Cerces – Vallon de la Moulette – Voie des grands surplombs

Cerces – Vallon de la Moulette – Voie des grands surplombs

Changement d’ambiance après la grimpe tranquille de Freissinières hier : aujourd’hui l’objectif c’est d’aérer toute la quincaillerie indispensable pour les vieux terrains d’aventure. Pitons, camalots, coinceurs… Notre dévolu est jetté sur la voie des grands Surplombs au vallon de la Moulette dans les Cerces. Une voie ouverte par une équipe de 4 forts grimpeurs en 1961, dont Raymond Renaud, l’auteur du fameux éperon Renaud aux tenailles de Montbrison

nico dans la 5èle longueur

Pendant que nous grimpons, l'orage se ramasse tranquillement

Peu d’infos dans le topo Cambon (dont le tracé est d’ailleurs partiellement faux), sinon que la voie est rarement reprise, l’équipement léger et que c’était une des plus dures escalades des Cerces à la date de son ouverture. Exactement ce qu’il nous faut!

Départ depuis le Col de Buffère sous un soleil rayonnant avec en toile de fond une bonne partie du massif des Ecrins et du Queyras. Dur de croire aux orages annoncés en fin d’aprem, mais nous sommes en montagne!

La voie est à la hauteur des promesses du topo : relativement peu équipée et des pitons en place qu’on enlève à la main!! Le passage des grands surplombs est le clou du spectacle. Une longueur d’artif (ou 7b?) puis une traversée plein gaz juste au dessus du toit…  l’escalade est vraiment sympathique sur un rocher globalement sain. Comme la voie est peu parcourue, il faut quand même se méfier de se qu’on attrape.

A quelques encablures du sommet, nous prenons une petite averse de grésil… il reste 100m à faire : on file en corde tendue jusqu’au sommet (où quelques années avant après l’ascension d’Ayla j’avais oublié un magnifique altimètre, flambant neuf!). Les rappels par Ayla sont vites expédiés ainsi que le retour à la voiture.

Nous échappons de peu à la grosse saucée!

Freissinières – Escalade : Bonjour l’ambiance et Pilier de la Saint Jean

Freissinières – Escalade : Bonjour l’ambiance et Pilier de la Saint Jean

Avec Tibo, on part pour une petite journée d’escalade plaisir à Freissinières. Objectif : se faire plaisir en déroulant dans du 6a – 6b!
Les grandes voies de Freissinières sont idéales pour ça : un rocher excellent, onirique par endroit! Certaines longueurs n’ont rien à envier au Verdon…. La descente peut se faire tranquillement à pied. Avis aux amateurs : la grande falaise de Freissinières c’est aussi la première via ferrata de France (1986), rééquipée aujourd’hui et toujours très parcourue.

Notre choix aujourd’hui se tourne vers le pilier de la Saint jean et Bonjour l’ambiance, combinaison qui nous permet d’empiler une dizaine de longueurs et de sortir tout en haut de la falaise.

Ambiance délicieuse, avec juste ce qu’il faut de brise… Et pas un pelé sur la falaise… le pied!

Le pilier de la Saint Jean fait 120m et se parcourt en 4 longueurs ou 3 grandes. Il se descend en rappel mais il est aussi possible de rejoindre la vire centrale.

L1 : dépasser le premier relais pour faire relais 10m au dessus à droite. 40m, 6a

L2 : là aussi on a sauté un relais ce qui donne une belle longueur de 45m en 6b

L3 : le pas de 6c au départ, plutôt bloc puis un joli 5sup qui déroule.

La jonction avec le sentier n’est pas « tracé » : c’est du tout terrain, mélange escalade – jardinage mais jamais dur.

 

Bonjour l’ambiance. A part la première section en Vsup, tout est classe voire grandiose avec une mention spéciale pour les deux dernières longueurs digne du verdon (avec en plus des inclusions de silex). Le 7a est coriace en libre.

On a chinté le premier relais pour faire une longueur de 50m.

 

St-Guilhem-le-désert – La Cardaire

St-Guilhem-le-désert – La Cardaire

Photos du petit trip artif à Saint-Guilhem-le-Désert dans une belle petite face toute penchée.

La Cardaire : 180m, A2 et 6b obligatoire.

Le passage du toit sommital est probablement un des passages les plus aériens de toute la Côté d’Azur, sinon de toute la Méditerrannée. Parole!

Après un début un peu laborieux dans le bas de la voie (grimpeurs mous, cerveau lents, …) le haut de la voie nous offre un vrai moment de grâce, suspendu dans ce toit avec 180m d’azote sous les pieds!

Merci à Jo, plus habitué en ce moment aux chantiers poussièreux qu’aux belles falaises déversantes de m’avoir suivi dans ce plan!

Mitchka – Grand Pic de la Meije – But

Mitchka – Grand Pic de la Meije – But

Mitchka au Grand Pic de la Meije, la voie à la mode de l’été 2010! A peine terminée, cette voie équipée par Christophe Moulin en plusieurs étapes a connu de nombreuses répétitions et des commentaires élogieux. La première partie déjà équipée depuis plusieurs années se déroule sur la partie gauche de la face sud de la Meije, sous le glacier Carré. La partie fraichement ouverte se faufile dans le bastion sommital avant de rejoindre le point de jonction de l’ensemble des voies de la face sud (Pierre Allain, Vaches qui rippent, Dossier du Fauteuil).

Il nous fallait aller voir!

Première tentative avec Sylvain et Raph en cette fin de mois d’août.

Malheureusement cette essai ne sera pas transformé suite à une succession de facheux évènements : perte d’un chausson, section d’une des deux cordes, perte du topo. On n’a fait « que » la première partie jusqu’à la vire et on est sorti par la Pierre Allain pour quand même aller au sommet.

Cette première partie n’est certainement pas comparable au Grand Capucin n’en déplaise à Mr. Cambon mais tout de même très belle avec notamment deux longueurs magnifiques : le 7a et son bidoigt et le 6b avant la vire avec un bon dülfer des familles.

Malgré le changement de programme (les 7a du haut en grosses, je les sentais pas), on s’est régalé. La sortie par la Pierre Allain est vraiment classe et c’est toujours un grand moment que d’arriver au grand Pic.

Pour Mitchka la partie ne fut que courtement remise puisque nous parcourerons la partie supérieure une 15aine de jours plus tard avec Seb : deuxième tentative à Mitchka, Grand Pic de la Meije

Grand Capucin – O solé mio

Grand Capucin – O solé mio

Suite du trip avec la Vergeat…
Direction le mythique grand Capucin, passage obligatoire pour tout grimpeur-montagnard qui se respecte!
Petit biwouac au pied.
Je pars avec la galinette dans O Sole mio, le reste de l’équipe ne sera pas loin dans la Voie des Suisses.
Cette voie « O Solé mio », c’est une vraie perle! A part au début, les choix d’itinéraire ne sont pas très complexes : dans les fissures, et vaille qué vaille! Tout se déroule sans anicroche… Un relais un peu saturé mais rien de bien méchant à côté du joyeux bordel dans la voie des Suisses.

Nico dans o Sole Mio Grand Capucin

Dans O Sole Mio au Grand Cap

Martin en technicolor dans la voie des Suisses

Au sommet du Grand Capucin

Jady - ouné gran capuccino per favor!

Du sommet, nous traçons avec la galinette sans attendre les collègues coincés dans les bouchons de la voie des Suisses. C’est que la demoiselle à une benne à prendre!
Croyons leur faire gagner du temps pour la suite, je démonte le biwouac et plie leurs affaires (finalement ils redormiront là et me maudiront d’avoir tout plié!).
Pour ma part j’ai reçu un petit coup de fil de Sylvain qui veut faire le pilier Gervasutti le lendemain à la première benne. Du coup je reste bivouaquer au col du Géant. Toute la soirée j’attends les collègues de la Vergeat imaginant qu’ils viendraient rebivouaquer par ici. Je me prépare un bon gueuleton avec tout ce qu’il me reste comme bouffe : deux biscuits et quelques pruneaux. Ca me fait une curieuse petite soupe….

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