Tenailles Montbrison – Vol et Volupté

Tenailles Montbrison – Vol et Volupté

Les Tenailles de Montbrison! c’est vrai qu’elles nous narguent. On les voient à tous les coins de rue à Briançon. Pour ma part j’y ai déjà trainé mes chaussons une paire de fois mais pour Murielle et Mathieu c’est le baptême du feu. Nous choisissons de gravir Vol et Volupté, une voie qui borde l’éperon Renaud mais qui est un peu plus difficile. La météo n’est pas au mieux de sa forme. Le mauvais temps annoncé en milieu d’après midi semble un peu en avance. On débute la voie dans la grisaille avec un vent de plus en plus fort qui finira par presque nous décoller du rocher! De temps en temps un bref rayon de soleil, quand même… Nous serons finalement épargnés par la pluie.

Vol et Volupté est un splendide voyage de 350m avec que des belles longueurs avec des sections très originales. La palme revient quand même à la longueur clé, le 6b+ de la deuxième partie mais la fissure Rudolph n’est pas en reste! Malgré la rudesse des éléments, on ne boude pas notre plaisir aujourd’hui. On finit quand même un peu saoûlé par ce courant d’air permanent.

Merci à la personne qui a prévu un porte sac anti marmotte au pied de la voie, c’est une bien louable attention.

Chemin du Roy – Hélène et les garçons

Chemin du Roy – Hélène et les garçons

Après notre petit galop d’essai aux Contreforts de Roche Robert, nous partons dans Hélène et les garçons légèrement inquiètés par le commentaire alarmiste du topo : « La première longueur est très dure, 6b ». Bon, en guise de digestion on va rigoler. Que nenni. Il s’agit d’un 6b plutôt facile à lire sur bonnes réglettes et qui ne dure pas longtemps… pas la peine de s’affoler. Le reste de la voie est très joli, homogène, le rocher nickel et l’ambiance monte progressivement. Que du bon!

Du sommet on descend rapidemment en 3 rappels (50m pourle dernier) mais il est aussi possible de faire le tour à pied en rejoignant la descente des contreforts de Roche Robert.

Roche Robert – Le miel et les abeilles

Roche Robert – Le miel et les abeilles

Première d’une longue série de grandes voies avec Murielle. On attaque pépère par les contreforts de Roche Robert. Ca paye pas de mine mais le rocher y est excellent et on peut facilement enchainer plusieurs voies. Pas mal de cordées sont engagées dans Ché Guévaroux, la voie des Quarantes ou L’éperon de la Route. Pour notre part nous allons chercher la tranquilité dans le miel et les abeilles une  belle voie de 150m soutenue dans le 6a. Les 3 longueurs du bas sont très belles,. La dernière est un peu plus tarabiscotée pour aller chercher les plus belles parties… Une voie à parcourir!

Ce petit apéritif envoyé, nous redescendons tranquillement par le chemin avant de filer vers la paroi du Chemin du Roy à 20min de là.

Tour Termier – Feu sacré

Tour Termier – Feu sacré

A la Tour Termier on verticalise aujourd’hui nos prétentions par rapport à hier à la crête du raisin. Nous partons avec Mathieu pour le Feu Sacré une voie que Mussato conseille dans son joli topo. Et nous ne sommes en effet pas déçus par la voie! Le calcaire de la tour Termier est vraiment magnifique, haut en couleur et très sculpté… parfois trop même! Les picots martyrisent nos pauvres petits doigts… Toutes les longeurs ou presque sont classes. Le 7a nécessite d’être un peu plus alerte que dans les autres longueurs mais se fait bien.  Au relais, pendant que le leader s’emploie, on flane tranquillement en matant du coin de l’oeil la Meije, la Barre des Ecrins, les Agneaux…

Si la Tour Termier en impose vraiment sur le versant que l’on grimpe, elle n’est côté Nord qu’un anodin pilastre d’une trentaine de mètres qui se désescalade en trois mouvements. C’est pourquoi, même sans nos baskets nous optons pour le retour pédestre par le Col termier, l’occasion de prolonger quelques instants le contact charnel avec le calcaire local…

Tour Germaine – Spigolo Boccalate

Tour Germaine – Spigolo Boccalate

La météo est venu contrarier notre projet initial de gravir la barre des Ecrins avec Gab. Mais ce n’est que partie remise! Pour se consoler on se rabat sur une grande voie à la Tour Germaine, non loin de Bardonnecchia : le spigolo Boccalatte. La Tour Germaine est un édifice rocheux typiquement dolomitique : d’aspect ruiné au premier abord, le caillou s’y révèle excellent et l’escalade bien plaisante, homogène et variée dans le niveau que nous convoitons (5a max). Cette voie a été ouverte par deux génies italiens de l’escalade : Gervasutti et Boccalatte qui ont laissé dans les Alpes quelques traces de leur passage. Suite au reéquipement de la voie, l’itinéraire a pris un peu de liberté par rapport à l’itinéraire initial pour notre plus grand bonheur.

La journée commence par la fastidieuse remontée de l’éboulis. De quoi mettre en marche ses mollets! Nous voilà au pied des 250m de la Tour. Première grande voie pour Gab, curieux de ce qui l’attend. Une première longueur en IV permet de se mettre en jambe (et en bras) tranquillement. La suite est plus sérieuse : passage de 5 sur un magnifique rocher bien sculpté. Gab franchit tranquillement ces premières difficultés. Les longueurs se suivent et ne se ressemblent pas : passages dalleux, arête effilée, fissure à verrou : la totale! Un vrai plaisir… Et en deux bonnes heures, Gab en finit avec sa première grande voie. Yihaaa! Passé le rappel de descente, on rejoint rapidement l’éboulis bien plus agréable à descendre qu’à monter!

Pour ne rien gâcher nous terminons notre périple Haut Alpin sur une pizza et une glace italienne à Bardonnecchia. Merci Gab pour ses 3 belles journées!

Pin It on Pinterest