par admin | 28 Mai 2011 | Escalade, Grandes voies, Vercors
3 jours avant de partir réaliser cette voie, ni l’un ni l’autre ne soupçonnons son existence. En glanant sur le web quelques informations pour notre séjour « Diois », je tombe sur le topo de No Pasaran, une voie fraichement équipée (mai 2007) à Glandasse. Beau morceau sur le papier : 500m d’escalade soutenue entre le 6b et le 7b. Ca nous motive!
Je ne connais pas encore le Glandasse et ce sera la belle découverte escalade de ce début d’année!
Bivouac humide au parking à côté de l’abbaye avec un chat gratteur… départ matinal, c’est que l’ascension est donnée en 10h!
Ce que j’aime au Glandasse comme à Archiane, c’est les marches d’approches champêtres dans les fraiches forêts de fayard fleurant bon le champignon. Pour rejoindre le pied de la falaise il faut deux bonnes heures, peut être une des raisons de la faible fréquentation du site… La difficulté des voies y est aussi surement pour quelque chose…
Enfin aujourd’hui, il ya quand même une cordée dans le pilier Leprince Ringuet et deux cordées au Pestel.
Nous attaquons la voie complètement frigorifiés. Le vent de NW s’engouffre jusqu’à nous. Brrrr… Chants Espagnols de rigueur pour se motiver dans le premier 7a+. Nous saccageons la première longueur qui pourtant à l’air belle mais là avec la caillante qu’il fait c’est bizarre on a pas du tout envie de se battre sur les gouttes d’eau. La longueur à l’air quand même très belle. Ce sera le pire moment de la journée…
A partir de L2, le vent nous lâche, le rocher reste bien froid mais la grimpe devient possible (en doudoune quand même!).
Toute la première partie de la voie jusqu’à la vire est vraiment belle avec une mention spéciale pour L5, L6 – L8.
Pour la deuxième partie de la voie, c’est autre chose. Son principal intérêt c’est de nous faire sortir sur le plateau. Sans être complètement moche, l’escalade est beaucoup plus irrégulière. De jolis passages quand même dans les deux dernières longueurs.
Quel bonheur en tout cas de sortir sur le plateau. Dans les belles pelouses du plateau, parsemée d’androsace et de gentiane, le grimpeur fourbu profite de la vie, sous un doux soleil… Petite sieste donc…
… avant d’entamer la longue mais plaiante descente jusqu’à l’abbaye…
Superbe journée qui se termine sur le parking d’Archiane. Demain Pilier Livanos!
Descente classieuse
par admin | 12 Mai 2011 | Escalade, Grand Briançonnais, Grandes voies
Avec Tibo, on part pour une petite journée d’escalade plaisir à Freissinières. Objectif : se faire plaisir en déroulant dans du 6a – 6b!
Les grandes voies de Freissinières sont idéales pour ça : un rocher excellent, onirique par endroit! Certaines longueurs n’ont rien à envier au Verdon…. La descente peut se faire tranquillement à pied. Avis aux amateurs : la grande falaise de Freissinières c’est aussi la première via ferrata de France (1986), rééquipée aujourd’hui et toujours très parcourue.
Notre choix aujourd’hui se tourne vers le pilier de la Saint jean et Bonjour l’ambiance, combinaison qui nous permet d’empiler une dizaine de longueurs et de sortir tout en haut de la falaise.
Ambiance délicieuse, avec juste ce qu’il faut de brise… Et pas un pelé sur la falaise… le pied!
Le pilier de la Saint Jean fait 120m et se parcourt en 4 longueurs ou 3 grandes. Il se descend en rappel mais il est aussi possible de rejoindre la vire centrale.
L1 : dépasser le premier relais pour faire relais 10m au dessus à droite. 40m, 6a
L2 : là aussi on a sauté un relais ce qui donne une belle longueur de 45m en 6b
L3 : le pas de 6c au départ, plutôt bloc puis un joli 5sup qui déroule.
La jonction avec le sentier n’est pas « tracé » : c’est du tout terrain, mélange escalade – jardinage mais jamais dur.
Bonjour l’ambiance. A part la première section en Vsup, tout est classe voire grandiose avec une mention spéciale pour les deux dernières longueurs digne du verdon (avec en plus des inclusions de silex). Le 7a est coriace en libre.
On a chinté le premier relais pour faire une longueur de 50m.
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Subjugué par le travail de l’artiste!
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Joli 6a pour attaquer
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Cascades plus en conditions
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Du gris de toute beauté
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A l’affut de la moindre rougne
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La logique de la ligne
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Où que c’est les bonnes prises?
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Tibo s’envole
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Un 7a qui arrache bien!
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Dalle Verdonnesque
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Tibo, happy dans les cannelures
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Lys orangé
par admin | 24 Mai 2010 | Grandes voies, Terrain aventure, Vercors
Petit pélerinage avec Sylvain à Archiane pour parcourir une des grandes classiques du Vercors, la Paroi rouge, ouverte dans les années 1960 par Leprince Ringuet auteur aussi d’une très belle autre classique au Glandasse, le pilier Leprince Ringuet. Cet itinéraire est pour le moins « couillu » puisqu’il se faufile dans une paroi déversante, un peu comme la voie des Parisiens aux trois Becs.
Pour accéder au départ de la voie il y a plusieurs options : soit monter par la grande vire qui traverse toute la falaise d’Archiane, soit gravir la première partie par une des voies qui existe.
Nous optons pour la deuxième solution par Pluie en août une voie « moderne ». Celle ci ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Une première longueur sympathique en dièdre et une troisième très jolie sur du beau rocher gris. Le reste très moyen, sans intérêt… M’enfin bon ça nous dépose sur la vire, c’était ça le but!
Suite des aventures dans la Paroi rouge. Nous traversons trop à gauche et démarrons dans ce qui semble être une voie sans trop de conviction. Je monte quinze mètres. Il me manque 5-6 mètres pour me rétablir sur la vire mais sans pitons c’est vraiment trop banzaï et pas facile du tout! Il s’avère que c’est le départ des copains d’abord une voie d’artif. Longueur donnée en 6c. Retour au point de départ et en se concentrant un peu on trouve la longueur de jonction avec la vire qui mène au départ de la paroi rouge.
L’escalade est sympathique bien que moins jolie à mon goût que le Pilier Livanos mais l’ambiance est hallucinante!
Notre ascension se déroule sans accrocs. L’évènement du jour sera la rencontre avec un vautour et son oisillon qui ont élu domicile à R2. Sylvain sera contraint de négocier ferme avec la maman pour qu’elle le laisse manoeuvrer et me faire monter. Pour déranger le moins possible tout ce beau monde, nous décalons notre relais le plus qu’on peut et tâchons de ne pas trop trainer. Pendant que je grimpe la longueur suivante, l’oisillon regarde Sylvain terrorisé pendant que la mère qui à pris les airs d’un coup de thermique nous surveille de prêt! Ambiance…
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La paroi rouge
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L’attaque de Pluie en août
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La plus belle longueur, 6c
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La longueur en 6c
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Notre pote du jour
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L’ambiance de la paroi rouge
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Et le sol s’éloigne
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La vue est pas dégueulasse
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Dans le haut
par admin | 6 Août 2006 | Escalade, Grand Briançonnais, Grandes voies
De retour de la traversée de Sialouze, l’envie de grimper à la Tête d’aval nous démange avec Ben. Nous choississons de gravir le Pilier Rouge Hebdo, une des voies les plus abordables de la paroi. Si nous avons la frite, nous sortirons le deuxième bastion par la voie Kelle.
Le pilier Hebdo fait 300m. La voie suit une ligne de faiblesse évidente. L’escalade est soutenue dans le 6a avec une ou deux pointes au dessus. Le rocher est parfait et l’ambiance, comment dire interressante! Si la voie n’était pas équipée, le Pilier pourait se gravir presque intégralement en trad…
A la sortie de la voie, nous avons du temps et de l’énergie à revendre et nous enchainons donc avec la seconde partie du pilier Kelle qui complète à merveille le Pilier rouge Hebdo. Nous descendons par les rappels de Ranxerox puis les rappels dans les grand toits toujours aussi classes!
Du bonheur cette Tête d’aval!
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Pilier rouge hebdo et sortie Kelle
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Escalade confortable
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Océan dédale
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Pas de doute c’est vertical
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Grimpeur sur fond bleu
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Caillou irréprochable contrairement au style du grimpeur
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Vue sur la sortie Kelle
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Rappel plein gaz