La Grave est un lieu mythique! Un domaine entièrement (ou presque) dédié au hors piste, un environnement (très) haute montagne qui conserve remarquablement bien la neige, un téléphérique romanesque et des itinéraires en pagaille qui conviendront à tous du freerideur de l’extrême au skieur contemplatif…

Voilà pour les ingrédients de base.

Rajoutez ensuite à ça une petite épaisseur de poudreuse primeur, quelques rasades de soleil et une bonne dose de bonne de bonne humeur et voilà la parfaite recette du bonheur!

Deux journées de rêve avec toute la bande des petits bolides (Ombeline, Jules et Henri) et des grands qui arrivent encore à les suivre (Fabrice, Christophe et Vincent)!!

Samedi, la ‘dreuse est là, 20 à 30 cm tombés dans la nuit. Seul hic : notre étoile se fait très timide… Conséquence :  la visibilité n’est pas des plus exceptionnelles mais les conditions de neige sont tellement bonnes que ça pardonne! De bon matin on s’octroie le grand privilège d’imprimer les premières traces dans les vallons. De quoi attaquer la journée sur de bonnes bases! La visibilité ne s’arrange pas mais finalement c’est peut être ça qui fait que y a pas grand monde, alors tant mieux! Ca nous permet de trouver toute la journée des zones vierges entre le Glacier de la Girose, Chancel et les Vallons. Bref on s’en met plein les gambettes jusqu’à la fermeture…

Dimanche, la journée démarre sous d’excellents hospices : le vent a complètement dégagé le ciel… Nous partons dans les premières bennes. Grâce au vent, toutes les traces de la veille ont été recouvertes par une poudreuse onctueuse : c’est reparti pour un tour! Avantage de taille par rapport à la veille : on y voit! Le paysage mais aussi le relief sous les skis : du coup tout le monde se lâche un peu plus et la poudreuse vole. Du velours. Les 2 runs du matin flirtent avec la perfection! Tout le monde à la banane! On aurait bien aimé jalousement être les seuls à profiter de cette or blanc, mais on est dimanche et il fait beau… Du coup ça bouchonne un peu pour remonter. Comme on doit s’arrêter tôt, on décide de finir en beauté en montant au top de la Grave (à presque 3600m) qui vient juste d’ouvrir puis on file vers la vallée (sans oublier la pause qui va bien au refuge de Chancel pour reprendre un peu de carburant). On arrive en bas just on time!

Et bien voilà, la poudre a parlé!

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