Petit Puy – Couloir Sud

Petit Puy – Couloir Sud

Suite à la petite exploration d’avant hier dans les contreforts est du petit Puy on se motive de nouveau pour ce beau vallon des Ayes. Nous avalons à nouveau les 6 km de piste et ce coup là, nous nous engageons pour notre plus grand bonheur dans le couloir S du Petit Puy. Vers 9h30 dans le bas du couloir, nous passons au soleil et c’est en tee-shirt que s’effectuera la montée. Y a plus de saison ma pov’dame! Belle petite ambiance dans ce couloir pas raide. On le remonte skis aux pieds jusqu’à 100m du col. Petite pause d’une demi-heure pour bien laissé décailler tout ça. Obligé de contempler encore une fois ces montagnes à perte de vue. Quelle vie pas facile!

Descente tip top dans de la bonne transfo et même de la poudre dans les bois du bas. Puis rebelote avec les 6km de piste qui passent quand même vachement mieux à la descente!

Petit Puy, couloir NE

Petit Puy, couloir NE

Avec Sylvain on se motive pour un petit tour de ski dans le vallon des Ayes. Ce vallon se mérite : il faut en préambule avaler 5 km de piste avant d’attaquer la « vraie » montée. Partis initialement pour le couloir Sud du petit Puy, on se réoriente suite à une petite mistake et un magistral oubli de carte vers un autre objectif. On monte « à vue » vers la face est du petit Puy. Y a l’air d’avoir du bon ski! C’est finalement dans un large couloir orienté NE que nous finissons. Nous nous arrêtons 100m sous la crête, pas motivé du tout par le final en neige carton.

Neige un peu variable dans le couloir puis dès les pentes en dessous une poudre tassée de rêve. Nous poussons des grands cris, c’est le bonheur!

Ski au Chenaillet

Ski au Chenaillet

Après le petit coup de glace du matin sur le secteur du Bourget on regagne le soleil sur le versant du Chenaillet. On largue les sacs au petit hameau de la Chau et c’est parti pour 80om de montée. C’est très plaisant de monter sur ce versant. Pas de fortes pentes, ici on est plus dans les grandes étendues et très vite la vue sur les Ecrins se dégage. On savoure. L’arrivée au Chenaillet est un vrai régal! en cherchant bien on trouve de très bonnes sections à skier alternant poudre tassée sur les versants froids et transfo là où ça chauffe. Une bonne journée qui démate!

Voie du Pierrot – Tête d’aval

Voie du Pierrot – Tête d’aval

Après être allé vérifier en montagne que rien n’était entreprenable vue la quantité de neige tombée (40cm quand même!), on se « rabat » sur des projets en vallée. Seb n’est jamais allé à la Tête d’Aval, quant à moi j’aimerai explorer ce côté de la falaise.

Sur le papier, cette voie du Pierrot est bien appétissante : 550m, un tracé plutôt direct… La réalité est un peu plus décevante : 3 premières longueurs péteuses jusqu’à la vire puis pas mal de longueurs moyennes… Mais quand même une chouette ambiance et quelques très belles envolées (les 4 longueurs au dessus de la vire sont bien jolies et les longueurs finales aussi). En tous cas la grimpe se mérite, les cotations sont bien frappées et il ne faut pas mollir d’un point à l’autre! La section en Ao du haut passe bien en libre (7a). C’est d’ailleurs une des plus belles longueurs.

Bref un ensemble pas inoubliable mais que l’on ne regrette pas d’avoir parcouru même si ça ne vaut pas Ranxerox et les voies de ce secteur.

Voie de la Grand Mère

Voie de la Grand Mère

Avec le père Tibo, on profite d’un court créneau pour s’envoyer la voie de la Grand Mère dans le vallon de la Moulette au dessus de Monetier. C’est une jolie classique avec deux longueurs majeures en dièdre (L2 et L3). Le reste est plus commun mais bien sympathique quand même si l’on aime l’esprit serpentant des vieilles classiques. On a couplé certaines longueurs bien que n’ayant qu’un brin simple de 45m  : L2 et L3 (45m, relais à la sortie du dièdre sur un camalot 2 et un goujon de 12mm ou sinon sur le vrai relais 8m plus haut, en oblique à droite), L6 – L7 (45m), L9 – L10 (55m, départ facile en corde tendue). Les deux passages d’Ao passent bien en libre aux alentours de 6b/6b+.

Une bien belle promenade même pour Tibo qui ne sait plus la dernière fois qu’il a grimpé! Il nous aura fallu 2h30 pour en finir avec la voie de la Grand Mère. Nous sommes accueillis au sommet par quelques embruns, les Ecrins ont disparus dans la mélasse… Le temps s’est très nettement dégradé, on entend même tonner au loin… Filons! Comme nous n’avons pas pris de rappel, il faut sortir par le haut… cette option est bien pratique et pas longue puisqu’il faut un petit quart d’heure seulement pour en finir avec l’arête et rejoindre une bonne sente qui ramène vers le sentier d’approcheet la voiture en 3/4h de marche… on sera finalement épargnés miraculeusement par la drache!

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