Voie du Pierrot – Tête d’aval

Voie du Pierrot – Tête d’aval

Après être allé vérifier en montagne que rien n’était entreprenable vue la quantité de neige tombée (40cm quand même!), on se « rabat » sur des projets en vallée. Seb n’est jamais allé à la Tête d’Aval, quant à moi j’aimerai explorer ce côté de la falaise.

Sur le papier, cette voie du Pierrot est bien appétissante : 550m, un tracé plutôt direct… La réalité est un peu plus décevante : 3 premières longueurs péteuses jusqu’à la vire puis pas mal de longueurs moyennes… Mais quand même une chouette ambiance et quelques très belles envolées (les 4 longueurs au dessus de la vire sont bien jolies et les longueurs finales aussi). En tous cas la grimpe se mérite, les cotations sont bien frappées et il ne faut pas mollir d’un point à l’autre! La section en Ao du haut passe bien en libre (7a). C’est d’ailleurs une des plus belles longueurs.

Bref un ensemble pas inoubliable mais que l’on ne regrette pas d’avoir parcouru même si ça ne vaut pas Ranxerox et les voies de ce secteur.

Voie de la Grand Mère

Voie de la Grand Mère

Avec le père Tibo, on profite d’un court créneau pour s’envoyer la voie de la Grand Mère dans le vallon de la Moulette au dessus de Monetier. C’est une jolie classique avec deux longueurs majeures en dièdre (L2 et L3). Le reste est plus commun mais bien sympathique quand même si l’on aime l’esprit serpentant des vieilles classiques. On a couplé certaines longueurs bien que n’ayant qu’un brin simple de 45m  : L2 et L3 (45m, relais à la sortie du dièdre sur un camalot 2 et un goujon de 12mm ou sinon sur le vrai relais 8m plus haut, en oblique à droite), L6 – L7 (45m), L9 – L10 (55m, départ facile en corde tendue). Les deux passages d’Ao passent bien en libre aux alentours de 6b/6b+.

Une bien belle promenade même pour Tibo qui ne sait plus la dernière fois qu’il a grimpé! Il nous aura fallu 2h30 pour en finir avec la voie de la Grand Mère. Nous sommes accueillis au sommet par quelques embruns, les Ecrins ont disparus dans la mélasse… Le temps s’est très nettement dégradé, on entend même tonner au loin… Filons! Comme nous n’avons pas pris de rappel, il faut sortir par le haut… cette option est bien pratique et pas longue puisqu’il faut un petit quart d’heure seulement pour en finir avec l’arête et rejoindre une bonne sente qui ramène vers le sentier d’approcheet la voiture en 3/4h de marche… on sera finalement épargnés miraculeusement par la drache!

Ranxérox – Tête d’aval

Ranxérox – Tête d’aval

Ca faisait déjà quelques années que je devais retourner finir cette Ranxérox de laquelle on avait été chassée avec Sylvain par une météo trop capricieuse à notre goût… On avait parcouru les deux tiers de l’itinéraire mais il manquait le plus beau. Cette fois c’est fait!

Aujourd’hui No stress météo, le bleu est de rigueur, il ferait même presque trop chaud…

Comme on a pas envie de se lever trop tôt avec Mathieu, on opte pour une technique qui peut nous faire gagner pas mal de temps : une corde de 60m et un brin de hissage.. Et effectivement ça nous a permis de coupler un paquet de longueurs et de s’offrir de belles envolées de 60m.. On a couplé L1 et L2, L3 et L4 (65m). L7 (7a) et L8 (6b+). L9 (7a) et L10 (6c). L11 (5a) et L12 (6a+). L13 (6b) et L14 (6b). L15 (6a) et L16 (6a). L17 (6a) et L18 (6b+).

Bref un bien beau voyage qui dépose un Mathieu complètement occis au dernier relais. Faut dire que pour une presque reprise, Ranxerox c’est pas trop mal!

Pointe de l’Aigle – Princesse de Feu

Pointe de l’Aigle – Princesse de Feu

Aujourd’hui grand saut dans l’inconnu avec Nico : on franchit le col du Galibier pour aller en Savoie!! Mais l’aventure extrême est de courte durée puisque si l’accès se fait par la Savoie, la pointe des Aigles est dans les Hautes Alpes. Il s’agit d’un beau bout de falaise de 250m qui surplombe directement le camp militaire des Rochilles. La proximité avec ce camp nous permet ce jour de réduire considérablement la marche d’approche puisque par la piste on vient se garer sous la paroi, à 10min de l’attaque… Un cinquantaine de bidasses sont là pour surveiller le véhicule. Parfait!

Grâce à la corde de 60m, on couple pas mal de longueur : L1 et L2 jusqu’au pied du toit. L4 et L5. L6 et L7. Pour de bien belles envolées. Le caillou est excellent, très abrasif… Le pas de 6c est vraiment très dur et très bloc… L’ensemble est vraiment bien plaisant avec une descente pépère de l’autre côté…

Une belle découverte, on reviendra pour les voies d’à côté!

Le Duc – Série limitée

Le Duc – Série limitée

Pour clore cette petite verdonnerie de 3 jours, nous partons un peu plus frais qu’hier en direction du Duc où nous voulons gravir Série limitée. On s’attendait à quelque chose de classe mais pas à si beau! Les premières longueurs jusqu’à L4 déjà bien sympathiques ne sont rien comparées au final. A partir de l5 c’est de la pure folie : un calcaire colorée, varié avec des gouttes d’eau monstrueuses, des bouts de colo, des sections dévers à bac et un final dans du gris ultra sculpté. Boudi, c’est trop pour nous! On n’en demandait pas autant! Malheureusement pas la moindre photo pour illustrer tout ça.

Avant de quitter le Verdon, je ne résiste pas à l’envie de me faire mouliner dans une voie depuis la route des Crêtes. Arno me mouline sur 100m dans Nécronomicon. On se sent bien seul tout en bas avec juste le Verdon et un peu d’air sous les fesses. Ca me motive pour remonter dare dare dans cette petite perle de 7a pas bien facile avec de bien précaires équilibres. La section clé est relativement courte et plutôt en fissure (bouchée par endroit) et le reste déroule un peu plus… Juste à côté, sur le pilier, le Gris qui tue a l’air encore plus joli. La prochaine fois!

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