par admin | 7 Avr 2007 | Alpinisme, Couloir, Ecrins, Face Nord
Couloir NW du Pic Sans Nom : ça c’est de la belle course!

Le couloir NW tracé, à droite le coup de Sabre et le couloir du Col du Glacier Noir
Vendredi soir on bivouaque sur le glacier noir au pied du couloir histoire de bien s’imprégner de l’ambiance de la vallée, une des plus envoutantes des Ecrins.
Une trace semble s’élever dans le couloir, du moins sur la partie que l’on voit, ça nous met en confiance. Les conditions ont l’air bonnes! on se couche donc serein…
… 3h du matin le réveil nous arrache à notre courte somnolence et l’on s’extirpe difficilement de nos plumeux emballages. Une étoile filante salue notre geste. Un bon signe c’est toujours ça de pris! Superstition quand tu nous tiens!
Nous sommes au pied du couloir. Une bonne trace nous mène jusqu’au premiers courts ressauts de glace. On troque raquettes et bâtons contre crampons et piolets. La trace se poursuit dans la pente intermédiaire. Du pain béni pour nous! Au pied du coup sabre, malheureusement nos chemins vont diverger. Pour nous la belle pente vierge à 40° et ses 50 cm de fraîche. On remet les raquettes pour un petit brassage en règle. 150 m avant le début du couloir, il faut se résoudre à nouveau à abandonner les raquettes pour les crampons si l’on ne veut pas s’ exploser définitivement les mollets et surtout s’offrir un retour express au bivouac!
5h30. Nous arrivons au pied du couloir à proprement parler. Une plateforme a visiblement été aménagée par des prédécesseurs (mais hormis cette plateforme aucune trace!).
Le couloir attaque par la longueur la plus difficile: un ressaut de glace d’une trentaine de mètres avec des passages verticaux bien protégeables (4-5 broches bien utiles!). Les brumes matinales qui stagnaient encore dans nos esprits endormis s’évaporent. Ensuite on brasse dans 20 à 30 cm de peuf jusqu’en haut ou bien sur des sections de glace à s’en pétarder les mollets. Les derniers 50 m (en dénivelé) sont encore plus chargé de neige (50 cm) et l’on débouche péniblement à la brèche dans une tempête de beau temps, à 9h du matin. Nous sommes heureux d’être là, un peu éprouvés par la débauche d’énergie laissée dans la neige mais optimiste pour la suite… l’horaire est tenu! La montée au Pic sans Nom nous prendra encore deux bonnes heures. Un petit fourvoyage de ma part nous permettra de s’offrir quelques pas de mixtes plutôt épicés et vertigineux à quelques mètres seulement de confortables pentes de neige… Ben reprend les choses en main.
11h. Nous sortons sur le petit dôme tout pointu du Pic sans Nom! On s’embrasse! Grande joie! Quelques brumes nous cachent la plénitude du paysage mais que l’on se sent bien!
… 12h: non pas qu’on s’y emmerde, mais va falloir penser à redescendre. Surtout qu’elle a pas bonne réputation cette descente, la bougresse. On désescalade comme promis le couloir sud issu du sommet. Le plus bas possible jusqu’à la vire (au fait une grande bande de neige bien inclinée!). Ensuite, la pénible traversée vers la droite (en regardant la face) commence (surement moins pénible que quand c’est tout sec). La neige est soupeuse mais porte encore assez. Attention vu du dessus, on a plusieurs fois l’impression que la pente de neige rejoint le glacier de Sialouze. Trompeuse illusion d’optique: l’ensemble de la face repose sur un contrefort vertical voire surplombant d’environ 50m. Donc traverser au maximum vers la droite jusqu’à une sorte de goulet. Repérer des relais en place. Il est parait il possible de continuer de traverser au delà de ce goulet. On a pas essayé, trop content de pouvoir s’extraire poliment et rapidement (pensait-on) de cette face. Quelques malheureux démêlés avec la corde me rappelèrent des doux instants passés avec Tibo sur la traversée de la Meije à dénouiller amoureusement à chaque rappel le bout de ficelle réfractaire. La corde pas coupée ou comment perdre très connement du temps et de l’énergie nerveuse! Bref, un premier rappel sur un bon piton permet d’accéder à une autre rappel 30m plus bas sur 1 piton plus becquet puis 40m plus bas, avant le gouffre déversant, un autre relais sur une plaquette et un piton. 45 m de fil d’araignée plus bas, on s’affale sur le glacier de Sialouze: il est 14h.
Les difficultés sont derrière nous (qu’on se le dise!) il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant!
Or le sort n’en décidera pas ainsi, la descente jusqu’à Ailefroide sera un véritable enfer! Dans les pentes en dessous de la bosse de Sialouze, les raquettes tordent pieds et genoux, on s’enfonce jusqu’à mi cuisse parfois et lorsque l’on remonte le pied, bien souvent la raquette qui va avec n’est plus là! Au diable donc les raquettes et jusqu’à Ailefroide il faudra bien se résigner à cette marche interminable et usante…. 19h: hagard et titubant, frais comme des baleineaux échouées sur la plage, nous parvenons dans un dernier râle à la voiture…dans le brouillard quelques flash.. une pizza à Vallouise…on remonte à l’autre voiture laissée à madame Carle…merci m’dame…et c’est là que nous nous échouons dans une profonde torpeur malgré le manque flagrant de confort vu que les affaires de bivouac sont sagement restées au pied du couloir…
par admin | 10 Sep 2006 | Alpinisme, Course rocheuse, Ecrins, Meije - Pierre Allain, Terrain aventure, traversée de la Meije
La Face Sud Directe du Grand Pic de la Meije dite aussi la Pierre Allain est un monument historique de l’alpinisme dans les Ecrins. La voie a été ouverte en deux fois en septembre 1934 jusqu’à la vire du glacier Carré et l’été 1935 jusqu’au sommet. En 1934, arrivés aux vires du glacier Carré, Raymond Leininger et Jean Vernet jugent que la voie est terminée et souhaitent contourner le bastion sommital par la gauche pour rejoindre la voie normale. Pierre Allain lui veut ouvrir une directe mais devra bien pour cette fois se rallier à la majorité. C’est l’année suivante qu’il convaincra Raymond Leininger d’aller achever cette directe qui deviendra par la suite une des plus grandes classique des Ecrins. Il atteindront le sommet à 14h30, horaire qui en dit long sur leurs bonnes qualités de grimpeurs!
Cette directe se déroule sur un rocher excellent de haut en bas et se faufile astucieusement, toujours au plus facile dans cette face.
Pierre Allain qui a donné son nom à cette voie fut un des plus grands alpinistes et grimpeurs français. On lui doit de nombreuses premières dans le massif du Mont Blanc (face Nord des Drus, traversée des Aiguilles de chamonix, 3ème de la Walker, etc…) et des Ecrins (Directe à la Meije, Arête Sud Ouest Pic Sans Nom) ainsi que des expéditions lointaines. Ce Bleausard est par ailleurs le père de quelques inventions : le chausson d’escalade, le mousqueton en alliage léger, le descendeur, le sac de couchage en duvet, excusez du peu! Il a aussi inventé le décrocheur, une sorte de rappel éjectable qui n’a jamais vraiment conquis les foules, bien qu’apparemment très fonctionnel. Bref, une figure incontournable de l’alpinisme.
Tous les amoureux du massif (et pas que) rêvent de parcourir un jour ce monument qui n’a pas pris une ride en 70 ans. L’escalade jamais extrême reste sérieuse avec un bon sac sur le dos. Au fil des répétitions, de nombreuses variantes ont vu le jour mais toutes plus difficiles que l’itinéraire original. Le jeu est donc d’avoir le flair pour passer au plus facile. Le caillou est excellent tant dans les granites jusqu’aux vires du Glacier carré que dans les gneiss au dessus. Tout ça sur le sommet emblématique du massif : une voie parfaite quoi!
C’est avec Ben que je pars gravir cette voie dont nous rêvons tous les deux et que nous avions évoqué lors de notre précédente ascension du Pilier Desmaison au pic de Bure. Nous remontons le long vallon des Etançons, sur lequel regne la reine Meije, pour aller dormir au refuge du Promontoire.

La Reine règne sur son domaine
A notre grand étonnement, le refuge est blindé! C’est la soirée de cloture du refuge et de nombreux amis des gardiens sont montés en plus des alpinistes. Ambiance conviviale donc et une nuit dans les combles dans un concert de ronflement et une chaleur torride. Les grands moments de la vie en refuge!
Après cette courte nuit, nous attaquons l’approche par les rappels du Crapaud. En une petite heure nous sommes à l’attaque. Trop gourmand, nous partons à corde tendue à 50m, ce qui n’est absolument pas conseillé quand l’itinéraire tortille. Le tirage finit par avoir raison de notre progression et nous perdons une bonne demi-heure à retrouver une configuration plus adaptée. Nous parcourons l’itinéraire tranquillement et sans souci et débouchons en 7h au sommet, légèrement fourbus par le poids des sacs.

Passage en V+

Meeting point

Alpinistes au niveau de la dent Zsigmondy

Dans le bastion sommital
Grand moment de bonheur au sommet, à se dorer la pilule et pour la première fois contempler les arètes que nous avons déjà tous les deux traversées mais dans le brouillard!

Les arêtes les plus connues du massif?
C’est vraiment le pied de pouvoir savourer l’ivresse d’un sommet et ne pas s’enfuir à peine arrivés!

Marie mon amour
Cette douce béatitude a malheureusement une fin et nous entamons la descente de la voie normale que je connais déjà pour y avoir pris un but avec Jade et Arno. Les rappels s’enchainent jusqu’au Glacier carré.

Rappels au dessus du Glacier Carré
La désescalade du glacier, en glace sur le haut nous demanderons encore toute notre attention.

Rester concentré!
Puis nous reprenons les rappels à partir du Pas du chat. En bas nous bifurquons dans les rappels de l’Horreur du Bide, une voie « moderne » que j’avais parcouru peu de temps avant.
En 3h45 nous mettons pied sur le Glacier des Etançons en même temps que les premiers coups de tonnerre et quelques gouttes d’eau!
Nous serons finalement épargnés par l’orage jusqu’à la Bérarde où nous jouissons autour d’une bonne bière de la satisfaction du rêve accompli!
par admin | 14 Août 2006 | Alpinisme, Arête, Ecrins, Traversée
Un semaine après notre virée à la traversée des Aiguilles de Sialouze et à l’éperon Renaud aux Tenailles de Montbrison, nous reconstituons avec Tibo et benoit le trio de choc!
L’arête Sud de l’Olan. Je ne sais pourquoi notre choix s’est porté vers cette voie un peu abandonnée… Au refuge déjà où nous sommes allé boire quelques coups avant de rejoindre notre bivouac, le gardien accueille hilare notre projet d’ascension : « c’est marrant ça fait deux fois en 20 ans qu’on me parle de cette arête, et les deux fois c’est cette année! ». Normal après tout puisque le précédent a lui en avoir parlé ben c’était moi lors d’une précédente visite!
Au final c’est un itinéraire qui mérite une visite : le rocher demande un peu d’attention par endroit mais est globalement bon à très bon, avec des belles petite section de grimpe se prêtant plutôt bien à la pose de camalots
Vu l’enneigement (face platré la veille par 10cm de fraiche), nous avons préféré rejoindre l’arête S au plus haut en passant par le glacier de l’Olan mais il est possible d’attaquer l’arête bien plus bas en passant par le pas de l’Olan pour aller chercher une vire en face W de l’arête.
Jusqu’à la brèche Escarra tout s’est déroulé à merveille, malgré un peu de lenteur due à la neige et au froid.
La descente du couloir issu de la brèche s’avère impossible vu les conditions de neige. Nous optons donc pour une descente en rappel en se disant qu’on rencontrera forcément un relais vu qu’on doit pas être les premiers à redescendre. Et bien que nenni!! La descente a été bien fastidieuse à chercher des becquets acceptables sous la neige.
Comble de bonheur, absorbés par l’action (et probablement un peu atteint par la fatigue) nous avons loupé la vire de la voie normale et donc continué notre descente hasardeuse jusqu’au bout du couloir qui aboutit au dessus d’une barre rocheuse verticale voire surplombante qui domine le glacier. Et là paroxysme de la suprême béatitude, non content de ne pas savoir du tout comment poursuivre la descente, nous trouvons opportun de ne pas parvenir à rappeler cette fichue corde celle ci-étant par ailleurs purement et simplement coincée.
Chance dans notre malheur, étant donné que nous n’avons pas pu tirer la corde d’un seul centimètre, nous disposons des deux brins pour remonter. Le couloir à cette endroit présente plusieurs ruptures de pente nette que les grimpeux nomment « surplomb » d’où une remontée sur corde pas piquée des vers (avec une corde détrempée et donc des autobloquants qui coulissent mal). Finalement la corde été coincée uniquement par le frottement de la corde trempée sur la sangle de relais (on avait cru bon d’économiser un maillon rapide, l’avarice et la paresse sont deux péchés!).
Bilan : il commence à se faire presque huit heures du soir, on est au dessus d’une barre de plus de 50m à vue de nez et pas le moindre becquet pour y faire relais. ça sent donc pas très bon. Finalement par une grande traversée puis une désescalade un peu foireuse sous le départ du pilier Anne, un becquet candidate… après moult tergiversations de groupe portant notamment sur la solidité du becquet, sur la hauteur qui nous sépare du glacier et sur certains aspects météorologiques et temporels nous parvenons à la conclusion que la meilleure solution pour éviter de passer une nuit à grelotter vachés à ce pauvre becquet au lieu de boire des bières et manger des pâtes dans la vallée, c’est de fixer la corde pour descendre 100m d’un coup avec, en plus de l’abandon de notre bonne vieille corde, un petit passage de nœud dans une zone que nous suspectons très verticale.
C’est donc la queue entre les jambes que je me lance dans ce rappel et ô miracle! Allah est grand! La corde caresse délicatement la lèvre de la rimaye. Que d’érotisme! J’en verse une larme d’émotion. Donc grand bousculement dans le programme : pas d’abandon de corde et tout le monde sur le glacier un quart d’heure après!
Longue et éprouvante descente jusque dans la vallée mais heureux de vider quelques bières en pensant à la bien pénible nuitée qui nous pendait au nez!
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Bivouac tip top
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L’Olan bien plâtré. gla gla!
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Fait pas chaud chaud mais c’est beau
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Entre terre et ciel
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Ca grimpe quand même
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Du bien beau caillou!
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Ambiance mixte
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Tibo dans l’action
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Tibo bien assuré
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La Barre des Ecrins dans les brumes
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Ambiance féérique
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Mon seigneur bénissez notre descente
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Désescalade de la voie normale, bien aérienne
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Ambiance Ben Nevis dans la descente de la brêche
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Pas de grelottage cette nuit…
par admin | 5 Août 2006 | Alpinisme, Arête, Ecrins, Traversée, Traversée Sialouze
La traversée de Sialouze est un des itinéraires incontournables du massif des Ecrins. Encerclée par les Ailefroides, le Pic sans nom et le Pelvoux, cette belle traversée aérienne se déroule sur un granit irréprochable (sauf au tout début), ce qui n’est pas toujours le cas dans le massif, loin s’en faut!
Fidèles à notre amour du bivouac, nous installons avec Ben et Tibo notre campement sur la Bosse de Sialouze (3200m). La montée est plus longue que si l’on dort au refuge du Pelvoux mais il ne reste plus le lendemain qu’une centaine de mètres de dénivelé pour aller à la brèche, c’est appréciable!! Le bivouac est très confortable mais il n’y a pas d’eau courante : il faut la prendre en montant au niveau des dalles ou faire fondre de la neige (à 2 min)…
Un peu de neige est tombée la veille ce qui nous a rendu délicates les désescalades des trois premières tours après l’aiguille… mais en revanche une belle ambiance automnale! c’est quand même plus joli les montagnes avec de la neige!
L’escalade ne dépasse pas le V mais il faut protéger soit même et on grimpe en grosses chaussures ce qui change un peu la donne.
Il y a pas mal de variantes possibles plus ou moins difficiles et protégées/protégables selon les affinités de chacun donc inutile de faire une fixette sur le topo. Privilégier le feeling!! C’est quand même pas très paumatoire (on sent vite quand on est pas au bon endroit)
Depuis notre passage, les guides de la compagnie Oisans – Ecrins ont mis en place 5rappels sur chaines le 03 juillet 2009. Toutes les informations et le topo de la traversée de Sialouze sur camptocamp.
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Le bivi
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A l’attaque de la trav’
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Ca grimpouille
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Ca varapouille
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Sur l’arête Nord
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Vue sur la trav’
par admin | 3 Juin 2006 | Alpinisme, Couloir, Ecrins, Goulotte
Avec Vincent favre nous partons visiter un coin totalement inconnu pour nous au fin fond du Valgaudemar : le vallon de la Condamine barré en son fond par la face ouest des Bans et la face Nord Ouest des Aupillous. C’est dans cette dernière que nous envisageons de gravir le couloir sans nom des Aupillous.

Le couloir sans Nom aux Pic des Aupillous
Sur le papier, ce couloir-goulotte nous est apparue idéale pour une première sortie ensemble : difficultés pas trop soutenues (courts passages en glace à 80°, mixte facile, IV en rocher, pentes à 45-50°), approche rapide, descente pas trop complexe. Bref le prototype de course qui ne ressemble pas du tout à une galère.
Depuis notre départ du bivouac, à côté du chalet du Gioberney, tout s’est déroulé à merveille. Nous empruntons la première partie du couloir nord des Aupillous avant de bifurquer dans le couloir sans nom. De belles petites sections en glace faciles nous mènent dans les pentes et le mixte du haut de la face. Malheureusement au moment où il faut traverser à droite dans le rocher (IV) et s’extraire en quelques minutes de la face, j’ai eu la merveilleuse idée de continuer tout droit dans ce qui me semblait, par manque évident d’expérience, une belle option de sortie plus directe.
Et voilà comment tout faire basculer dans le sordide!
Cette sortie directe est abominable et à proscrire impérativement (même si la ligne paraît évidente). C’est une fissure raide, séche (dry tool), très pourrie (voire pulvérulente) et difficilement protégeable pour couronner le tout. Au programme: coincements de piolets à l’aveuglette sur blocs précaires et raclage de crampons sur dalle lisse comme un cul. Parce qu’en plus c’est entouré de dalles raides. Premier relais moyen. Au dessus la fissure se bouche, aucun espoir de ce côté, à gauche, un océan de dalles sans la moindre réglette et le moindre espoir de protéger, tout droit un éboulis déversant et à droite une traversée technique en plein dans le gaz pour rejoindre l’arète.. c’est cette option qui aura finalement ma faveur (non sans avoir essayé toutes les autres)…
Voilà la petite variant qui m’aura occupé 2h30 heures en tête pour quelques 70m (oui, c’est possible!) et m’aura coûté un piton et deux camalots (tombés pendant que je renfougnais dans cette saloperie).
Bref tout ça pour dire que cette variante c’est l’horreur, un vrai combat de rue…. plus jamais ça!!
Devant une bonne bière au Loup Bar, nous avons baptisée cette variante « la petite terreur » (ED-, 70m, 1 piton de suspension en place, M6) mais n’y allez jamais!!!