Petit Puy, couloir NE

Petit Puy, couloir NE

Avec Sylvain on se motive pour un petit tour de ski dans le vallon des Ayes. Ce vallon se mérite : il faut en préambule avaler 5 km de piste avant d’attaquer la « vraie » montée. Partis initialement pour le couloir Sud du petit Puy, on se réoriente suite à une petite mistake et un magistral oubli de carte vers un autre objectif. On monte « à vue » vers la face est du petit Puy. Y a l’air d’avoir du bon ski! C’est finalement dans un large couloir orienté NE que nous finissons. Nous nous arrêtons 100m sous la crête, pas motivé du tout par le final en neige carton.

Neige un peu variable dans le couloir puis dès les pentes en dessous une poudre tassée de rêve. Nous poussons des grands cris, c’est le bonheur!

Ski au Chenaillet

Ski au Chenaillet

Après le petit coup de glace du matin sur le secteur du Bourget on regagne le soleil sur le versant du Chenaillet. On largue les sacs au petit hameau de la Chau et c’est parti pour 80om de montée. C’est très plaisant de monter sur ce versant. Pas de fortes pentes, ici on est plus dans les grandes étendues et très vite la vue sur les Ecrins se dégage. On savoure. L’arrivée au Chenaillet est un vrai régal! en cherchant bien on trouve de très bonnes sections à skier alternant poudre tassée sur les versants froids et transfo là où ça chauffe. Une bonne journée qui démate!

Cascade de glace à Cervières

Cascade de glace à Cervières

En ces temps de disette glaciaire, pas évident de trouver dans nos chaudes contrées de bons petits bouts de glaçons sur lesquels s’ébattre! Et puis ces belles journées d’une tiédeur presque inquiétante sont plus une invitation au ski qu’aux froids chemins de gel. M’enfin il fallait bien dégourdir un peu ces piolets. Cervières est un secteur idéal pour les reprises en douceur et le perfectionnement. On accède facilement au sommet des voies par une large vire qui permet à souhait de mettre la corde dans les voies qu’on veut. c’est ainsi qu’après quelques échauffées dans le mur de glace du Bourget on se retrouve saucissonnant dans d’infâmes parties de mixte déversantes où l’on redécouvre la douce sensation de l’acide lactique saturant les muscles! Une reprise bien sport… 3 heures de ce petit jeu ont raison de nos véléités verticales et vers 14h on dépose les sacs au petit hameau de la Chau pour monter tranquillement au Chenaillet à ski.

Petite virée à la Grave

Petite virée à la Grave

Après la belle petite session poudreuse d’hier aux Crête de la Seyte, on opte avec Sylvain pour une petite session friraillde à la Grave. On quitte le temps splendide du Briançonnais pour se retrouver dans le bousard qui nous vient de l’Isère! On hésite un temps à faire demi-tour, mais le beau ne semble pas trop loin alors on persiste. Après deux descentes dans les vallons de la Meije, bien sympathiques mais exigeante avec le jour blanc c’est l’extase. Une belle éclaircie se développe enfin! On va pouvoir commencer à skier un peu… Moins de neige ici que dans le Briançonnais il faut se méfier des cailloux sur les zones soufflées. Grâce à Charles, le local de l’étape, on skie de belles zones de poudre crémeuse avant de finir en apothéose par la descente des Fréaux, un bel itinéraire soutenu qui mène du top de la Grave à 3200m jusqu’au fond de la vallée à 1450m. Le départ du top sur le glacier dans les lueurs du couchant est un moment inoubliable.

Crête de la Seyte

Crête de la Seyte

Encore une dure journée qui s’annonce avec toute cette poudreuse qu’il faut brasser à la montée et à la descente. Grâce à une diabolique stratégie consistant à se lever tard, nos 3 collègues du Sud des Hautes alpes ont une heure d’avance sur nous et nous ferons une trace parfaite! Ca s’est bien réfléchi!

A la montée pendant que certains discutent à pleins poumons, d’autres essayent simplement de consacrer l’oxygène à l’alimentation musculaire.

La descente est un véritable délice dans une poudreuse bien légère et en grande quantité permettant toutes les fantaisies !

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