au Combeynot. Arrivé au col alléluïa! Il fait grand beau de l’autre côté sur la Romanche… La mer de nuage, assez haute (3200m) s’arête au col…
Nous partons en baskets, skis et chaussures sur le dos. La Romanche, qui peut avec plus de débit être un sérieux obstacle se traverse sans souci aujourd’hui… 300m de déniv’ plus haut, nous trouvons la neige…
La descente du Col Claire est un itinéraire très exposé aux séracs. A la descente, le skieur ne s’y expose qu’une à deux minutes…. monter par là est en revanche une pure folie! Il faut donc s’enfoncer plus loin dans le vallon pour contourner la zone de descente et monter en sécurité. On rejoint l’itinéraire de descente au dessus des séracs par un rappel de 20m.
La montée, exposée plein Nord, est très prometteuse puisque nous y trouvons 20 cm de poudre fraiche…
La descente ne sera malheureusement pas la plus inoubliable de l’année : les 200 premiers mètres, les plus raides, sont bons à skier… Le reste orienté NE est trafolo-crouteux, pourri quoi! mais ça ne nous empêche pas de bien profiter de ce lieu insolite. On est là pour la balade! Plus bas on retrouve de la neige transformée, pas désagréable à skier. Avec un seul déchaussage, on arrive à skier jusqu’à 20min de la voiture…
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Portage matinal
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Un coin bien sauvage
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La descente : ne pas monter par là!
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Le Briançonnais dans la merdasse
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Au pied du couloir de montée – So safe!
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De la poudre!
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L’ultime pente du col Claire
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Le rappel! Deux fois 25m obigatoire
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Seb au Col
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Seule photo floue!
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On plonge vers la vallée
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Monstrueux!
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Ultime plaisir!
par admin | 1 Mai 2011 | Massif, Queyras, Ski, Ski de randonnée
Après une petite quinzaine loin des montagnes, une petite sortie moquette s’imposait!
L’avantage de la saison, c’est que la plupart des approches interminables en hiver se font aisément d’un petit coup de voiture. L’inconvénient, c’est qu’on sait pas du tout où on va trouver la neige!
Le choix est fait, on part sur les Fonts de Cervières, sans projet bien précis : adaptation!
Au parking, première surprise, c’est presque la cohue : au moins une quinzaine de voitures (là les Chamoniards doivent bien se marrer). Une flopée d’italiens prend littéralement d’assaut les premières pentes du Pic Lombard, avec joie, palabres et éclats de rires qui anime bien la vallée! Des gens en raquettes, en ski, et même en crampons!
Deuxième surprise : on chausse quasiment au parking : 5min de portage pour nous et moins que ça pour ceux qui vont au Piti Rochebrune!
Car instinctivement on s’écarte un peu de la masse et on prend la direction d’un sommet moins convoité que le petit Rochebrune ou le Pic Lombard : le sommet du Grand Vallon, un nom d’une rare originalité! Quand ils l’ont nommé ainsi les autochtones d’antan, avec toute l’admiration qu’on leur doit, ne devaient pas savoir qu’il existe à peu près 257 cimes, pointe ou autre sommet du Vallon dans les Alpes. Mais c’est le seule dans cette belle vallée et c’est bien ça qui compte… Effectivement vu du bas, il s’agit bien du sommet du grand Vallon, mais quel sommet ne l’est pas?
On se retrouve seuls à la montée sur ce « grand sommet ». La neige porte bien, ça brille : « Saturday night fever » comme dit Marion.
Bonne petite pause au sommet. Pile à l’aplomb notre couloir démarre… J’engage les premiers virages dans cette pente… De la bonne poudreuse tassée, quelle surprise! Mais à chaque virage je sens que le fond dur s’éloigne un peu plus. Stop! Grosse accumulation : on va chercher la partie avec le moins de neige. En quelques virage, Rémy nous purge dans les règles ce couloir. La couche de neige fraiche tombée l’avant veille (10cm) n’a absolument aucune cohésion avec la neige transfo sur laquelle elle repose… Mais la couche est peu importante, les volumes mobilisés modestes et puis nous déclenchons du haut… Dans les expositions favorables (Est) nous constaterons plusieurs départs spontanés à partir de midi…
Au bas du couloir, le petit Rochebrune nous tend les bras! Un peu d’élan et le plat est avalé sans remettre les peaux. On a l’impression qu’on est à deux pas mais 500m de déniv’ quand même nous attendent!
Bonne suée à la montée mais la neige n’a pas décaillé sur ce versant NW. Nickel. Pour le bas on s’attend à de la soupe, mais c’est le prix de la gourmandise!
Après râles, suée et coulage de bielle, petit moment de béatitude au sommet du Pic de Rochebrune avec sieste pour les premiers arrivés et gueuleton de biscuits et fruits secs pour toute l’équipe.
On attaque la descente sur un horaire quasi hivernal : 13h30.
Et bien ce fut l’extase avec de la pure moquette sur les 3/4 de la descente et de la transfo légère sur le bas… Ni bouillon de soupe, ni ski nautique pour aujourd’hui. En renardant un peu, on arrive avec un seul déchaussage à 100m de la voiture… Que demande le peuple?
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Rémy dans les startings blocks
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Au fond, la pointe du vallon pas très pointue
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La vie est belle même en gris
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Saturday night fever
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On s’en lasse pas
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Une dernière pour la route
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Dans le couloir sous la pointe du vallon, fraichement purgé par nos soins!
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Rémy envoie la freeride attitude
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Au sommet… du bonheur!
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Extase…. Rémy décolle!
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Et Marion voit la vie en rose!
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Remercions ce véhicule sans qui tout eut été bien plus compliqué