Piz Bernina à ski

Piz Bernina à ski

On profite des toutes récentes chutes de neige pour aller se balader avec Seb dans l’Engadine à la frontière franco suisse. L’objectif est de monter au Piz Bernina, le 4000m le plus oriental des Alpes, depuis la capanna Boval. Malgré l’altitude modeste, les glaciers sont autrement plus dodus que dans les Ecrins et nous chaussons les skis dès 2000m. Pour rejoindre la voie normale du Piz bernina, nous franchissons le Labyrinthe, une zone assez tourmentée du glacier de Morteratsch. Nous sommes en territoire romanche : les noms et les sonorités des patronymes sur la carte sont assez fendards!

Le temps peine un peu à se dégager et le léger vent du nord maintient une atmosphère bien fraîche pour la saison… Du coup on se paye une petite sieste au Rifugio Marco et Rosa. 2h plus tard, on reprend la route du sommet par la voie normale en finissant par une sympathique arête neigeuse.

Descente moins bonne que ce que l’on espérait… Les conditions de neige ne sont pas idylliques et qui plus est un peu piégeuses. A deux reprises, dans les pentes sous le sommet, nous déclenchons des plaques de peu d’épaisseur mais suffisantes pour nous embarquer les skis. Une fine couche de neige roulée semble être la couche fragile. Plus la neige descend, plus ça s’alourdit mais on arrive à faire du bon ski jusqu’au plat qui mène à la cabane. Descente à pied de la cabane au parking de Morteratsch.

Bien content d’avoir découvert cette sympathique région!

Glacier Noir à ski

Glacier Noir à ski

Deuxième jour de découverte du ski de randonnée avec Jean Luc et Marie. On prend aujourd’hui la direction des Ecrins… Nous chaussons les skis dès la voiture, c’est pas désagréable. Très rapidement nous sommes rattrapés par un très agréable soleil avec un peu de clim’ qui descend du glacier, le tout sous un ciel bleu haut alpin. Des conditions parfaites! On remonte jusqu’au dessus du petit verrou qui sépare les deux branches du glacier histoire d’en prendre plein les mirettes! La beauté de ce lieu est vraiment scotchante tant pour mes compagnons du jour qui le découvre que pour moi qui ne m’en lasse pas!

A la descente dans le verrou encore gelé, on peaufine l’art du dérapage, une des bases indispensables du ski tout terrain! Ensuite c’est sur une moquette parfaite qu’on s’élance librement sur le large glacier noir. Quel bonheur! Et la neige reste plus correcte même dans le bas ce qui nous permet d’arriver après quelques coups de bâtons à côté de la voiture. Vive le ski!

Deux journées bien agréables en votre compagnie en tous cas, merci à tous les deux.

Col de Péas

Col de Péas

Aujourd’hui je retrouve Marie et Jean-Luc pour leur faire découvrir les joies du ski de rando. On se dirige vers le col du Lautaret. Horreur! Un nuage humide, tout droit venu de l’Isère semble scotché sur le secteur. De quoi pourrir une moquette ça! Du coup revirement de situation total, on part aux Fonds de Cervières. Le regel a été très bon cette nuit et malgré notre départ finalement tardif (8h), les conditions sont bonnes. On prend la direction du Col de Péas. Marie et Jean Luc découvrent la joie des conversions! Pas évident ce fichu mouvement! Tranquillement nous arrivons vers 10h30 au col ou un petit banc d’herbe nous attend. Nous laissons cuire une petite demi-heure cette belle moquette qui nous attends. L’occasion de profiter de ces instants privilégiés en montagne, tous seuls!

11h : c’est parti. La neige est revenue à point! Un régal de skier là dedans! Comme bien souvent en ski de rando, la descente est vite avalée… c’est sur on skie moins qu’en station mais quelle sensation de liberté! Nous déchaussons 2 fois avant de skier les 50 derniers mètres légèrement moins bons que le reste!

Bosse de la Momie

Bosse de la Momie

Les ambitions sont grandes aujourd’hui! Le Pic Coolidge par le couloir SE qui comme son nom l’indique nécessite de se lever bien tôt! C’est donc à 4h du mat’ que cet horrible réveil vient nous arracher de notre lit… Pfoudi. Une fois sur la partie haute du Glacier noir, on déchante un peu. Le regel n’a pas été excellent cette nuit et le couloir est déjà au soleil… C’est donc tout naturellement que nous nous octroyons une bonne petite pause pour entériner ce cuisant échec. l’occasion aussi de rebondir vers un autre projet. La Bosse de la Momie nous tend les bras. Son orientation ouest permet de l’envisager bien tard.

Il y a des jours comme ça où ‘ambiance permet vraiment de s’attarder en montagne. Pas un souffle d’air là haut. On est bien en tee-shirt. Nous passons 2 heures au sommet à attendre que la pente ouest se moquettise. L’occasion de refaire le monde entre 2 siestes!

Descente excellente jusqu’à la branche basse du glacier puis un peu collante… M’enfin bref.

Pic de Rochebrune

Pic de Rochebrune

Une belle équipe de voyageurs est réunie aujourd’hui pour se dégourdir la spatule sur la belle moquette Briançonnaise. Certains reviennent d’un stage vino rosso et prosciutto en Sardaigne, d’autres d’un séminaire tapas y cervezas à Madrid. Un objectif, un seul : taper des grandes courbes sur de la moquette à poil court… mais avant il faut monter. Les organismes peinent un peu à se mettre en route mais bien vite la magie de la montagne opère et tout se met en branle. Le second souffle nous conduit au sommet du Pic de Rochebrune où nous profitons bien peinard d’un panorama de rêve. Quelle vie!

Descente un peu bouletteuse dans le couloir puis on se pose pour laisser encore un peu de cuisson à cette belle moquette…. Enfin c’est le moment, on lâche les chevaux…. Jouissance! En finaudant un peu dan la forêt, le ski reste très correct jusqu’à quelques centaines de mètres de la voiture. Là, ces fichus tapis d’herbes nous contraignent à une sieste forcée… Dur, dur.

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