Je retrouve Patrick, Karrel et André au refuge du Glacier Blanc… Nous partons sur le Glacier pour apprivoiser ces outils étranges sous nos chaussures. Dès lors que l’on fait confiance aux crampons, tout est permis en glace! Nous poussons ensuite l’exploration du Glacier Blanc en passant en plein centre du glacier. On se rend compte que la ligne droite n’existe pas sur un glacier. Au détour d’une crevasse, on tombe vers 2900m sur les restes disloqués de ce qui ressemble à un avion de tourisme. Il est connu qu’en 1964 ou 1965, un pilote de l’Alpe d’Huez s’est crashé (sans conséquence grave pour lui) sur le haut du Glacier, environ 2km plus haut. Enquête à suivre.

L’ascension du Dôme le lendemain se passe comme sur des roulettes. Nous partons dans les premières cordées sous un ciel étoilé d’une grande pureté. La neige croustille sous les crampons, c’est très bon ça! Le levé de soleil nous cueille (nous scotche!) à mi face. Un spectacle incroyable à découvrir (et re-découvrir!)… Même quand on vit régulièrement ces moments, l’émotion est toujours là! Ces instants uniques où le Dôme s’embrase…  Vers 7h, nous arrivons au sommet. L’émotion est palpable, pour tout le monde. La cordée qui nous précède nous laisse vite seuls au sommet où nous restons une petite demi-heure. La vue est dégagée à 360°. Les fonds de vallée envahis par une mer de nuage à perte de vue! Les sommets de Suisse (Mont Rose, Grand Combin, Cervin) sont bien visibles, le Mont Blanc bien sur, toute la Vanoise, le Dévoluy, les Alpes du Sud, le Ventoux… et quelques bourrasques de vent nous emmènerai presque quelques embruns méditerranéens! La vie est belle!

A bientôt tous les 3 et bonne chance pour le Mont-Blanc!

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