Arrivée en catastrophe à Breuil pour Anais, Quentin, Raphi & Victor suite à un tunnel du Mont-Blanc fermé!! Il est 3h20 quand il gicle de la voiture et la dernière benne est à 3h15!! Pendant que je temporise les cabiniers italiens, la bande réussit à se préparer en un temps record de 2min! Et nous attrapons tous la dernière benne, à l’arrache complet! Mais ça passe
Je connais déjà une bonne partie de la bande rencontrée l’année dernière dans les Ecrins… et Anais fait déjà partie des habituées puisqu’on s’est vu encore cette hiver au cours d’une belle session popow dans le Queyras…
Pour cette fois l’idée est de gravir un 4000m. Ce we la plupart des refuges sont pris d’assaut : pas moyen d’avoir la moindre place au Grand Paradis ou dans le secteur du Mont-Rose et de toute façon, on est pas très motivé pour se retrouver avec la populace…
Je propose finalement à la troupe d’aller faire le Breithorn en dormant à Teodulo pour monter avant les alpinistes qui viennent à la benne. Bonne pioche!
La grosse boulette du jour sera l’oubli (ou le vol?) de la corde, dont je me rends compte après une heure de marche. Je repars en courant au refuge pendant que mes amis m’attendent au Klein Matterhorn… Pas de corde au refuge. Un mystère. Mais la gardienne me prête une corde, l’honneur est sauf! On repars du Klein Matterhorn avant toutes les cordées qui débarquent à la première benne…
L’ascension du Breithorn Occidental est sans difficulté, en très bonne condition et rendue magnifique par les 3cm de poudre tombées dans la nuit. Pas tout à fait rassasiés, on traverse jusqu’au Breithorn central juste parce que c’est trop beau! Entre les deux sommets, l’arête est vraiment effilée mais la bonne trace permet d’évoluer en sécurité. Le top!