L’Aiguillas

L’Aiguillas

Quand la beauté s’invite dans le jardin… pourquoi aller la chercher plus loin! L’Aiguillas, la Tête de Gaulent… Nos montagnes locales… Gravées dans l’inconscient des Champcellouires! Celles qui l’hiver nous donnent l’heure et nous prive un peu tôt du pouvoir calorifique de notre étoile préférée! Celles qui nous rappellent qu’on est bien là, en bas et que là haut, c’est loin!!

Evidement quand on habite au pied d’une montagne comme ça et qu’on est un peu dérangé de la spatule, l’envie d’y glisser dessus vient naturellement! Mais cette montagne ne s’offre pas facilement… entre les vastes couloirs avalancheux du Gourenq, où l’absence de mélèze témoigne du passage fréquents de volumes de neige en mouvement et la sortie sommitale rocheuse, nécessitant un bon enneigement pour passer à skis, les bonnes conditions sont plutôt rares!

Et puis un beau matin alors qu’on y pense presque plus la montagne lance son invitation. C’est le jour!

Une fine équipe de 4 guides est improvisée. L’état de fraîcheur de certains membres de la cordée laisse un peu à désirer mais l’ensemble est à peu près fonctionnel! Nous savons tous que ce type de sorties entre potes guides peut paradoxalement assez vite dégénérer… esprit d’indépendance exacerbé, non-dits, compétition inconsciente, non respect des consignes… le cocktail peut-être parfois être explosif malgré le niveau de compétence.

Mais rien de tout ça aujourd’hui, l’ambiance est saine et détendue. Ceux qui en ont les capacités pulmonaires blaguent à la montée. Les décisions de prennent de façon fluide. Le manteau neigeux est d’une stabilité remarquable, après un épisode neigeux d’une 20aine de cm tombés sans vent, ce qui est assez rare!

Et l’accès au sommet qui laissait planer quelques doutes vus du bas se révèle plutôt facile! Nos 4 corps plus ou moins entamés s’échouent là haut sous un soleil printanier… Pas question de fuir illico vers le bas, on profite en tenue légère de la vue panoramisante et de l’indécente douceur qui règne dans les montagnes en cette fin de janvril.

Nous nous ferons un peu moins de politesses pour faire la trace à la descente qu’à la montée. Heureusement il y a largement de la place pour nourrir toute la meute dans ce vaste cirque du Gourenq! La suite en image…

Aiguillas Face Nord - Andiamo!Aiguillas Face Nord - Sylvain, stableAiguillas Face Nord - Ju à la besogneAiguillas Face Nord - A la montéeAiguillas Face Nord - Il maestroAiguillas Face Nord - Des conditions rudesAiguillas Face Nord - Dans la partie la plus raideAiguillas Face Nord - JuAiguillas Face Nord - MiamAiguillas Face Nord - SylvanoAiguillas Face Nord - Yann au télémarkAiguillas Face Nord - Duel télémark-ski

On sort pas du bois!

On sort pas du bois!

Dernier jour avec Ludovic. On va pas changer notre recette gourmande. Forêts pour la qualité de la neige, protégée du vent et pentes à moins de 30°, parfaites à skier avec cette neige préservée par le froid… En ratio plaisir/sécurité, on peut difficilement faire mieux.

Mon cerveau de guide en agitation permanente ne pourra quand même pas s’empêcher de chercher « encore mieux » que mieux. J’ai déjà identifié ce biais plus ou moins conscient dans mes prises de décision et celles de certains copains guides. L’envie de « sur-optimiser », de vivre et faire vivre l’instant parfait alors que d’autres plans, moins incertains sont déjà plus que très bien! La sensation de rareté nous conduit parfois dans ces travers…

En haut de cette pente, les incertitudes sont plus nombreuses que les 2 jours précédents et cela m’alerte. Tiens pourquoi tant de questions soudaines? Que sais-je vraiment de l’inclinaison de cette pente? De sa stabilité? Je sens que pour réduire ces incertitudes, je vais me coincer dans une non-stratégie qui consiste à aller voir et laisser la pensée rapide prendre les décisions… c’est le moment d’une pause! En reformulant tout ça et en discutant ensemble de la décision le choix nous apparaît simplissime : pourquoi descendre à l’ombre dans cette pente incertaine, avec obligation de devoir remettre les peaux alors que nous pouvons rester au soleil et skier en sécurité dans les bois que nous avons monté ce matin et éviter de rentrer trop tard pour Ludo qui a de la route? La défocalisation ça a du bon!

Le choix nous conviendra parfaitement tous les 2! On monte sous le Pic du Clocher versant Risoul. Petite pause au soleil à contempler les sommets autour de nous, dont le Mont-Orel, skié le même jour par mon cher acolyte. La descente sera largement à la hauteur de ses promesses et comblera nos désirs de poudre les plus enfouis (c’est mieux que de finir enfoui sous la poudre). Arrivés à l’altitude où nous devrions traverser vers la voiture, je propose à Ludovic de poursuivre la descente le plus bas possible… ce qui nous permet de faire encore 300m de très bon ski avant de gagner les chemins qui nous ramènent dans les premiers hameaux au dessus de Guillestre vers 1100m! Il y a longtemps qu’on avait pas skié aussi bas par ici!! Par la magie d’un ptit coup de stop nous regagnons la voiture facilement..

Merci à toi Ludo pour ton enthousiasme et ta confiance ces 3 jours! Et aussi pour les petites spécialités lorraines! A la revoyure!

Ca fait pas d’Méale!

Ca fait pas d’Méale!

Après notre belle entrée en matière d’hier, on reste sur les mêmes bases aujourd’hui! Les conditions sont parfaites en forêt, la qualité de la neige permet de faire du très très bon ski même dans les pentes faibles… donc aucune raison d’aller chercher du plus raide!!

Je propose à Ludo de découvrir le secteur de Crévoux, un coin farci de mélézins plutôt bien taillés pour le ski! La montée est magnifiquement hivernalesque. Les arbres sont copieusement plâtrés par la neige

Méale - Crévoux - Départ de Praveyral

Méale - Crévoux - Arbres plâtrés

Méale - Crévoux - Petite halte au soleil

Méale - Crévoux - Into the white

Non loin du Méale, la vue se dégage sur le fjord de Serre-Ponçon. La Norvège à une demi-heure de la maison, ça s’apprécie!

Méale - Crévoux - Vue sur Serre Ponçon

Méale - Crévoux - Vue sur Serre Ponçon

Vu les conditions, et comme Ludo me semble en forme, je lui propose une première descente côté Serre Ponçon. Le soleil et la première partie de la descente avec vue sur le lac sont très tentants! Excellente pioche jusqu’à la cabane où nous remettons les peaux pour rebasculer versant Crévoux.

Méale - Crévoux - Pas complètement pourrie cette descente

Méale - Crévoux - Pas complètement pourrie cette descente

Plus qu’à remonter 400m et déguster la petite forêt vierge qui nous attend en versant nord… et voilà une journée bien remplie qui se finit quasiment à la nuit!

Méale - Crévoux - Hokkaido-sur-Durance

Pow pow is back!

Pow pow is back!

Après un automne entre Jordanie et îles de Méditerranée, retour sur ces chères terres Hautes Alpines qui cette année se sont parées très tôt d’un épais manteaux blanc!! Pour l’occasion je retrouve Ludovic qui descend direct des Vosges dans l’espoir de faire voler la poudre pendant 3 jours… et les espoirs se sont largement concrétisés!!

Évidement, aller en montagne après d’intenses épisodes neigeux accompagnés de vents parfois tempétueux nécessite quelques précautions et de la rigueur dans le choix du terrain. Le filtre pour cette première sortie sera très basique, nous ne dépasserons pas les 30°. Encore faut-il que cette noble volonté se traduise concrètement sur le terrain et ne pas laisser l’ivresse de la poudre prendre les commandes ou rendre le pilote trop optimiste sur la stabilité de la neige!!

Bref, pas la peine de construire un plan trop alambiqué pour cette première journée. J’explique dans la voiture à Ludovic la façon d’aborder une sortie en ski de randonnée et en montagne de façon général : des éléments techniques certes mais aussi (et surtout?) humains!! Cette « sphère » humaine pas toujours facile à appréhender pour un « jeune » leader empêtré dans les détails du terrain faisant appel à des ressources et une lucidité intérieures parfois mises à mal en montagne, et qui peut gonfler, gonfler, gonfler au point d’occulter beaucoup d’éléments et conduire à des décisions malheureuses… Connaître et identifier les facteurs inconscients qui peuvent orienter nos prises de décision, instaurer une communication efficace au sein du groupe, gérer l’incertitude sans partir en quête de certitudes, etc, etc…Je sens que Ludovic est sensible à ce discours et a déjà pris conscience de tout ça au cours de précédentes expériences!

Ludo est en Splitboard. Littéralement une « planche qui se coupe ». Un Snowboard qui se divise en 2 skis pour la montée. De la belle mécanique, un peu lourd à la montée, pas toujours évident à manipuler dans les sections raides. Mais une récompense magnifique à la descente quand les conditions sont là comme aujourd’hui!

Aujourd’hui nous grimpons sur la crête de la Lauze en bordure de la station de Puy-St-Vincent encore fermée, dans une solitude quasi totale. La météo comme bien souvent chez nous est meilleure que prévue et c’est au soleil que nous finissons la montée. La descente dans les bois, vierge de traces, sur une poudre tassée en profondeur mais parfaitement légère en surface nous colle un sourire béat à la face! Parfaite entrée en et dans la matière!

Crête de la Lauze - Que bellissimo!

Crête de la Lauze - A la montée

Crête de la Lauze - Sur la crête

Crête de la Lauze - Et le Pelvoux sort de son nuage doucement

Crête de la Lauze - C'est partiCrête de la Lauze - Yallah

Crête de la Lauze - Dans les bois

Crête de la Lauze - Ce fut bon!

Crête de la Lauze - Et Msieur le Pelvoux nous montre son nez!

Gran Paradisio et Monte Rosa

Gran Paradisio et Monte Rosa

Il y a 3 ans, avec Yann et sa sœur, nous foulions ensemble la plus grande bosse blanche européenne

Cette année, Yann revient accompagné de quelques collègues de travail : une joyeuse équipe franco-helvétique qui respire bon la convivialité!

Notre projet sur le papier se découpe en 2 temps : un galop d’essai au Grand Paradis suivi si tout va bien le we suivant de l’ascension du Mont-Blanc… La montagne et les guides en décideront un peu autrement!

Un Grand Paradis en bande organisée : le hold-up!

Pour ce premier acte, je suis accompagné par Sylvain pour tenter de dompter la fougue de cet équipe affûtée! Dès le départ le ton est donné : les présentations ne sont même pas faites que j’ai déjà dans la main une bouteille de gentiane, prometteur!! La montée à Vittore Emmanuel est expédiée à bon train au rythme des papotages…

Grand Paradis - La montée au refuge

Les grands oracles météo n’étant pas très optimistes pour le lendemain, le refuge n’est qu’à moitié plein, on s’en plaint pas! Et qui sait avec un peu de chance on aura peut-être une belle fenêtre de tir!!

Réveil de bonne heure et terrible constat : le beau temps est en train de s’installer… Pas le choix, nous devrons donc y aller! Avec Sylvain, nos craintes sur la vitesse du groupe s’avère juste : tout le monde monte vite, nous allons devoir batailler!

Plus on monte, plus il fait beau. Notre foi dans les oracles est totalement atteinte. Heureusement le groupe sait faire face à cette terrible épreuve et reste soudé.

Grand Paradis - Le beau temps se met en placeGrand Paradis - Pas vilain

Ce qui devait arriver, arriva : à force de monter, nous nous rapprochons du sommet. Cette tempête de beau temps imprévue nous déstabilise au plus haut point.

Grand Paradis - La cordée de SYlvain en termine presque

En plus, ce qu’il y a de terrible avec ces journées à la météo aléatoire, c’est qu’on se retrouve avec une ambiance nuageuse totalement exceptionnelle. Pas facile à gérer tout ça!

Grand Paradis - Pas vilainGrand Paradis - Pas vilain

Sur l’arête, l’ambiance change radicalement. On passe d’une tranquille marche glaciaire au parcours d’un balcon quelque peu aérien!! A peine le temps d’avoir quelques hésitations que nous sommes tous là haut, ensembles et pas mécontents de notre petit hold-up!

Grand Paradis - Les derniers mètres

Une petite pause thé-vin blanc syndicale à la descente… puis nous filons vers la vallée où nous attends un bon petit resto.

Grand Paradis - Pause vin blanc de rigueur

Acte 2 : notre mont sera finalement Rose!

La semaine après le Grand Paradis, je guette la météo quotidiennement. Notre projet initial est de gravir le Mont-Blanc par la voie normale en 2 jours. Le timing de cette ascension en 2 jours ne permet pas de franchir le couloir du Goûter de bonne heure. Après un petit coup de froid, les températures remontent en flèche cette semaine avec un pic de chaleur le jour projeté de notre ascension… Petit conseil de guerre entre guides : nous décidons de nous enlever cette grosse épée de Damoclès et d’aller du côté du Mont-Rose. Notre groupe ne connaîtra donc pas le plaisir du sprint sous la mitraille du Goûter avec un guide hurlant les yeux exorbitées par le stress! Nous devrons à la place nous contenter des antipastis de Citta di Mantova et des formes ondoyantes des grands sommets neigeux du Mont-Rose…

Pour cette virée, quelques changements dans l’équipe, Denis n’est pas là mais Romain le remplace! Et chez les guides, deux nouvelles recrues made in Hautes Alpes, Charles et Mathieu.

La montée à Citta di Mantova permet d’attaquer la journée sans trop stresser par 1500m de dénivelé en téléphérique… Petite originalité de la bande pour ces 2 jours : avec Yann et Christophe nous serons à skis, quasiment les seuls à utiliser ce moyen de locomotion en ce moment!

Le confort et l’accueil des refuges italiens sont appréciés par tous, nous guides les premiers. Il nous faut jongler entre l’apéro avec notre groupe et celui avec les gardiens du refuge. Un métier exigeant à tout instant où le moindre relâchement peut avoir des conséquences dramatiques…

Départ en fanfare ce matin. La météo ne nous fera pas de farces comme la semaine dernière!! Il fait seulement beau comme prévu! Du côté de l’équipe, rien n’a changé : un train d’enfer à peine impacté par le manque d’oxygène!

Mont-Rose - Ski - La cordée de Sylvain

Yann, Christophe et moi sommes sur nos planches que l’on croyait rangées jusqu’à l’hiver prochain!

Mont-Rose - Ski - Yann et Christophe devant le Lyskamm

La vue sur tous les grands sommets du Valais est démente… Ils paraissent presque minuscules vus d’ici.

Mont-Rose - Ski - Tous les grands du Valais sont là!

Nous nous retrouvons dans un timing parfait tous ensemble (et seuls!) au sommet de la pointe Zumstein, miraculeusement épargnée par le vent… Encore un bon moment de bonheur pour la team PIASIO!

Mnt-Rose - Ski - La team au sommet de la pointe ZUmstein

Ambiance à la descente de la Zumstein…

Mnt-Rose - Ski - Descente de la pointe ZUmstein

Nous passons par la cabane Margherita pour s’abriter quelques minutes puis nous nous séparons… Avec Yann et Christophe nous filons à skis vers la Pyramide Vincent. Avec le vent et le froid la neige n’a pas décaillé en haut mais comme elle est parfaitement lisse, elle se skie facilement. Quelle joie de se laisser glisser dans ce cadre hors norme!!

Nous remontons rapidement vers la Pyramide Vincent d’où nous attaquons une belle descente jusqu’au téléphérique…

Mont-Rose - Ski - Yann à la pyramide Vincent

Glisse tranquille…

Mont-Rose - Ski - Qu'il est bon de se laisser glisser!

La moquette est de la partie!!

Mont-Rose - Ski - Pour qui la belle moquette?

Mais que regardent ces deux là?

Mont-Rose - Ski - Mais que regardent ces deux là?

Ahhhh! Un sérac!

Mont-Rose - Ski - Ahhhh! Un sérac!
Mont-Rose - Ski - Yann et Christophe sous le sérac

Avant de plonger dans le couloir qui nous ramène skis au pied jusqu’au téléphérique, on raye un champ de moquette XXL.

Mont-Rose - Ski - C'est l'été pas de doute!

Les collègues à pied descendent bon train aussi et nous voilà à midi tous de retour à Staffal pour profiter une dernière fois ensemble de la gastronomie italienne.

Patrice, Yann, Christophe, Jordi, Denis, Romain, Jérémy : merci à tous pour votre confiance et pour ces bons moments de convivialité!! On remet ça quand vous voulez!

Mont-Blanc à ski

Mont-Blanc à ski

Jody m’appelle à la rescousse pour guider une bande de joyeux lurons Belges au sommet du Mont-Blanc… Et comme tout ces gugusses préfèrent glisser sur la montagne skis au pied que de marcher des heures à la descente, c’est avec les planches que nous le tentons!

Nous passons par la voie historique des Grands Mulets qui est l’itinéraire classique à ski… en évitant bien sûr à la montée les séracs du Petit Plateau en passant par la très esthétique arête nord du Goûter. Une ascension qui se mérite avec plus de 1700m de dénivelé dont une partie skis sur le sac. Mais il en faut plus pour effrayer la bande qui heureusement a pris le soin de s’acclimater les jours précédents…

Bilan des courses, tout le monde arrive au sommet (même les guides) par une météo de rêve sans un pet de vent et des températures presque inquiétantes pour une fin mai!!

La descente à ski n’a rien à voir avec la longue bavante de l’été mais demande quand même de la ressource entre les cuisses fatiguées par la montée, l’altitude et les « petites » remontées à la fin!!

 

 

Mont-Blanc - Ski - La jonctionMont-Blanc - Ski - La jonctionMont-Blanc - Ski - L'itinéraireMont-Blanc - Ski - Levé de soleilMont-Blanc - Ski - Fin de l'arête nord du DômeMont-Blanc - Ski - ContrastesMont-Blanc - Ski - Si prêtMont-Blanc - Ski - Grand PlateauMont-Blanc - Ski - Quelques séracsMont-Blanc - Ski - Sous les séracs du Petit Plateau

We ski de rando

We ski de rando

2 jours placés sous le signe de l’improvisation avec Seb et Oxo venus du Vercors pour approfondir un peu la question du ski de randonnée qu’ils pratiquent en dilettante chez eux… Nous avons décalé d’une journée et nous avons bien fait, et pour cause! Hier, il drachait copieusement en montagne avec donc de la poudre en haut!

On part en direction des Fonds de Cervières pour trouver notre bonheur poudreux… Un nuage farceur aura raison de la motivation de la plupart des skieurs du secteur ce jour là. Faut dire qu’à la montée, on passe du grand bleu au grand blanc, pas très encourageant… On croise même un groupe de skieurs qui skient presque en se tenant la main pour pas se perdre!

Sous le sommet du Grand Vallon, nous sommes à l’abri du vent, je propose à Seb et Oxo de temporiser et d’attendre l’éclaircie… bonne pioche, après une demi-heure de patience, nous sommes récompensés, et grassement!

Nous en serons quittes pour un deuxième run! Les images…

Cime du Grand Vallon - En avantCime du Grand Vallon - Le nuage qui nous joue des toursCime du Grand Vallon - SignaturesCime du Grand Vallon - BanzaïCime du Grand Vallon - Yihah!
Cime du Grand Vallon - Frais le vent!Cime du Grand Vallon - La rencontreCime du Grand Vallon - Pas mal ça!

Le lendemain, malgré quelques séquelles de nos 1200m de la veille, le Vercors est toujours chaud pour une belle balade. Nous partons nous rincer l’œil sur le glacier Noir, un secteur vraiment parfait pour s’imprégner de l’ambiance haute montagne, à l’abri du vent! Pas de performance aujourd’hui, on profite tout simplement de cette belle montée pour bavarder et juste admirer en silence les grandes faces nord du massif…

Un ptit casse dalle pépère au bout du Glacier et on file vers le Pré de Madame Carle… du ski dans la carte postale!IMG_4979IMG_4986IMG_4988IMG_5005IMG_5011

 

 

 

 

Hold-up à Chateaurenard

Hold-up à Chateaurenard

Un premier mai atypique qui démarre avec 5cm de neige à la maison! Pierre est venu pour skier, c’est pas pour lui déplaire! Les malheureux vendeurs de muguet sur la route devait l’avoir un peu plus mauvaise!

Comme prévu par les saint-oracles, il a neigé et il neige encore. Sur la route de Saint-Véran, 10cm puis 20cm en arrivant à Pont-Lariane… ça s’annonce pas trop mal cette affaire! Quasiment personne du coup à Pont-Lariane aujourd’hui, forcément vu les conditions, ça calme un peu les ardeurs!

On monte d’abord au Col Longet avec une visibilité plutôt limitée!! Puis on bascule versant sud pour rejoindre le Pic de Chateaurenard… 30cm de fraîche au compteur, ça brasse un peu, d’autant que le vent sur le versant sud a bien maté la neige. Bref, tout ça nous occupe la matinée.

Couloir Nord de ChateauRenard - Visi plutôt limite au sommet

Pendant qu’on s’équipe et qu’on grignote, le soleil commence à percer à travers les nuages, on en demandait pas temps! Du bon hold-up en perspective!

On aborde prudemment l’entrée du couloir. Les sensations sont bonnes, pas d’indice d’instabilité préoccupant. Ensuite c’est l’orgie totale, la poudre nous vole dans les narines et on peut lâcher les cheveaux… le kif!

Couloir Nord de Chateaurenard - La grande boucherieCouloir Nord de Chateaurenard - Miam miamCouloir Nord de Chateaurenard - On peut tout lâcherCouloir Nord de Chateaurenard - Dégustation

Pas une miette à jeter, on savoure chaque virage jusqu’à la voiture, comblé par ce petit hiver qu’on a bien optimisé!

Couloir Nord de Chateaurenard - Parfait jusqu'en bas

Merci Pierrot d’avoir adhérer à 200% au style du guide et aux programmes improvisés! A la revoyure!

Cornivier et Sagnes Longues

Cornivier et Sagnes Longues

Quand météo france t’annonce du maussade et que tu te réveilles sous le grand bleu, ça fait plaisir!

Aujourd’hui on part comme d’habitude sans programme vraiment défini. Pierre me demande même plus le programme! On va roder dans le secteur des Sagnes Longues pour voir ce qu’on peut tricoter par là bas.

Nous montons d’abord vers le Cornivier qui s’impose comme une évidence! On profite de la vue et du ballet des nuages!

Cornivier - Le Viso joue à cache cacheCornivier - La nebia

Deux traces nous précèdent dans le premier couloir qu’on descend mais ça laisse de la place et la neige démente!

Cornivier - Premier runCornivier - Premier runLe Cornivier, un potentiel certain

On repeaute pour un deuxième run dans un couloir vierge toujours sur le Cornivier qui tient largement ses promesses! On prolonge le plaisir en skiant le plus bas possible!

Cornivier - Deuxième run dans un couloir vierge

Cornivier - Dans le couloir vierge

Cornivier - Pas vilain tout ça!

Forcément après une pure descente, on en veut encore! Du coup on remet le couvert, direction les Sagnes Longues, initialement pour le petit couloir nord… mais celui-ci vient d’être skié, la poudre fume encore!! Finalement je motive Pierre pour pousser un peu plus loin jusqu’au couloir NW… les efforts seront récompensés avec une descente parfaite du sommet à la voiture!! on en demandait pas tant!

Sagnes Longues - Couloir NWSagnes Longues - Couloir NW - des conditions pour se lâcherSagnes Longues - Couloir NW - Miam miamSagnes Longues - Couloir NW - des conditions pour se lâcherSagnes Longues - Couloir NW - Sous le couloir toujours très bon!Sagnes Longues - Couloir NW - Sous le couloir toujours très bon!

Là dessus il nous reste plus qu’à farnienter tranquillement le reste de la journée!

Grand Beal

Grand Beal

Première des 3 journées de ski avec Pierre en provenance directe d’Auvergne, surmotivé pour tâter du bon ski après une saison pas aussi bonne qu’espérée! Ca tombe bien, de la neige ici il vient d’en tomber et le beau temps revient!

Je propose à Pierre d’aller faire un tour dans un secteur bien sauvage à cheval entre Queyras et vallée de la Durance, le vallon de Pra-Reboul. A cette saison, la sanction pour accéder à la partie haute du vallon est bien moindre qu’en plein hiver puisqu’on se gare au terminus de la route, à 1950m, juste après le clot du Villan, là où démarre la neige, sans passer par les kilomètres de piste forestière. Impeccable!

Les conditions sont atypiques pour la saison. Il a bien reneigé, avec beaucoup de vent et le froid maintient des conditions hivernales… prudence donc!

Les conditions sont atypiques pour la saison. Il a bien reneigé, avec beaucoup de vent et le froid maintient des conditions hivernales… prudence donc!

On monte à bon train en direction du Beal sous un ciel azur sans la moindre imperfection! Une journée normale dans les Hautes Alpes quoi!

Beal Traversier - La montée c'est dur

Le Beal nous appraît dans toute sa majestitude, tel un monstre géant prêt à nous avaler… enfin on espère pas quand même!

2017Beal Traversier - Le Beal prêt à croquer Pierre

Beal Traversier - Le Beal dans toute sa splendeur

Nous montons d’abord au col juste à côté du Béal, pour jeter un oeil juste et voir s’il n’y a pas quelques bons moments à prendre en versant sud… et pour remettre mon Auvergnat sur de bons rails avant le couloir! Bonne pioche. Nous profitons de 300m de poudre à usage unique encore bonne pour nous mais probablement croûtée dès le lendemain, c’est le printemps quand même!

Beal Traversier - Première descente versant sud

Beal Traversier - Première descente versant sud

Après ce petite amuse bouche, on se dirige vers notre morceau du jour. La montée dans le couloir est bien facilitée par la qualité de la neige, une bonne poudre densifiée où la chaussure enfonce sans peine.

Beal Traversier - Dans le couloir

Nous finissons à pied les 50 mètres qui sépare du sommet avec une vue qui récompense bien cette débauche d’énergie!

Beal Traversier - La traversée sous le sommet

Beal Traversier - Pas degueu la vue

Quelques beaux virages sur la pente suspendue

Beal Traversier - Premiers virages sous le sommet

Puis on enchaîne sur le couloir en conditions excellentes.

Beal Traversier - Bibi dans l'coulor

Beal Traversier - Pierre dans le couloir

Beal Traversier - Sortie du couloir

Sur le reste de la descente on alterne de bonnes sections de poudre avec des zones un peu plus piégeuses, c’est là qu’on apprend le ski!

Beal Traversier - Sous l'oeil de la bête

Beal Traversier - De la bonne

Beal Traversier - Bon ça!

Raid à ski – Queyras

Raid à ski – Queyras

L’an dernier, François, Tom et Laurent était venus pour 3 jours de ski de randonnée entre Lautaret et Cerces. Le créneau météo que nous avions eu était pour le moins intéressant avec de la neige rouge à tous les étages et des passages de cols légèrement chahutés!

Cette année nous visons encore les Cerces mais par le versant Mauriennais. Le créneau météo s’annonce nettement meilleur que l’an dernier… mais à la dernière minute, les saint-oracles prévisionnistes retournent leurs vestes, les saligauds! Branle bas de combat, on va pas se laisser abattre! Direction le Queyras où la fenêtre météo semble grande ouverte. Un bon rab de route pour les 3 lascars venus de Paris… mais ce revirement remet notre deuxième Laurent dans la course (from Massilia).

Jour 1 : Refuge de la Blanche par le Pic de Chateaurenard et le Traversier

Après le Pic du Demi l’an dernier non loin du Pic Ombière, on va passer deux nuits au Refuge de la Blanche pour rester dans notre thématique houblonneuse!

Pour compenser le temps passé aux préparatifs, on monte par les remontées de Saint Véran ce qui nous permet d’accéder à moindre frais au Pic de Chateaurenard, pour un p’tit casse croûte à 3000m!

Après un mini-run de chauffe, on remonte au Pic Traversier. Notre horaire un peu décalé nous permet d’être bien tranquilles là haut.

Raid ski Queyras - Pic Traversier

Malgré notre horaire un poil tardif la neige est encore excellente sur cette face SW. Dans les derniers 100m avant la route ça vire quand même un peu au ski nautique!

Raid ski Queyras - Pic Traversier - Bonne neige malgré l'horaire tardifRaid ski Queyras - Pic Traversier - Pause contemplative

Remontée tranquille jusqu’au Refuge où nous profitons de la terrasse encore inondée de soleil pour quelques petites tournées de cervezas pas volées. De quoi se mettre bien pour la sieste!

Jour 2 : Tour des Toillies

Bon on peut pas dire que les saint-oracles prévisiologistes nous aient complètement mentis aujourd’hui… mais quand même ils ont été un peu optimistes. Rien de catastrophique pour nous, et puis faut dire que comparé à l’an dernier, on a de la marge!!

Notre objectif du jour, le tour des Toillies, cette pyramide rocheuse élancée qui règne sur le vallon de la Blanche, une sorte de mini Cervin! Pour ça il nous faudra passer le Col Blanchet, skier en Italie, remonter au Col de la Noire et finir par une descente sur le refuge.

Nous trouvons notre rythme de croisière pour monter au Col Blanchet pendant que Lolo fait du fractionné.

Raid ski Queyras - Tour des Toillies - Sous la Tête des ToilliesRaid ski Queyras - Tour des Toillies - Arrivée au Col Blanchet

Du col Blanchet, nous plongeons en Italie. Evidemment, la neige n’a pas décaillé aujourd’hui… ça secoue un peu les chaussettes. Mais le manteau neigeux est relativement lisse dans ce secteur, et la pente tranquille ce qui permet de faire du bon ski quand même.

Raid ski Queyras - Tour des Toillies - Ski en Italie

On skie jusqu’au lac d’où on attaque la remontée vers la France par un couloir un peu raide que nous franchissons skis sur le sac (sauf lolo qui en profite pour expérimenter les conversions chaussures serrées!). Nous sommes doublés par un mirage italien surgit de nulle part et qui disparaîtra aussitôt. Unique rencontre humaine de la journée autour de la Tête des Toillies.

Raid ski Queyras - Tour des Toillies - Petite remontée de couloir

Belle ambiance dans ces grands espaces à cheval entre l’Italie et la France. Nous surprenons un malheureux lagopède qui décampe encore plus rapidement que l’italien. C’est bien beau tout ça mais où sont les italiennes?

Raid ski Queyras - Tour des Toillies - Près des lacs frontaliers

Nous amorçons une longue traversée-remontée vers le Col de la Noire. Emporté par l’élan, je fais faire à mes compagnons un petit crochet supplémentaire… Nous atteignons finalement le col où le vent s’est bien levé! Dépeautage sportif qui n’est pas sans rappeler celui de l’an dernier au Col du Chardonnet!

Le descente jusqu’au refuge est excellente alternant poudre tassée et poudre ramenée par le vent. Une bonne omelette et une bière, rien de tel pour se remettre d’une journée dans la montagne!

Jour 3 : Col de la Noire – Tête du Longet – Saint Véran

Ce matin au réveil, la météo est grandiose! Le programme n’est pas vraiment calé! J’ai plusieurs idées d’exit plus ou moins gourmandes. Finalement nous partons sur l’option la plus ambitieuse en dénivelé… mais nous serons récompensés à la hauteur des efforts par du ski 4 étoiles et des paysages de carte postale!

Raid ski Queyras - Tête du Longet - L'équipe au départ

Nous attaquons par une petite montée de chauffe de 450m jusqu’au Col de la Noire dans une ambiance bien moins hostile qu’hier!

Raid ski Queyras - Tête du Longet - Lolo et son rythme régulier!Raid ski Queyras - Tête du Longet - Toillies toujoursRaid ski Queyras - Tête du Longet - Arrivée au Col de la Noire

De là l’idée est de skier en direction de l’Ubaye avant de remonter sur la tête du Longet. La première descente de 500m est un vrai festival de moquette à poil soyeux! De quoi se mettre d’humeur légère de bon matin.

Raid ski Queyras - Tête du Longet - Ski dans le grand largeRaid ski Queyras - Tête du Longet - Dans la carte postale!Raid ski Queyras - Tête du Longet - Moquette du matinRaid ski Queyras - Tête du Longet - Moquette du matinRaid ski Queyras - Tête du Longet - Moquette du matin

A présent nous sommes au fond du trou. Nous n’avons d’autre choix que de remonter la pente jusqu’à la Tête de Longet, notre porte de sortie. Le soleil cogne aujourd’hui, heureusement une petite brise climatisante descend dans notre vallon… Nous tombons aussi sur une source d’eau providentielle qui nous sauveras d’une déshydratation annoncée!

Raid ski Queyras - Tête du Longet - Longue remontée vers la tête du LongetRaid ski Queyras - Tête du Longet - Longue remontée vers la tête du LongetRaid ski Queyras - Tête du Longet - Longue remontée vers la tête du Longet

Lentement mais sûrement, fidèles à notre rythme de croisière, nous grignotons pas à pas les mètres qui nous sépare de notre sortie. Au détour d’une conversion on se rend compte soudain qu’on est arrivé! Ca fait plaisir!

Raid ski Queyras - Tête du Longet - Finito!Raid ski Queyras - Tête du Longet - La team (moins Laurent)

La suite s’annonce plus réjouissante : une descente de 1300m dans le vallon du Longet où du très bon ski nous attend alternant poudre tassée, moquette et neige transformée! Ca fait du bien de se dérouiller la spatule après une longue montée!

Raid ski Queyras - Tête du Longet - Laurent dans la poudre tasséeRaid ski Queyras - Tête du Longet - Y a de la place!Raid ski Queyras - Tête du Longet - Ski en bandeRaid ski Queyras - Tête du Longet - Tout bonRaid ski Queyras - Tête du Longet - On trouve même un peu de poudreRaid ski Queyras - Tête du Longet - On trouve même un peu de poudreRaid ski Queyras - Tête du Longet - On trouve même un peu de poudreRaid ski Queyras - Tête du Longet - On trouve même un peu de poudreRaid ski Queyras - Tête du Longet - Excellent jusqu'en bas!

En bas du vallon nous rejoignons la piste de ski de fond qui ne fait pas que descendre (!)… je file récupérer la voiture à Molines pendant que la bande m’attend au Cros un bon Coca à la main! Une journée qui se mérite!

Un grand merci à tous les 4 pour votre souplesse (logistique j’entends!) et pour votre adhésion à mon fonctionnement artisanal (au sens noble du terme, bien sur). C’est pour moi la plus belle façon (et la plus sûre accessoirement) de pratiquer ce métier! Rendez-vous l’année prochaine, Adèle n’a qu’à bien se tenir!

Maït d’Amunt et Pelvas

Maït d’Amunt et Pelvas

Dernier jour de ski avec Max. Après 2 journées excellentes on finit dans la lancée par 2 très bonnes descentes dans le secteur d’Abriès.

Départ tranquille à l’ouverture des remontées d’Abriès complètement désertifiées! On gagne à moindre frais le fond du vallon d’Urine puis le Col. Max à la grosse caisse aujourd’hui et en profite pour se faire pousser un peu le cardio. 239 dit la montre! Heureusement c’était les calories!

Du col, j’aperçois la face NE du Pelvas que je n’avais pas mis au programme mais qui pourrait être un bel objectif pour aujourd’hui. En plus une bonne trace est déjà faite et la neige semble bonne. Max est tout de suite chaud!

Belle montée skis sur le sacs avec une neige prometteuse. On s’arrête 50m sous le sommet sur une excellente plateforme de pique nique. La suite au dessus ne me paraît pas envisageable sans un minimum de matériel!

Pelvas - Couloir NE - En avant!Pelvas - Couloir NE - Au milieuPelvas - Couloir NE - La montée se mérite

Bonne descente sans ce couloir resté en neige froide, on peut se lâcher sous l’oeil du Viso!

Pelvas - Couloir NE - Sous l'oeil du maestroPelvas - Couloir NE - Sous l'oeil du maestroPelvas - Couloir NE - On peut lâcher un peuPelvas - Couloir NE - Très bon!Mait-d'Amunt - Fin du couloirMait-d'Amunt - Fin du couloir

Nous voilà en jambe pour la suite! La journée est magnifique, ça serait dommage de ne pas en profiter! Je propose à Max de monter à la Maît d’Amunt pour descendre dans la face NW, une des très belles descente du Queyras.

La remontée est magnifique. Derrière nous le Pelvas que nous venons de skier, le Viso bien sûr, maître des lieux et 2500m sous nos spatules la plaine du Pô qui se bat avec la grisaille! Qu’on est bien sur notre perchoir!

Mait-d'Amunt - Belle vue sur le Pelvas Mait-d'Amunt - Fin de la montée à la Maît Mait-d'Amunt - Max heureux Mait-d'Amunt - Max heureux

Max savoure ces moments a leur juste valeur! Je suis heureux de contribuer à son bonheur (et au mien au passage!)

Après 100m avec un peu de relief nous retrouvons de la bonne poudre tassée. Je laisse le soin à Max d’ouvrir la voie et de déguster ce petit cadeau de la Maït! Rien à jeter jusqu’en bas!

Mait-d'Amunt - Cherchez le skieur Mait-d'Amunt - Excellent! Mait-d'Amunt - Excellent! Mait-d'Amunt - Tout bon jusqu'en basMaît d'Amunt - Très très bon!

Merci à toi Max de m’avoir suivi (presque) aveuglément, de m’accorder toute la confiance et la liberté pour composer au mieux avec la montagne!

Pointe des Marcelettes

Pointe des Marcelettes

Toujours avec Maxence aujourd’hui et toujours dans le Queyras, une vraie base pour le ski de randonnée! Après la moquette d’hier au Pic du Cros, je lui propose aujourd’hui de partir à la recherche d’une autre sorte de neige à la Pointe de la Marcelette. Grâce à une précieuse informatrice je sais que les espoirs d’y trouver des restes de poudreuse sont bons!

Et de toute façon, rien que la montée à la Marcelette vaut son pesant de cacahouètes

Pointe de Marcelette - Une belle chenille sur l'arête

Pointe de Marcelette - Notre informatrice!

Pointe de Marcelette - Fin de la montée pour Maxence

La montée au sommet se mérite mais est récompensée par un panorama bien classe et une pause sandwich dans de l’herbe à l’abri du vent! Pas pire! Moments sympathiques partagés en bonne compagnie.

J’opte pour une descente dans un des couloirs de la Marcelette où nous sommes sur une partie précédés par Marie et son client. Quelle terrible punition que de devoir skier dans les traces des autres!!

Pointe de Marcelette - Superbe

Pointe de Marcelette - On boude pas le plaisir

Pointe de Marcelette - Très bon

Pointe de Marcelette - Déjà un peu raide là!

Pointe de Marcelette - On rejoint les traces de nos prédécesseurs

Pointe de Marcelette - Poudre tassée au pied des couloirs

Allez faut tenir bon, demain on remet ça!

Découverte du ski de randonnée

Découverte du ski de randonnée

Changement de secteur et changement de délire! Après 3 jours dans les Cerces avec une bande bien sympathique, je retrouve Maxence qui profite de ses vacances dans le secteur pour découvrir le ski de randonnée. Pour cette première journée nous allons traîner nos spatules dans le secteur de Brunissard, un coin qui regorge de possibilités!

Nous partons pour une rando loin des foules qui nous mène à franchir un col sans nom proche du Pic du Cros. Max se familiarise tranquillement avec ces nouvelles sensations et monte à bon train.

Col sans nom Pic du Cros - Tranquilles à la montée

800m de montée pour cette première expérience c’est déjà pas mal! On se cale au col pour un bon pique nique laissant le temps à la combe sous nos pieds de moquettiser tranquillement

Col sans nom Pic du Cros - Des skis inspirants!

Puis nous devons bien nous résigner à notre triste sort. Max se sacrifie pour passer en premier, bel effort!

Et dire que demain il va nous falloir remettre ça!

Col sans nom Pic du Cros - Moquette power

3 jours au pays de la moquette!

3 jours au pays de la moquette!

Ce matin quand je retrouve la bande que Philippe a réuni pour 3 jours, personne ne sait trop à quel sauce il va être mangé, moi compris! Mes 6 comparses ne disposent que d’évasives bribes de programme, le reste n’étant au moment du départ qu’un grand mystère! Peut-être que c’est mieux comme ça d’ailleurs!

Au programme de ces 3 jours : pas de programme! Juste 2 refuges réservés autour desquels nous allons essayer de broder quelque chose qui pourrait s’appeler un raid à ski! C’est dans la vallée de la Clarée que nous allons traîner nos spatules, une bonne valeur sûre où la qualité du ski se conjugue parfaitement avec de douillets refuges!

Jour 1 : découverte des bosses de guide et de l’éclairage au niveau des pieds!

Se retrouver, récolter tous les objets nécessaires à nos 3 jours, fourrer tout ça dans un sac, refaire le sac… Voilà déjà qui nous occupe toute la matinée! Il est 13h quand notre équipée s’engage sur la route de la haute Clarée… 4km d’échauffement en faux plat montant, de quoi mettre tout le monde dans le bain!

Raid Cerces - Fausse platitude

4 km et déjà nous comptons parmi nous une belle collection d’ampoules toutes plus variées les unes que les autres!

Maintenant on monte pour de vrai en direction de Ricou. Notre objectif du jour est le refuge de Laval. On continue à traverser. La bande comprend vite que l’espace-temps du guide est assez élastique et que les « on monte encore un peu », « encore une petite bosse », « un ptit quart d’heure » ne sont pas à prendre au pied de la lettre!

Raid Cerces - Quelle discipline

Raid Cerces - Bosse de Planiaud

Le salut vient enfin au sommet d’une bosse parmi les autres qui nous fera une bonne rampe de lancement pour le refuge Laval. La gravité nous redevient enfin favorable (enfin presque)! Grâce à notre horaire particulièrement matinal, nous jouissons d’une neige parfaitement trop transformée, à l’image de nos cuisses!

Raid Cerces - Petite descente du jour

Heureusement le refuge salvateur n’est pas loin!

Jour 2 : monter – descendre – monter

Grâce à notre chaleureux camp de base avancé, nous partons aujourd’hui dans un horaire bien plus adapté au ski de randonnée qu’au ski nautique!

La montée vers la crête de Moutouze glisse toute seule et je sens que l’équipe atteint son plein rendement. Chacun en profite pour développer son style de conversion et nous gagnons le Lac des Beraudes sans embûche. Encore un « ptit raidillon » ou deux et nous voilà en bonne position.

Le cadre est grandiose dans cette vallée suspendue au pied d’impressionnantes falaises!

Raid Cerces - Tour de Moutouze

La descente démarre prudemment dans une pente encore en neige froide.

Raid Cerces - Au départ de notre petit col du jour

Puis on gagne des océans de moquette pas volés! La place ne manque pas, faut bien que tout ces efforts servent un peu à quelque chose!

Raid Cerces - Tour de Moutouze - On manque pas de place là!

Raid Cerces - Tour de Moutouze - Pour nous tout ça!

Raid Cerces - Tour de Moutouze - Comme des Indiens

Raid Cerces - Tour de Moutouze - Moquette toujours

Du très bon ski dans un terrain joueur. On remonterai bien une autre fois mais on est attendu pour le déjeuner au Refuge de Laval!

Nous allons devoir surmonter coup sur coup un petit gueuleton en terrasse et une sieste au soleil. Heureusement la bande reste soudée dans ces moments terribles et fait face comme un seul homme.

Raid Cerces - Pas mal là! Raid Cerces - Petit remontant Raid Cerces - Douceur de vivre

Après ces rudes instants, enfin la délivrance : nous repartons! Je sens une onde de motivation extrême à l’idée de ce nouveau départ! Quel bonheur de se dégourdir un peu les jambes après manger.

Le refuge du Chardonnet sera notre étapes de ce soir. Là encore un accueil et une ambiance parfaite!

Raid Cerces - Refuge du Chardonnet

Jour 3 : Tour du Queyrellin

Comme il faut bien trouver une occupation avant de manger (!) autant faire le tour d’une petite bosse puisqu’on a des skis!

Un tour magnifique nous attend aujourd’hui avec un peu d’émotion au programme!

Départ pépère dans les magnifiques vallons au pied du Queyrellin.

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Non loin du Chardonnet

Notre petit raidillon du jour sera un excellent prétexte pour progresser en conversions. Je sens que la tension monte un peu dans le groupe au fur et à mesure que nous prenons de la hauteur dans cette pente de la Casse Blanche.

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Dans la pente de la casse blanche

Là encore le groupe découvrira que les indications du guide sont parfois très relatives! « Plus qu’une ou deux conversions »! La vraie dernière conversion finit quand même par arriver juste à temps! Le nervous breakdown guettait certains d’entre nous!

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Dernière conversionNous sommes poursuivis de prêt par un autre groupe de prétendants. Si sympathiques soit-ils, nous préférons nous réserver la primeur de cette descente!

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Au sommet

Les séquelles des jours précédents se font un peu sentir dans les cuissots mais le ski est tellement bon!

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Première pente en neige froide

On a skié dans une carte postale!

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Skier dans une carte postale

Hold-up en bande désorganisée…

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Ski en bande

Cyril retrouve un style plus aérien!

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Cyril se réconcilie avec la gravité!

Talonné de prêt par Philippe

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Philippe s'envole!

Du ski moelleux à souhait sur une moquette digne des plus beaux palaces!

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Du ski joueur

Raid Cerces - Tour du Queyrellin - Final en top moquette

Un petit détour sympa qui nous permet d’arriver à l’auberge pas trop tôt! Enfin en lieu sûr, nous profitons de l’instant présent sans trop penser à ce qui nous attend après! Certains cerveaux semblent un peu affectés par le séjour en altitude!!

Raid Cerces - Enfin en lieu sûr!Raid Cerces - Du partage!Raid Cerces - Enfin en lieu sûr!

Quelques coups de bâtons plus tard nous voilà tous rendus à Névache, pas tout à fait dans le même état qu’au départ!

Groupe

Jour de popow à la Seyte

Jour de popow à la Seyte

Après 2 journées passées à écumer tous les édifices gelés de Ceillac nous optons pour un nouveau mode de locomotion aujourd’hui avec Julien : du ski! Faut dire que la belle poudreuse tombée hier pendant que nous grimpions les formes du chaos nous as bien fait de l’œil!

Julien est un amoureux de la montagne polyvalent et l’idée d’aller se faire de bonnes sensations dans la poudreuse fait mouche tout de suite! Je propose une randonnée sûre pour cette journée… Malgré l’ambiance printanière en vallée, il ne faut pas oublier qu’en montagne dans les versants froids c’est encore l’hiver! Les couches fragiles sont bien là, la neige fraîche en quantité significative et le vent qui a une fois de plus œuvré m’invitent à la prudence pour cette journée!

Montée dans les bois à bon rythme malgré la trace à faire… Vers 2000m il y a déjà 20cm de neige et tout en haut dans les zones abritées une bonne trentaine. Tout bon!

Ski de rando - Crête de la Seyte - Promenons nous dans les boisSki de rando - Crête de la Seyte - Plaisir de la montée

On s’arrête à 2500m, je préfère ne pas prendre de risques pour les 80 derniers mètres qui mènent à la croix.

2 sympathiques belges nous rejoignent. Nous serons seulement 4 paires de spatules pour rayer cette grande montagne aujourd’hui! Les Belges attendent avec beaucoup de fair-play que nous ayons fini de manger pour nous laisser la primeur de la descente, vu qu’on a tout tracé à la montée!

Timing parfait, une petite mer de nuage se met en place le temps qu’on se prépare, on en demande pas tant!

Ski de rando - Crête de la Seyte - Le créneau arrive!

Et c’est parti pour un run de toute beauté avec une neige encore meilleure dans les bois! Julien trouve vite ses repères dans cette poudre moelleuse, on se régale!

Ski de rando - Crête de la Seyte - Ju à la traceSki de rando - Crête de la Seyte - Nos traces dans le hautSki de rando - Crête de la Seyte - Tout en bas la vallée!
Y a des jours comme ça c’est pas trop mal!

Ski de rando - Crête de la Seyte - Quand toutes les conditions sont réunies!Ski de rando - Crête de la Seyte - Première partie pas dégueulasseSki de rando - Crête de la Seyte - Pas vilain

Puis on plonge dans les bois où c’est encore meilleur!

Ski de rando - Crête de la Seyte - Promenons nous dans les boisSki de rando - Crête de la Seyte - Dans les boisSki de rando - Crête de la Seyte - Mouais, pas mauvais

On ski tant que c’est bon jusqu’à 1750m… et là la suite s’impose d’elle même, on remonte! Avec la trace ça glisse (presque) tout seul! On monte même un petit peu plus haut que la première fois sur la première bosse de la crête de la Seyte…

ki de rando - Crête de la Seyte - On tire un peu plus haut pour la deuxième montée

Les Belges aussi ont craqué et remette le couvert! Deuxième run à la hauteur de nos attentes dans une combe juste parfaite… Malgré nos cuissots un peu entâmes, c’est dur de s’arrêter!

ki de rando - Crête de la Seyte - Pas facile tous les jours ce métier!Ski de rando - Crête de la Seyte - Allez au boulot!Ski de rando - Crête de la Seyte - Combe moelleuse

Ce coup là on a notre compte… on coupe encore une ou deux épingles puis on suit tranquillement la piste forestière jusqu’à la voiture. Y a pas à dire la neige c’est quand même pas mal!

Initiation rando dans le Queyras

Initiation rando dans le Queyras

Deux journée avec Laurence et Christophe qui sont venu s’offrir une belle parenthèse avec les skis de randonnée au pied! Une découverte totale de l’activité pour eux

Première journée : ski de randonnée au départ de Ceillac (Tête du Girardin)

Pour cette première journée, on démarre de Ceillac avec un petit coup de pouce des remontées mécaniques qui nous propulsent directement au lac Saint-Anne. Nous mettons les peaux de phoque et trouvons en même temps une solitude qui ne sera troublée de façon très éphémère que part un randonneur solitaire

Nous montons en direction du Col de Girardin. La montée est facile avec juste deux ou trois conversions sous le col. La vue sur l’Ubaye et la Font-Sancte est juste magnifique! Et en se tournant un peu, les Ecrins, les Cerces et la Haute Maurienne ne sont pas en reste!

Tête du Girardin - Vue 4 étoiles sur le Chambeyron

L’arête qui mène au sommet du Girardin est toute pelée par le vent, du coup ça monte un peu plus raide et ça tire un peu plus dans les jambes. Avec les rafales de vent, l’ambiance est au rendez-vous! Gros contraste avec l’ambiance printanière de la vallée!

Tête du Girardin - Sur la crête du Girardin

Tête du Girardin - Fin de la première montée pour Laurence

La cabane du Girardin nous offre un abri providentiel, plein soleil!

Tête du Girardin - Voilà un lieu impeccable pour manger!

Bien rasassiés, nous basculons versant Ubaye pour une première descente au soleil… Pour Laurence et Christophe, première expérience de ski hors de pistes, il faut trouver de nouveaux repères! La neige bien transformée est correcte à skier mais demande quand même un peu d’expérience!

Tête du Girardin - La cabane du Girardin haute perchée

Tête du Girardin - Sur la crête du Girardin

Tête du Girardin - Belle vue sur l'Ubaye

Nous remettons les peaux de phoque pour remonter au Col de Girardin.

Tête du Girardin - Remontée sous le col Girardin

Il ne nous reste plus qu’à redescendre jusqu’au Lac-Saint-Anne avec les derniers rayons de soleil.

Tête du Girardin - On trouve encore de la poudreuse

Tête du Girardin - Christophe sous le col Girardin

Tête du Girardin - Dans les dernières lueurs du jour

La piste rouge nous ramène directement jusqu’au Refuge de la Cime pour une nuit paisible!

Tête du Girardin - Voilà un endroit parfait pour passer la nuit

Jour 2 : variation autour du Longet

Pour cette deuxième journée, nous nous décalons d’une vallée avec un départ du Pont-Lariane en direction du Longet. Le vallon du Longet est une grande classique du ski de randonnée, réputée et fréquentée à juste titre. L’ambiance au pied des couloirs nord qui descendent de Chateaurenard est magnifique

En ouvrant un tout petit peu les yeux, nous ferons à 2 pas de ce vallon notre trace tranquillement sur une crête voisine. Plus nous montons plus la crête devient aérienne avec de jolis couloirs qui plongent à notre gauche.

Vers la Tête du longet - Section un peu raide

Vers la Tête du longet - Le plaisir de faire la trace

Vers la Tête du longet - Dans notre coin sauvage

Vers la Tête du longet - La dernière montée un peu raide!

Le vent qui souffle en rafale nous invite à faire notre casse croûte plus bas dans le vallon. En montant j’ai repéré deux sections en très bonne neige qui devraient nous ravir!

Dans 2 styles différents, une section en poudre et une section en moquette! Mes 2 compagnons prennent confiance!

Vers la Tête du longet - De la poudreuse!

Une bonne pause casse croûte au soleil sur une banquette providentielle et nous nous laissons glisser jusqu’à la voiture!

Merci à vous deux pour ces deux journées!

Cime de la Condamine en traversée Sud-Nord

Cime de la Condamine en traversée Sud-Nord

On prend les mêmes qu’hier et on en rajoute 2. Ca nous fait une belle équipe à l’ambiance joviale! Estelle et Stan sont comme Chloé, Cyril et Clém la veille : ils découvrent le ski hors des pistes

Une longue journée en perspective! Nous usons comme hier d’un petit subterfuge pour gagner un peu de dénivelé et faire plus de descente : le forfait rando de Serre-Chevalier nous permet de gagner sans trop forcer le pied du Col de la Trancoulette d’où nous démarrons une longue remontée sur la cime de la Condamine.

L’ambiance est printanière et le soleil ne laisse aucune chance aux nuages aujourd’hui. Le final avec en toile de fond les grands sommets des Ecrins est sublime!

Cime de la Condamine - En direction du Col de Vallouise

Cime de la Condamine - En direction du Col de Vallouise

Cime de la Condamine - Non loin du sommet

Un léger vent nous cueille au sommet et on part donc faire la pause casse croûte 200m plus bas… On bascule dans une combe bien sauvage du versant nord de la Condamine sans aucune trace.

Cime de la Condamine - Petite combe extra

Cime de la Condamine - Petite combe extra

Cime de la Condamine - Les premiers virages

Après manger on se réveille dans une petite section raide qui nous mène dans les pentes nord sous Rocher Bouchard… Y a de l’ambiance avec ses grandes falaises qui nous surplombent et cette poudreuse profonde!

Cime de la Condamine - Grande ambiance dans les pentes nord de Bouchard

On rejoint le fond du vallon où la pente se fait moins raide mais la neige un peu piégeuse, l’occasion de quelques gamelles!

Vers la Trancoulette on retrouve de la bonne face plane plus facile à skier avant de se laisser glisser jusqu’à la piste des combes.

Cime de la Condamine - Vers la Trancoulette

C’est pas fini: Il nous faut encore remonter jusqu’au télésiège du Rocher Blanc, louper proprement les derniers sièges et emprunter du coup la piste bleue qui nous amène jusqu’à Briançon : on aura skié seuls sur les pistes de Briançon en pleine saison, belle performance!

Tout ceci nous amène pile à l’heure pour la cloture de l’happy hour au bistrot qui nous tend les bras à la fin de la piste, bon timing!

Rando à ski vers les Orres

Rando à ski vers les Orres

Journée de découverte du ski de randonnée avec Clément, Chloé et Cyril. Nous partons des Orres ou grâce au forfait rando on accède directement à une belle descente.

Parti comme d’habitude avec plusieurs plans sous le coude, j’opte pour une descente directe dans le Grand Vallon depuis le sommet des Marmottes. Tout le monde (sauf moi!) découvre aujourd’hui les joies du ski sauvage, hors des pistes… Des repères à trouver, des sensations à se faire! La première moitié de la descente est délicieuse dans un doux manteau de faces planes très agréable à skier! Sur le bas il faut jouer avec une neige plus changeante mais tout le monde s’en sort bien!

La dure vie du guide

Ski de randonnée - Les Orres - Premières traces en dehors des pistes, pas mal!

Ski de randonnée - Les Orres - Chloé au travail!

Ski de randonnée - Les Orres - Suivie de prêt par Cyril!

Ski de randonnée - Les Orres - Pas degueu

Ski de randonnée - Les Orres - Yipi!

Vers 1900m on remet les peaux pour monter vers le Col de Terre Rouge, pour contourner ainsi le Boussolenc. l’occasion de faire les premières conversions avec des styles très différents! Dans la montée, on voyage à travers les saisons!!

Ski de randonnée - Les Orres - Yipi!

Belle trace!

Au dessus du col nous continuons vers un sommet sans nom, skis sur le sac avec en prime une belle petite arête aérienne!

Skis sur le sac pour le finish

17_02_19-20_skirando-14

 

 

 

On continue au dessus du col vers un sommet sans nom que l’on gagne au prix d’un petit portage de skis et une belle arête aérienne, facile. Pas un souffle de vent au sommet, on se cale pour un casse croûte pas volé!

Avant de plonger dans la belle descente qui nous attend versant nord nous temporisons un peu… un nuage farceur voudrait tenter de nous gâcher la descente . Au jeu de la ptience nous gagnons!

17_02_19-20_skirando-16Nous gagnons au jeu de la patience et le soleil est de nouveau parmi nous!

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Ski de randonnée - Les Orres - Deuxième descente du jour en belles condi

Ski de randonnée - Les Orres - Deuxième descente du jour en belles condi

Ski de randonnée - Les Orres - Deuxième descente du jour en belles condi

En suite nous plongeons dans les bois dans une magnifique poudre dense qui chauffe bien certaines cuisses! On arrive à se faufiler dans cette immense forêt dans des zones toujours bien skiantes, un régal

Ski de randonnée - Les Orres - Des bois tout poudre!

Ski de randonnée - Les Orres - Chloé ouvre la trace tranquille!

Ski de randonnée - Les Orres - Clem découvre les joies de la profonde

Ski de randonnée - Les Orres - Clem découvre les joies de la profonde

17_02_19-20_skirando-18

Sous 1900m ça se complique un peu, la poudre laisse la place à la croûte. On rejoint une piste forestière qui nous ramène jusqu’à la voiture avec un finish parfait pour peaufiner la musculation des cuissots!

Une tête de Fouran improvisée

Une tête de Fouran improvisée

Après avoir découvert la cascade de glace hier, Cédric et Julien sont tentés pour découvrir aujourd’hui le ski de randonnée. Ce changement d’objectif de dernière minute n’est pas pour me déplaire car il me semble que les conditions sont bien propices au ski en ce moment!

La journée démarre par une belle démonstration du potentiel d’étourderie du guide! Oubli magistral de ma caisse contenant peaux de phoques et ARVA. C’est sans appel, je retourne à la maison et on repart!

Il en faudrait quand même plus pour nous perturber! Nous trouvons rapidement notre rythme dans cette belle forêt de mélèze qui mène à la Tête de Fouran. Les conditions sont printanières!

Tête de Fouran -Montée printanière dans les bois

On prend de la hauteur…

Tête de Fouran - Cédric et Julien arrivant au sommet!

Et ce qui devait arriver arriva : à force de monter nous finissons au sommet!

Tête de Fouran - Au top!

On chôme pas car le sommet est bien ventilé aujourd’hui!! Je propose à mes deux compères de descendre dans une combe vierge de traces non loin de la classique bien tracée. Cédric et Julien me font totalement confiance même s’ils ne savent pas vraiment à quelle sauce ils vont être mangés!

Les conditions sont parfaites : poudre tassée, aucun passage et la possibilité de descendre « safe » sans s’exposer en jouant avec le terrain.

Tête de Fouran - Des conditions pas dégueulasses du tout!Tête de Fouran - C'est bon là, on se laisse aller!Tête de Fouran - Petite combe safeTête de Fouran - Cédric envoie dans la poudre

Passées la première partie un peu plus raide on gagne ensuite le fond de la combe bien large et toujours en excellente poudre… Je sens que tout de suite Cédric et Julien sont plus à l’aise! Cédric en profite pour envoyer quelques figures gardoises!

Tête de Fouran - Style Nimois, gare à la réception!

Encore du très très bon dans le bas de la combe. Belle opération!

Tête de Fouran - C'est bon là, on se laisse aller!

Sous 1700m, il faut commencer à jouer un peu plus les conditions de neige (et les obstacles) et les efforts de la journée commencent à se sentir dans les cuisses…

Tout aurait été parfait… mais un enfourchage de dernière minute pas très loin de la voiture vaudra à Cédric une petite entorse du genou, heureusement bénigne! Et pour moi l’occasion de tester le ski avec 75 kilos sur le dos… une expérience!

Merci les gars pour ces deux belles journées de découverte. A cet été peut-être!

Couloir de Chateaurenard

Couloir de Chateaurenard

Quand je présente à mes amis les deux plans du jour, 1000 mètres de rando d’un côté ou un couloir accessible en seulement 100m de peaux de phoque, la réponse ne se fait pas attendre!

L’idée de skier un couloir avec peu de montée séduit tout de suite le groupe! Evidemment nous verrons sur place si les conditions le permettent mais les infos données la veille par un ami guide me semblent prometteuses.

Aujourd’hui mon frangin se joint à la bande pour cette bonne petite opération.

Du sommet de la station de Saint-Véran, 20 petites minutes de peaux de phoque nous mènent au sommet du Pic de Chateaurenard où nous nous accordons un léger petit en-cas pour se donner de l’entrain avant le couloir.

Je sens monter un peu de tension chez mon ami Karl qui aime bien se mettre un peu la pression et je sens que rien que le mot « couloir » éveille chez lui des terreurs hitchcockiennes!! Mais je connais bien le gaillard maintenant, il ne manque pas de ressources. Le couloir se prête bien à une découverte en douceur de l’univers de la pente raide : une inclinaison toujours inférieure à 40° et de plus en plus faible en descendant, donnant sur un grand champ de neige, de la place pour tourner et une neige plus que tolérante ce jour!!

J’accompagne Karl pour ce couloir initiatique. Après quelques débuts hésitants dans les premiers 100 mètres, il finit par lâcher les chevaux sur le reste du couloir. Faut dire que plus on descend, plus la neige est bonne! Le final est divin, dans une poudre tassée parfaite nous offrant un agréable rebond…

Retour à Molines. L’appel de la terrasse au soleil, bien plus généreux que ce matin, a raison de 2/3 de mes amis Norvégiens! Seul Tor fait front et se motive pour une deuxième rotation. Jacob est évidement de la partie.

L’affaire est bien rodée, on sait ce qui nous attend! 3 personnes sont passées dans le couloir entre temps mais il reste encore largement assez de place… Tor déguste chaque virage de ce finish

Free-rando à Abriès

Free-rando à Abriès

Hors piste Abries

Aujourd’hui, Abriès nous tend les bras! Petite station nichée au fin fond du Queyras, Abriès offre plein de possibilités plus ou moins secrêtes dans un cadre vraiment pas dénaturé!

Petite surprise du jour : 20cm de fraîche au sommet de la station, de quoi bien recouvrir les traces des jours précédents! Quelques runs forestiers pour se mettre en jambe avant de basculer sur Valpreveyre. Du ski de rêve sur les 2/3 de l’itinéraire, après c’est un peu plus lourd…

Une matinée bien remplie qui nous dépose pile-poil pour notre resto du jour, on déconne pas avec ça siouplait! 1h30 après ous voilà repartant légèrement alourdis et enivrés pour notre petit skitouring digestif de l’après-midi. Heureusement on peut redémarrer en douceur par une sieste sur le télésiège et une descente tranquille dans les bois vers Valpréveyre.

Là on ne rigole plus… Va falloir peauter et monter dans ce bois prometteur! Même Karl qui avait déjà imaginé un stratagème pour se débiner ne résiste pas à l’appel de la popow qui sonne dans toute la forêt!

On prend la montée tranquille et la qualité de la neige agit comme un très bon stimulant sur la génépi team! Nous sortons du bois dans le bon timing…

Aucun commentaire sur le reste : des cris, des gloussements de plaisir, des rires… et des photos bien plus rares!

Avec une arrivée just in time pour récupérer le dernier bus avant de rapatrier dans notre nid douillet… La journée se conclue à merveille devant quelques bières et une excellente croziflette queyrassine! Autant dire que personne n’a fait de vieux os ce soir!

Ski de rando à Maloqueste

Ski de rando à Maloqueste

Après avoir bien exploré la Vallouise à Puy-St-Vincent et à Pelvoux, on part en direction du Queyras pour nos 3 dernières journées ensemble. L’an dernier, nous avions conclu notre séjour par un petit raid en étoile depuis la Blanche. Cette année les conditions ne me semblent pas les meilleures en altitude où le vent à sévit, on partira donc de la vallée pour voir ce que les forêts ont de bon à nous proposer

Notre camp de base sera à Aiguilles au Yak avenir, un lieu douillet et chaleureux où étonnamment nous serons pendant deux soirs les seuls à profiter des petits plats de Thomas!

Mes compagnons connaissent déjà les charmes du Queyras et sont pleins d’entrain pour y goûter à nouveau!

Pour cette première journée, un petit retour d’est est prévu dans la journée, on est preneur! Finalement pour cette journée le retour d’est sera un peu radin avec nous!

Pfff, c’est horrible! Nous devrons nous contenter de 40cm de poudre tassée dans les bois, une visibilité meilleure que prévue et… une descente vierge de traces (malgré une généreuse trace à la montée)!

Free-rando à Pelvoux

Free-rando à Pelvoux

Après 2 journées à Puy-St-Vincent et des kilomètres de poudreuse dans les bois, on prend de la hauteur et on sort un peu le nez des mélèzes! Tout ça sans chercher trop loin… Avec leur camp de base avancé aux Vigneaux, ça serait dommage quand même de ne pas faire connaissance avec Pelvoux, station d’ampleur modeste mais offrant de très belles possibilités en hors-pistes et free-rando.

Le téléski des Crêtes ouvre aujourd’hui, il y a peut-être une bonne opération à faire dans le secteur?

Le constat une fois sur place est sans appel : le vent a ravagé le secteur, transformant cette délicieuse poudreuse en un coriace carton pas évident à skier… Du coup on ne traîne pas trop sur les hors-pistes de Pelvoux et on décolle du sommet du téléski pour une balade en direction de la Blanche. Il fait beau tout va bien!

La montée en ski de randonnée vers la Croix du Chastellet permet de bien réviser la technique de conversion… même si certains préfèrent fixer les skis sur le sac! Après la croix, un petit bout d’arête aérien mais pas dur rajoute de l’ambiance…

Heureusement on a prévu un petit en cas multiculturel pour se remettre de nos émotions… Karl fournit le saumon, je fournis le blanc!

De quoi remettre tout le monde d’aplomb pour la descente sur Puy-Aillaud… Contrairement à ma dernière virée avec Tom 3 semaines avant, j’opte aujourd’hui pour une descente versant sud, plus safe aujourd’hui vues les conditions.

Une descente meilleure que prévue… J’avais déjà promis de la parfaite croûte à mes amis mais finalement nous aurons de très bonnes sections de ski même si les changements de neige freinent un peu nos élans!

Fin de la journée dans un petit resto de Puy-Aillaud, au soleil pardi!

La Blanche – Ski de randonnée

La Blanche – Ski de randonnée

Après notre virée d’hier au Crachet, Tom est plus que chaud pour remettre ça. Nous dirigeons nos spatules vers la Blanche au dessus de Pelvoux… La journée démarre confortablement installé sur un télésiège. on ne crache pas sur ce dénivelé facilement gagné qui va nous permettre de profiter à moindre frais des bonnes conditions en altitude.

La montée est plus technique qu’hier, tant mieux Tom est là pour apprendre et se débrouille plutôt pas mal et accepte sans broncher les coups tordus que je lui tends! L’arête du Chastellet est toujours aussi belle… Tom découvre l’alpinisme, skis au pied!

La météo du jour nous détend un peu plus qu’hier. C’est bien la montagne sans le ventilateur!

Sur le haut de la rando, la neige est pas mal ravagé par le vent, pas du grand ski mais on apprend de toutes les situations. Plus bas, ça devient nettement plus joueur dans les combes et carrément dément dans les zones abritées!

Ca fait plaisir de renouer avec la poudreuse, on commençait à oublier!

Tête du Crachet – Initiation ski de randonnée

Tête du Crachet – Initiation ski de randonnée

Tom est de retour cette année avec la ferme intention de ne plus mettre une spatule en station de ski. Après avoir étudié tous les modèles météos disponibles, il me contacte pour ce samedi, flairant la bonne opération. Banco! Les conditions de neige sont vraiment pas vilaines voire carrément excellentes dans les combes épargnées par le vent.

Apprivoiser le matos de rando et oublier son passé de snowboarder demande quelques virages mais Tom ne boude pas son plaisir!

Ca fait quand même bien plaisir de voir la montagne un peu blanche!

Raid en Haute Maurienne

Raid en Haute Maurienne

Je retrouve Oisin et Vincent accompagné cette fois de Thomas, motivés comme jamais pour un petit raid à ski printanier

En ce début de fin de saison, il faut gagner les hautes vallées ou bien porter… Nous choisissons évidement l’option 2. Cap sur la Haute-Maurienne!

Jour 1 : trouver des skis un jour férié au mois de mai.

Malgré une logistique de départ un peu houleuse (des skis pour un raid à ski c’est quand même pas mal) nous décollons tardivement de l’Ecot pour rejoindre le refuge des Evettes où nous passons la première nuit. Malgré notre arrivée un peu tardive, nous sommes royalement accueillis par les gardiens. Nos réserves d’alcool pour les 3 jours fondent déjà dangereusement le premier soir… On sera plus léger!

Jour 2 : Petite Ciamarella et traversée sur Gastaldi

Pas mal de monde au départ ce jour mais quasiment tout le monde bifurque vers l’Albaron… Nous sommes une petite poignée à partir en direction du Col de la Petite Ciamarella pas encore tracé depuis la dernière chute de neige. 7 personnes devant nous, tous entassés dans la seule pente qui mérite un peu de méfiance. Nous attendons et grimpons à notre tour avec de bonnes distance de sécurité : on est jamais trop prudents! Du col, nous gagnons par une petite escalade facile et aérienne le sommet de la Petite Ciamarella, rien que pour nous! Comme souvent dans le secteur, la nébia italienne se joint à la partie et crée une ambiance changeante entre rayons de soleil et volutes brouillardeuses. On compose avec! On bascule côté italien par un court couloir puis une belle descente nous mène non loin du refuge Gastaldi… une courte remontée et la séance pasta-bière est ouverte!

Jour 3 : col de la Bessanèse et Albaron

Nos partons seuls ce matin en direction du Col de la Bessanèse. Vincent et Oisin font une cordée autonome pour gravir le couloir et je m’encorde avec Thomas. Un court passage en glace en bas puis une pente de neige raide… Skis sur le sac bien entendu! Sortie au col où la danse des nuages nous laisse encore quelques raisons d’espérer… la visibilité sera de courte durée. Rapidement nous sommes pris dans le jour blanc total. Ca devient intéressant surtout sans GPS! Dans ces conditions là, sur un terrain au relief bosselé il est difficile d’anticiper les mouvements du terrain et l’on se retrouve parfois à gravir de ridicules bosses raides que l’on aurait probablement contourné par meilleure visibilité. Le doute s’installe. Les conditions de neige ne sont pas excellentes, ça va être sport avec cette visibilité quasi nulle… Pause restauration. On réfléchit mieux avec du saucisson dans le sang! Du grand blanc s’échappent les paroles de skieurs descendant de l’Albaron, plus ou moins égarés, qui nous passent à moins de 10m sans qu’on les voit! La visibilité ne s’arrange pas pendant la pause mais la motivation est bien là. Nous ne sommes pas sur de pouvoir faire quelque chose demain. Nous continuons! En sortant sur le replat sous l’Albaron, la visibilité s’améliore progressivement et nous commençons à croire au hold up météo alors que tout le monde est redescendu! En fait ce ne sera pas vraiment un hold up mais des conditions carrément correctes avec même un peu de vue au sommet! Et le plaisir d’être là haut après les incertitudes! La visibilité revenu nous arrange bien pour la descente, sur une neige plus agréable que prévue. Très ludique dans le chaos de gros blocs de Rocafort. 100m au dessus du parking d’Avérole, il n’y a plus que de l’herbe. Il faut déchausser … ou pas!

Entre Lautaret et Chardonnet

Entre Lautaret et Chardonnet

François, Laurent et Thomas n’arrive pas en plein anticyclone c’est le moins que l’on puisse dire! Mais il en faudrait plus pour altérer leur motivation et leur bonne humeur! On va pas se laisser enquiquiner par quelques gouttes de pluies!

Pour la première journée on monte le plus haut possible afin d’atteindre la zone ou la pluie se transforme en neige (oui, oui, ça existe encore!). Ca sera l’occasion de réviser les gammes et de faire un petit décrassage avant les 2 journées suivantes. Bizarrement, nous ne sommes pas emmerdés par la foule ce jour! Nous prenons la direction du Col de Laurichard. La rando commence par 200m de dénivelé dans une neige colorée, merci le Sirocco! Un groupe descend du vallon de Laurichard, nous ne verrons plus personne de la journée! Dans le vallon, nous sommes à l’abri du vent et les nuages se déchirent de temps à autre laissant apercevoir de façon fantomatiques les montagnes qui nous entourent… A défaut de grands paysages, on savoure cette ambiance changeante. Dernières conversions sous le col puis un petit pique nique dans la corniche après quelques petits travaux de terrassement! La routine quoi!

Descente étonnamment pas mauvaise du tout jusqu’à la couche Roland Garros où ça devient très collant

Jour 2 et 3 : petite escapade du côté du Chardonnet. On largue les amarres pour 2 jours en montagne avec une nuit dans le confortable refuge du Chardonnet. La météo ne s’est pas arrangée, et nous serons légèrement chahutés par le vent à chaque passage de col. La montée par l’Alpe du Lauzet est encore tout juste en condition avec juste un court déchaussage… mais ça va pas durer! J’opte pour le col du Chardonnet nord, un peu plus raide (bon entraînement pour les conversions!) mais moins exposé au vent que la crête. Pas de pique nique dehors aujourd’hui, le vent nous encourage à gagner le refuge, où on s’octroie une collation digne de ce nom avant une bonne petite sieste! Le lendemain on prend le chemin inverse avec un petit extra, le Pic du Demi, juste à côté du Pic Ombière… des noms évocateurs pour les amateurs de bière que nous sommes… Des bons virages sur le Pic du Demi au gré des créneaux de visibilité… Puis un passage de col du Chardonnet encore plus mouvementé que la veille : un vent renforcé (rafales à 80km/h quand même!) et une visibilité réduite à son plus stricte nécessaire… J’en profite pour réviser mes classiques d’orientation, carte et boussole à la main!

Une fois le col trouvé, on fait pas de vieux os et on se jette dans les pentes qui nous ramène sur le vallon de la Ponsonnière… On y fait même du très bon ski! Sous 2300m ça se gâte, la neige a pris l’eau et le sable, il faut inventer des nouvelles techniques pour skier dans cette neige peu commune!

Des conditions pas simple mais on a réussi à tirer dignement notre épingle du jeu et même faire des bons virages. A l’année prochaine peut-être!

Raid en Valpelline

Raid en Valpelline

A peine rentré d’une semaine délirante dans le massif des Ortles, c’est une nouvelle découverte qui m’attend en compagnie de Frank et Antoine : la Valpelline où nous jouerons pendant 3 jours à saute mouton entre Valais suisse et Val d’Aoste Italien… des frontières plus faciles à passer là haut que sur la route!

Avec Frank et Antoine, nous n’en sommes plus à nos galop d’essai, tout roule! Nous avons déjà quelques belles aventures au compteur, la confiance et la complicité sont bien installées entre nous! Tant mieux, cela permet de faire face tranquillement aux petits imprévus, comme cette route fermée 4km plus tôt que prévu! Bilan du premier jour : une longue approche jusqu’à Prarayer, puis jusqu’au refuge Nacamuli qui nous garantit une solitude quasi parfaite… Avec Antoine, on continue au dessus du refuge pour aller se dérouiller les guiboles dans une petite moquette premier choix après une tentative peu fructueuse dans un couloir vers la Pointe Kurz!

L’accueil à Nacamuli par Petro et Cesare vaut le détour… La ligne téléphonique plus qu’intermittente rend très aléatoire toute tentative de réservation… Les joviaux et flegmatiques gardiens nous accueillent donc à la volée, persuadés de ne voir personne pour plusieurs jours (ce qui ne les dérangent visiblement pas!). Ici c’est le gardien qui te demande la météo! Ou qui propose de t’accompagner le lendemain (si tu te lèves pas trop tôt)! Et qui te cuisines en 2 temps 3 mouvements un parfait risotto (en entrée bien sûr) en chantant à tue tête dans sa cuisine… Du bel accueil quoi! On est loin des préoccupations (trop) commerciales de certains gardiens.

Deuxième jour : aujourd’hui nous faisons une petite incursion en Suisse! On grimpe à la Pointe Kurz, antécime du Mont-Brulé, par des pentes faciles puis un peu plus raides sur la sortie, skis sur le sac obligatoire. Pas âme qui vive autour de nous. Les sommets environnants nous apparaissent au gré de la danse aléatoire des nuages. L’ambiance et les lumières changeantes nous assurent le spectacle du jour. Nous hésitons quelques instants sur les options de descente, toutes attirantes… Finalement on opte pour le versant suisse pour rejoindre le haut Glacier d’Arolla. Après un début de descente décapé par le vent, à rider les zastrugis on bascule sous l’œil de la Vierge dans d’excellentes pentes en poudreuse… et c’est pas pour nous déplaire! Les bons virages s’enchaînent et nos cris de joie viennent rompre le parfait silence qui règne en ces hauts lieux!

On repeaute pour traverser le glacier et gagner le Col Brulé. On se sent bien petits et bien seuls dans l’Alpe aujourd’hui. Un luxe que nous apprécions en silence après l’euphorie de la descente!

Petite pause restauratrice au Col Brulé… Un nuage est venu se blottir sur la Tête de Valpelline et la Dent d’Hérens. Suspens paysager! En attendant nous sommes repassés en Italie… Et la bonne poudreuse nous attend pour la courte descente sur le Haut Glacier de Tsa de Tsan, un nom tout droit sortie d’un récit mythologique… Entre temps le nuage a pris le large et plutôt que de descendre directement sur le refuge Aosta nous nous offrons un petit extra de 500m à la Tête de la Valpelline… Un point de vue exceptionnel d’où l’on peut embrasser en un coup d’œil quelques un des plus hauts et prestigieux sommets des Alpes : Dent d’Herens, Cervin, Dent-Blanche, Zinalrothorn, Obergabelhorn, Weisshorn, toute la clique des 4000m de Saas Fee et j’en passe! On reste un petit moment là haut à se laisser envahir par la beauté qui nous entoure… avant de dévaler vers le Col de la Division d’abord par des pentes décapées (mais pas désagréables à skier) puis dans de bonnes zones de poudreuse.

Intermède alpin pour descendre sous le col de la division, crampons et piolet de rigueur, avant de se laisser glisser jusqu’au refuge Aosta dans une neige de plus en plus changeante. Accueil pittoresque par Diego et sa maman qui nous reçoit chaleureusement sans savoir que nous venions, les réseaux télécoms n’étant pas le fort du secteur! Ce soir nous partageons le refuge avec un sympathique groupe de 4 mené par Guillaume, jeune guide français avec qui nous ferons cause commune le lendemain. La soirée se déroule un peu comme la précédente : séance hydratation d’abord à la tisane puis à la bière avant un bon festin de féculents smade in Italie. Le génépi de Diego est là pour pousser tout ça heureusement!

Déjà 3 jours que nous vivons sans contact avec la vallée ni aucune information sur la météo. On fait donc à l’ancienne, en levant le nez et en tentant de trouver une logique à la valse des nuages. Aujourd’hui le plafond semble un peu plus bas que les autres jours… Nous ne monterons pas au sommet de la Dent d’Hérens, c’est maintenant une certitude, même si le projet n’était déjà plus qu’une vague probabilité! Nous partons pour l’épaule de la Dent d’Hérens à plus de 4000m d’altitude. Départ commun avec l’autre groupe. Diego nous salue chaleureusement et me confie une petite bouteille de génépi! Vers 3400m nous nous encordons, le glacier des Grandes Muraille n’est certes pas le plus effrayant des glaciers de cette partie des Alpes mais de belles crevasses nous entourent et nous entrons bientôt dans le nuage. Le GPS sort du fond du sac et a droit à son heure de gloire. Au dessus de 3600m les conditions deviennent plus sévères. Le vent se renforce. La visibilité est quasi nulle. Les deux cordées du jour font le choix d’aller se réfugier au Bivouac Perelli à 3840m pour attendre une hypothétique amélioration. Spectacle amusant que ces 7 alpinistes réfugiés dans cette bicoque battue par les vents, à cheval sur une arête bien gazeuse, passant le temps en se racontant quelques blagues à la salacité plus ou moins douteuse…

Après ce petit intermède d’une heure, sans amélioration notable du climat, nous prenons la décision de redescendre. Nous faisons cause commune avec Guillaume, l’autre guide, pour unir nos compétences et gérer la descente avec le maximum de sécurité. Une belle coopération! Nos compagnons font l’expérience du ski encordé, une première pour tout le monde! Évidemment on fait pas du très grand ski mais en tous cas on progresse en sécurité dans ce terrain un peu crevassé… Sous 3600m, la visibilité s’améliore et on peut se lâcher un peu plus

Plus bas les pentes ont quand même déjà chauffé et le ski d’abord bon devient de plus en plus nautique… et il faut pousser un peu sur les bâtons pour venir à bout du vallon sous le refuge d’Aosta. Une petite flemme vers Déré la Vieille me fera choisir l’option rive droite qui n’est pas un bon plan du tout : plus exposé et pas plus court que le repeautage rive gauche. Une décision absurde mais sans conséquence que Frank et Antoine ont la délicatesse de ne pas me reprocher!

De Prarayer nous attend encore une bonne petite séance de ski de fond pour rejoindre la bagnole quelques kilomètres plus loin. On pose le cerveau!

Virée fantastique dans cette sauvage Valpelline qui a bien tenu ses promesses… Un plaisir de partager ça avec deux vaillants compagnons!

Raid popow dans les Ortles

Raid popow dans les Ortles

Il y a des moments comme ça où on se sent comme suspendu au dessus de tout, planant en état de grâce sur les thermiques du bonheur!La semaine que nous venons de passer dans le massif des Ortles avec Anaïs, Geoffrey, Quentin, Clément et Antoine restera assurément un grand souvenir!

En résumé :
– des kilomètres de ski dans la poudreuse
– des dizaines de minutes à crier notre bonheur dans la poudre
– du beau temps à ne plus savoir qu’en faire
– trop de montagnes et de glacier à contempler
– des rires et des rires
– des repas « à l’italienne »
– quelques litres d’alcool pour faire passer tout ça

Jour 1 : quelques heures de bagnole avant une petite douceur

C’est toujours passionnant d’aller découvrir un nouveau massif! Anaïs et la bande me font pleinement confiance pour élaborer un programme de 7 jours. J’ai choisi le massif des Ortles car ce nom me traînait dans la tête depuis quelque temps… J’ai peu d’infos sur ce massif en partant et évidemment s’agitent dans ma tête de guide les sempiternelles interrogations : est-ce le bon choix? Aurons-nous de bonnes conditions de neige? Et du beau temps? Est-ce que ça va plaire à la bande? N’y aura-t-il pas trop de monde?

Le meilleur moyen pour savoir c’est d’aller voir! Rendez-vous à Oulx avec tout le monde, surmotivé! La bonne humeur est bien là… le reste suivra! On attaque par une petite session bagnole jusqu’à Forni où nous dormons ce soir dans l’excellent refuge… Nous avons 2-3 h devant nous avant l’apéro alors pour se dégourdir les jambes je propose d’aller faire un tour en face du parking au pied du San Giacomo. « Et comme ça on va voir si la neige est encore bonne ». Quelques dizaines de minutes plus tard nous poussons nos premiers cris de joie dans une poudre parfaite, nous obligeant à faire une deuxième rotation! 500m de poudre à 2 pas du parking, tout ça est déjà bien prometteur et nous donne de l’élan pour la suite du séjour! Pour ne rien gâcher à l’affaire, le refuge (qui ressemble plus à un hôtel) nous réserve un copieux repas gastronomique à l’italienne! Pas mal pour un début!

Jour 2 : opération ponçage au San Giacomo

Nous partons faire connaissance avec les montagnes du secteur. Après le petit run d’hier soir, Le San Giacomo me paraît une option prometteuse et une belle façon de faire connaissance avec les montagnes du secteur… et accessoirement avec ceux du groupe que je ne connais pas! Nous montons par la voie normale et le vallon des 100 courbes. Au fil de la montée, pendant que mes compagnons bavardent joyeusement, j’ai les yeux perdus dans ces montagnes que je découvre et j’imagine 1000 programmes pour la suite du séjour! L’accès au sommet se fait par une courte arête de neige très esthétique. La profondeur du ciel bleu n’a rien à envier à celui des Hautes-Alpes… A la descente, le vallon des cent courbes nous propose encore de très belles traces à faire ce que nous ne nous privons pas de faire!! Nous poursuivons la descente par un très beau couloir-combe vierge de traces. Le San Giacomo tient ses promesses! Le raid pourrait s’arrêter là nous serions déjà content! Anaïs et Geoffrey sont chaud bouillant pour remonter… Les remontées seront d’ailleurs une quasi constante de notre semaine! Le reste de la troupe se charge de monter nos provisions de rhum au refuge Branca où nous resterons 2 soirs…

Avec Anaïs et Geoff nous remontons quasiment jusqu’au San Giacomo : nouveau run dans le vallon des cent courbes (quel joli nom quand même!) avant de rejoindre un autre couloir repéré à la montée, plus raide que le premier mais tout aussi vierge… Une attaque en douceur dans de belles pentes à 30° en poudre, évidemment! Puis on « plonge » dans une section de 150m plus raide où la poudreuse permet de descendre serein. Quelques virages sautés avant de rejoindre un large couloir où on peut de nouveau lâcher le ski. Neige démente jusque dans le fond de la vallée. Jouissance totale!

Le refuge Branca est perché au dessus de la vallée ce qui oblige à une remontée le soir… Nous arrivons pile poil dans le bon timing pour une bière au soleil avec le reste de la troupe. Douches, petites chambres, repas gargantuesques, ça a du bon les refuges italiens! Par contre il vaut mieux aimer les pâtes!

Jour 3 : élans alpins et popow au San Pedranzini

Aujourd’hui nous allons chercher bonheur un peu plus haut en direction du Tresero, une des courses classiques du secteur. J’ai quelques idées derrière la tête … Mes compagnons commencent à comprendre le mode de fonctionnement du guide : un examen approfondi de la carte, une petite collecte d’infos à droite à gauche au refuge, les yeux à fureter les faces et les montagnes à la montée… et ensuite une bonne dose d’improvisation en composant avec tout le monde!

Nous montons au soleil sur le vaste glacier de Forni en passant non loin de l’Isola Persa. 3 randonneurs tracent le glacier juste devant nous, sinon personne n’est encore passé cette année. Le ciel bleu et le soleil nous aveuglent encore aujourd’hui… Les montées dans ce massif se méritent et il est rare de s’en tirer à moins de 1400m de dénivelé dans la journée… Forcément ça tire un peu sur les organismes! Heureusement les sandwichs sont là pour parer aux petites fringales!

J’avais repéré hier de jolis pentes vierges à gauche du Tresero entre la punta Pedranzini et le Dosegu. Pour les atteindre, il nous faut traverser la Punta Pedranzini. L’occasion d’un beau petit trip alpin. L’arête ne présente pas de grosses difficultés mais est très aérienne. Tout ça avec un sac et des skis sur le dos, des chaussures de ski au pied… ça fait un ensemble déjà sérieux. Malgré les appréhensions, tout le monde s’en sort bien et nous sommes tous réunis au sommet de la Pedranzini!

La descente est très bonne même si la visibilité a un peu baissé avec les bourgeonnements de cet après-midi. Quel plaisir de faire sa trace sur de jolies faces!

Ceci étant fait, il nous reste une combe vierge repérée la veille à aller rayer sur le San Giacomo moyennant une courte remontée de 100m… La combe est au rendez-vous mais 2 skieurs nous ont devancés, c’est horrible! Obligés de passer derrière d’autres skieurs… Nous nous consolons en rayant copieusement cette combe, ne laissant aucune chance à nos successeurs!

J’avais même envisagé récupérer un autre petit couloir mais pour éviter la mutinerie nous optons pour un retour le plus rapide au refuge avec toujours cette petite remontée du soir!

Juste le temps de prendre l’apéro et nous glissons les pied sous la table. On commence à être dans le rythme! Seule ombre au tableau : la bouteille de rhum ne tombe pas vite et nous allons devoir la colporter demain jusque dans le Tyrol italien

Jour 4 : traversée du Palon de la Mare et impro popow

Aujourd’hui nous devons traverser vers l’autre partie du massif des Ortles de culture Tyrolienne pour aller dormir à la Martellerhütte (rifugio Martello). Hier nous avions convenu que l’option la plus courte serait la meilleure pour ménager certains organismes un peu entamés. Le plan A était donc de passer le col entre le Monte Pasquale et le Cevedale avant de descendre sur le glacier du Cevedale… Au moment du départ il me semble que cette option n’est pas si bonne que ça : pour un gain de dénivelé somme toute modeste, nous passerions à côté de ce qui me semble être une des courses immanquable du secteur… Avec en plus le risque de monter en plein caniard… Le plan B est vite adopté par la majorité. J’aime ces revirements de dernière minute! Et nous n’allons pas du tout regretter ce choix!

La montée au Palon de la Mare est plutôt efficace : la montée attaque directement depuis le refuge et il n’y a pas de longues sections plates. La météo est radieuse, il n’y a personne ou presque sur notre montagne, le pied! Casse croûte sommital devant un panorama de rêve avec vue sur les Alpes Autrichiennes, les Dolomites, la Bernina, l’Adamello et plein de montagnes dont nous ignorons les noms. On en profite pour alléger les sacs en vidant un peu le rhum… Le plan B qui consistait à traverser l’arête du Palon de la Mare au Cevedale par le Rossole est abandonnée. Ca n’a pas l’air très difficile mais nous devrions y progresser encordés, skis sur le sac et nous sommes un peu trop nombreux pour ça…

Il va donc falloir improviser pour boucler la traversée en restant dans un déniv’ raisonnable! En examinant la carte et les montagnes il me semble qu’un passage par la Forcola (au dessus du refuge Larcher Cevedale) est envisageable. Plan C donc!

Excellente pioche! Après du ski tonique sur les 150 premiers mètres du Palon, décapés par le vent, on rejoint une large combe où la neige est parfaitement préservée… Rapidement nous quittons les traces et un beau vallon totalement vierge attend nos spatules! Un run aussi bon qu’inattendu pour tout le monde! Tout ça dans une solitude parfaite… Le rêve!

La remontée à la Forcola passe bien mieux que prévu, surement grâce aux endorphines secrétées dans la descente! Du col il ne nous reste qu’à se laisser glisser dans la belle popow Tyrolienne qui n’a pas pris une ride depuis 10 jours qu’elle est tombée.

Après ce beau hold-up et malgré la fatigue, ce soir l’humeur est festive! La bière et le rouge coulent à flot et le rhum ne résistera pas à nos assauts! Pas de pâtes au menu chez les Tyroliens mais un dessert et des couettes épaisses qui méritent le détour!

Jour 5 : retour à pasta land mais d’abord un peu de popow!

L’objectif du jour est de rallier le refuge Pizzini. Pas d’entourloupe aujourd’hui, Antoine et Clément m’implorent le chemin le plus court! Pendant qu’ils temporisent tranquillement au refuge nous partons rayer une superbe combe vierge repérée la veille non loin de la Cima Marmotta. Le vent souffle fort aujourd’hui et pas mal de nuages circulent dans le ciel… La moins bonne journée niveau météo. Malgré tout la visibilité reste bonne, on a connu bien pire.

Après avoir cueilli nos 500m de poudreuse matinale, nous reformons le groupe et partons en direction du refuge Casatti. « Seulement » 600m de dénivelé mais de la longueur (5km) pour remonter le long glacier du Cevedale. Vu les conditions du jour et cette longue montée, je ne propose même pas d’aller au Cevedale de peur de me faire lyncher sur place… Nous faisons une bonne pause gourmande au refuge Casatti à 3200m avant d’attaquer la descente sur Pizzini, à pied d’abord puis sur de la neige bien moins mauvaise que prévu!

Bel accueil au refuge par les deux frangins Claudio et Mauro… et des doses de pâtes toujours hallucinantes pour attaquer les repas!

Jour 6 : Apocalypse snow!

Déjà plus que largement comblés par les journées que nous venons de passer, nous étions loin d’imaginer que des descentes encore meilleures nous attendaient aujourd’hui!

Le vent souffle encore fort aujourd’hui. L’idée est d’aller traîner les spatules dans les faces nord des Monte Forni et de voir sur place ce qu’il y a de bon à faire. Un programme ouvert, laissant comme d’habitude une large place à l’improvisation!

Première descente depuis le Paso di Zebru Sud. Les conditions sont au rdv : peu de traces, neige parfaite et à l’abri du vent. Ca s’annonce bien. Du bas de la descente, le programme devient évident : la large combe qui monte à la Cima Centrale n’est miraculeusement pas tracée. Idem sous la Cima Occidentale. On a du pain sur la planche pour rayer tout ça proprement.

Nous montons d’abord à la Cima Centrale par la magnifique combe glaciaire. L’idée de départ était de traverser de la Centrale à l’Occidentale. Vu d’en haut la traversée me semble envisageable mais un peu longue et je ne suis pas sur que l’on puisse descendre facilement sous l’Occidentale… Quelques signes de fatigue dans l’équipe : nous n’insistons pas! Une fantastique descente n’attend que nous!

Nous ne perdrons pas une miette de ce qui sera peut-être la plus mémorable descente de la semaine, même si c’est dur de choisir entre tous ces beaux moments! Les photos parlent d’elles mêmes. Orgasme collectif! L’ennui c’est que les pentes de l’Occidentale nous font de l’œil et comme il n’y a personne dans ce massif pour faire les traces, nous nous devons de faire le job. Remontée donc en comité réduit en direction de l’Occidentale. Et deuxième orgasme du jour dans les derniers rayons de soleil qui éclairent cette face!

Neige démente jusqu’au repeautage… Ben oui c’est pas tout mais pour retourner à Pizzini il nous faut repasser un col (Passo del Zebru Nord)… Rude pour les gambettes! Mais la motivation bière permet de surmonter ces moments là… En remontant, je remarque encore d’autres couloirs et combes prometteuses… que nous n’aurons probablement pas le temps d’aller visiter… sniff sniff… Heureusement Claudio et Mauro nous consolent avec des bonnes doses de pâtes que nous agrémentons de chianti et de vins locaux

Jour 7 : pour finir proprement!

Vu la route qui nous attend et vus les longues journées accumulées, on écarte rapidement l’option qui consistait à retourner écumer la popow vers les Monte Forni… J’avais repéré en début de semaine un joli couloir qui descend droit sur le parking de Forni depuis le San Giacomo… La journée démarre par une descente pour une fois… Bon pas de la popow là mais de la bonne trafole gelée, on avait oublié que ça existait! De quoi bien remuer les chaussettes! On passe par la voiture pour se délester du matériel. Antoine et Clément en profite pour se soustraire à cette dernière montée, ils ont leur dose visiblement!

Retour donc sur les flancs du San Giacomo que nous aurons au final bien écumé! Le couloir a vu quelques visites mais surtout celle du vent qui ne l’a pas laissé indemne. Pour ce dernier run on alterne très bonne popow avec des zones un peu cartonnées mais toujours bonnes à skier. On est plus dans le 6 étoiles d’hier mais on savoure quand même le ski et la superbe ambiance du lieu.

Pour achever le raid comme il faut on se devait de terminer par un plat de pâtes au refuge Forni qui savent vraiment y faire en la matière!

Pow pow dans le Queyras

Pow pow dans le Queyras

Aujourd’hui encore on choisit de rester à l’écart du retour d’est qui a sévit du côté de la frontière Italienne. Les conditions en face nord sont parfaites en ce moment et le manteau bien stabilisé, ce qui n’empêche pas de prendre des précautions. En s’éloignant à peine des classiques bien tracées, on trouve des combes entières et des couloirs vierges de tout passage. On s’en donne à cœur joie du côté du Rocher blanc puis de la pointe des Avers avec une neige excellente d’en haut jusqu’en bas! 2000m de dénivellée plus tard, on aimerait continuer mais nos cuisses nous disent stop!

P’tit tour à la Jacquette

P’tit tour à la Jacquette

L’idée du jour est de se faire un plan tranquille avec Ju sans forcément aller se fourrer dans le retour d’est. On part du Ceillac en quête de moquette du côté de la Jacquette… Finalement on se laisse tenter par un petit run poudreux dans le vallon du Pis resté bien froid! Un pur régal avant de remonter à la Marcelette et la redescente sur Ceillac dans 10cm de poudre sur fond dur… Not so bad!

Skitouring in the Southern Alps

Skitouring in the Southern Alps

Since one is not the norm here, I’m writing the post in the language of Shakespeare, so please be indulgent!

For that last couple of days, I was with Jane and Derick to have skitouring around Freissinieres. Weather was not perfect but in the other hand we had some fresh snow each day!

Day 1 : la Tête des Raisins, into the white!

That was quite an headache for me to decide were to go! Should we go south to find the best weather, but not the best snow? Should we go north to find hypothetic fresh snow (but also wind)? Finally I decide to make the average and to stay around Freissinieres. Just up the village, there is a fantastic skitour going to la Tête des Raisins. We climb up 1000 meters in a perfect quiet and peaceful athmosphere.. like alone in the world! We find real good ski with 10cm of packed powder on top… Low visibility but sufficient to have fun. We then skied down a good 5cm fresh snow between spaced trees almost to the car… We didn’t need to go far today to find happiness!

Day 2 : la Blanche

Today we are going to la Blanche, up to the ski resort of Pelvoux. With the lift, we get an easy departure to 2100 meters! Then we follow a ridge with a short technical section… Not easy to turn because the fresh snow packed on the hard bottom is a little bit sliding under our skis. And that takes energy! In around 2600 meters after a 500 meters climb up (and a easy but impressive ridge!), we decided to stop : snow is comming and legs are tired, we prefer to keep energy and visibility for the descent… Perfect descent in 15 cm of packed powder with almost no tracks!

See you Jane and Derick, I was really happy to meet you. Thanks to trust me and to feed me with your excellent cake! A bientôt peut-être!

Initiation poudreuse

Initiation poudreuse

Un we de ski de randonnée en mode découverte pour la plupart des participants, tous bons skieurs… Conditions très contrastées! Première journée sur une neige béton pas très dure à skier mais qui secoue un peu les chaussettes! Le lendemain changement complet de décor, au cœur du retour d’est dans 60cm de poudreuse : trop de neige en haut mais une section intermédiaire excellente!

Récit et photos sur le site d’horizon-rando

Pointe des Marcelettes

Pointe des Marcelettes

Une journée de ski de randonnée démente pour attaquer notre petite session de 3 jours avec Guillaume et Manu. A la base la thématique c’était la cascade de glace mais vu la disette actuelle de glace, l’adaptation prime! Très bonne pioche sur ce sommet aérien avec un vallon du Chatelard en grande partie vierge de traces… Je laisse la plume à Guillaume sur le site du : Dahu libéré

Variantes autour du Pic Traversier

Variantes autour du Pic Traversier

Sortie familiale avec le frangin aujourd’hui, ça fait plaisir! On part sans grande prétention chercher une hypothétique bonne neige en altitude sachant que la pluie a sévi assez haut… Les remontées mécaniques de Saint-Véran nous propulsent à moindre frais au dessus de 2500m. On prend ensuite la direction du Pic de Traversier, pris d’assaut ce jour par de très nombreux randonneurs… Le radar à poudreuse et traces vierges se met en route. En s’éloignant un peu on trouve un premier court couloir qui après une entrée un poil caillouteuse nous offre du très bon ski!

On décide de remonter pour faire le couloir d’à côté mais pendant la montée, un autre couloir qui descend sur le Vallon de Clausis nous fait du gringue. Entrée prudente, le couloir est un peu chargé dans le haut mais il y a des points de jonction très safe… Du ski excellent jusqu’au verrou de Clausis…

Le ski qui n’était finalement qu’un prétexte pour passer une journée ensemble s’est avéré bien meilleur que prévu!

Raid à la Blanche

Raid à la Blanche

Après 3 jours de poudre depuis les stations des Hautes-Alpes on se dit que ça serait peut-être bien d’aller voir comment est la poudre dans le Queyras! On largue donc les amarres avec Tor, Eddi et Karl pour une petite navigation au gré de la poudre autour du Refuge de la Blanche

Premier jour : nous pêchons. Les remontées de Saint-Véran nous font de l’œil. Du sommet de la station, après un petit run excellent dans la poudre en sud, nous gagnons le Pic de Chateaurenard pour la pause pique nique. La météo est avec nous, bien mieux que prévu! La neige est restée excellente à skier sur toutes les orientations. Petite gourmandise du jour : premières traces sous le Pic Traversier, not so bad comme on dit! Soirée bien arrosée dans le chaleureux refuge de la Blanche, mes compagnons tiennent bien sur les skis et à l’apéro!

Deuxième jour : on commence à perdre le fil du temps après tous ces kilomètres de belles descentes… et aujourd’hui encore nous ne serons pas déçus! Journée en deux temps. Col de la Noire : run parfait avec une montée dans le bleu du matin et une descente mi-ombre, mi-soleil… Chacun semble trouver aujourd’hui du bonheur pur, cristallin sans une miette d’artifices… Les raisons pour chacun d’être là à pousser des grands cris de joies dans la neige sont toutes uniques. A force de se connaître depuis 5 jours déjà, nous communiquons moins, mais mieux. L’amitié s’installe. Certaines confidences chargées d’émotion donnent à ces instants une note quasi religieuse. Des moments précieux!

Le premier run se finit sur la terrasse du refuge et un solide ravitaillement

D’autres océans de poudre nous attendent pour l’après-midi qui est une parfaite réplique de la matinée avec des skieurs un peu plus fatigués mais guronzés par la promesse d’une autre descente parfaite. Et ce fut divin… avant du vin, et du génépi, encore un peu trop ce soir!

Troisième jour : départ du refuge en direction des Sagnes Longues, point culminant du séjour à plus de 3000m. La traversée mamelonnante du cirque est magnifique, toute scintillante! Puis la pente se redresse jusqu’à la longue arête sommitale de plus en plus plate, caractéristique des Sagnes longues. Le vent nous cueille copieusement… Avec des pointes à 80km/h, on se fait un peu secouer… Bizarrement le sommet est épargné du vent et nous sommes comme dans l’oeil du cyclone. De notre perchoir nous voyons plusieurs groupes qui montent dans notre direction… Nous avons un peu d’avance et nous aurons donc la primeur des traces aujourd’hui!! Du ski à la hauteur des jours précédents, rien à jeter! Après le traditionnel restau, le retour à la civilisation fut un peu compliqué avec pèle mêle une voiture hors d’état de rouler, des avions mal bookés, des billets de trains décalés d’un jour… Bref un joyeux bazar que mes 3 compères affronte avec humour!

Free rando dans les Hautes-Alpes

Free rando dans les Hautes-Alpes

Changement de trip, j’abandonne Manu et sa grande tribu pour 3 compagnons Norvégiens rencontrés l’an dernier lors d’une journée hors piste à Serre-Chevalier: Tor, Karl et Eddi. Cette année nous passons 6 jours ensemble. L’idée est simple : faire du bon ski (hors piste et rando), loin des foules en profitant de la bonne bouffe et des bons vins français! J’ai carte blanche et toutes la confiance de mes Norvégiens pour combiner ça au mieux.

Pour les 3 premiers jours on reste pas trop loin de la civilisation : d’abord une journée de hors piste à Serre-che pour réviser les classiques et une descente des Guibertes rien que pour nous! Ensuite je leur propose d’aller découvrir une toute petite station avec même pas de télésiège pour une journée de free-rando, un mix entre randonnée et hors pistes qui nous permet de faire 4 descentes de rêve dans des vallons quasiment pas tracés… Nous sommes seulement le deuxième et le nirvana est atteint. Il va falloir maintenir la qualité sur la semaine, pas évident!

Troisième jour : direction l’Embrunais pour une journée aux Orres… Là encore un festival de traces dans la poudre, une bonne petite pause resto et un finish dans un vallon qui n’attendait que nous! Not so bad!

Montagne hivernale en famille

Montagne hivernale en famille

Après notre session montagne automnale à la Toussaint, le projet cette fois-ci est de faire découvrir la montagne hivernale à une tribu élargie comptant 9 membres de 7 ans à un peu plus! L’enthousiasme de Manu est un bon moteur, quant à moi je suis adopté et j’ai la totale confiance des parents pour laisser libre court à l’improvisation… Un régal de « travailler » dans ces conditions!

Nous partons les 2 premiers jours pour un mini-raid à ski dans un coin de montagne idéal pour tout le monde et totalement désertifié, avec à la clé une nuit dans une douillette cabane… Évidemment ce genre d’expédition nous demande un peu d’organisation : les plus petits montent en raquettes pendant que les plus grands portent les skis et tout le nécessaire pour subsister 2 journées en montagne.

Depuis quelques jours les conditions sont redevenues hivernales avec de belles chutes de neige en vallée et une montagne toute poudrée. C’est un grand bonheur de parcourir la montagne avec des petits lutins farceurs, débordant de questions et totalement envoûtés par l’ambiance! Des lutins vaillants qui grignotent à petits pas les 500m de dénivelé du jour avec une première petite descente sur le refuge avant une soirée « tout confort ». En plus ce soir c’est l’anniversaire de Lou!

Le lendemain c’est le grand bleu sur l’Alpe… Pas une seule trace d’humains autour de nous, seulement des traces d’animaux! Aujourd’hui, encore 250m de dénivelé avant une longue descente jusqu’à la voiture, l’occasion pour tout le monde de se tester dans la peuf et d’apprendre à éviter les arbres!

Entre Lautaret et Queyras

Entre Lautaret et Queyras

Pour l’anniversaire de Marion, Arnaud a réuni quelques potes pour une découverte du ski de randonnée… Nous ne nous connaissons pas mais le contact passe plutôt vite!

La petite bande découvre la rigueur et la ponctualité de leur guide, ainsi que ses programmes minutés!!

Premier jour. Briançon. Point de rassemblement. Un petit coup d’œil circulaire sur les montagnes m’encourage à prendre la direction du Lautaret, c’est là qu’il fait le plus beau! La neige ne sera peut-être pas fraîche mais nous aurons de quoi se rincer l’œil! L’ambiance est printanière : nous montons en tee-shirt et traversons dans le bas 2-3 bandes d’herbe. C’est plus ce que c’était les hivers à la montagne! Le terrain se prête bien à la découverte du ski de randonnée quelques conversions faciles. L’occasion pour chacun de développer son style! L’ambiance au sommet est un peu plus hivernale avec un vent soutenu qui nous invite à rapidement prendre la direction de la vallée… Heureusement que Claire est là pour nous donner les noms des sommets car moi je suis perdu au milieu de toutes ces montagnes qui se ressemblent! A la descente, la neige est très variable allant de poudre parfaite à croûte infâme… Pédagogique mais pas très flatteur! Nous occupons les dernières lueurs du jour à s’entraîner à la recherche ARVA….

Jour 2. Largage des amarres pour deux journées avec nuit en refuge… La neige est annoncée, enfin! Entassé dans le fourgon nous prenons la direction du Queyras en direction d’un refuge tranquille d’où l’on pourra faire du bon ski. Depuis Saint-Véran, nous gagnons par une longue approche le refuge de la Blanche. L’occasion de papoter un peu sur le chemin! Ptit break au refuge avant d’attaquer le Col de la Noire. La visibilité est bien meilleure que prévue et les 15 cm tombés dans la journée nous assurent une descente onctueuse! La poudre vole même s’il faut encore faire gaffe aux cailloux dans le secteur. Bizarrement tout le monde se sent meilleur que la veille! Ce soir nous partageons le refuge avec une bande de skieurs nordiques… A priori c’est pas eux qui nous soufflerons les belles traces demain, on est tranquille!

Jour 3. Petite session poudreuse matinale au Col Blanchet et un beau p’tit coup d’œil sur les montagnes italiennes. Aucune trace à part celle des lièvres variables, des hermines et du lagopède qu’on aura même l’occasion de voir à deux reprises aujourd’hui! Il est 11h quand nous repassons au refuge avec déjà 500m de poudre sous les spatules. Pour prolonger le plaisir, on remonte l’après-midi en direction du Pic Traversier. Le Traversier est un chouette sommet, bien aérien. D’un côté de douces pentes à 30° par où nous sommes montés et de l’autre un à-pic de 150m dominé par des corniches… Tout le monde se demande un peu par où qu’on va skier! « Il va falloir sauter mais c’est pas très haut, moins de 10m ». A cet instant, je sens que certains membre du groupe s’inquiète pour la santé mentale du guide et pour leur intégrité physique… En fait une traversée aérienne mais sans danger le long de la crête mène rapidement aux pentes tranquilles qui permettent de faire la jonction avec le Col du Longet. Tout le monde se détend! Et c’est parti pour une belle descente en poudre jusqu’au Pont de Lariane avec un final dans la forêt bien ludique. Excellent! Tout le monde a son compte et l’ambiance est plutôt déte,du dans la voiture. Timing pile poil qui nous permet même de boire un coup avant de poser Luc à son train

Initiation au ski de randonnée

Initiation au ski de randonnée

Après notre petite virée de cet été, Florian et Stéphanie voulaient revenir découvrir le ski de randonnée. Ils sont accompagnés dans cette rude épreuve par deux amis : Sylvain et Xavier.

La météo ne s’annonce pas sous les meilleurs hospices, surtout pour le dimanche… pourtant nous nous en tirerons haut la main!

Samedi, nous nous dirigeons à vue vers la zone la plus ensoleillée… le Col du Lautaret! Vue le mauvais temps prévu le lendemain, il est peut-être judicieux de s’en mettre plein les mirettes aujourd’hui. Face à la Meije et aux Ecrins, la montée au Pic Blanc du Galibier offre une vue mythique. Il fait bien (trop) chaud aujourd’hui pour la saison. La neige transforme, nous montons en tee-shirt! Le vent se lève en cours de journée et viendra contrarier un peu notre pique nique sommital! Descente un peu moins bonne que prévue à cause du vent qui a regelé la neige en peu de temps! Beau galop d’essai en tous cas sur ce presque 3000m… fin de journée à Monetier devant une bière pas volée

Dimanche c’est la journée la plus compliquée sur le papier. Quand je pars de la maison, il pleut… Je rejoins la troupe au Laus où il neige. Cool! Nous remontons la combe du Malazen… L’ambiance est magique : la forêt reblanchie, les volutes de nuage, les chamois qui nous narguent… et le soleil finit même par faire son apparition. Nous remontons ensuite les premières pentes du Petit Peygu pour aller glaner quelques courbes de plus dans la poudreuse. Le vent s’est bien levé et on ne lézarde pas pour enlever les peaux! Excellent début de descente dans une poudre dense, une première pour tout le monde (sauf moi!). Dans la première moitié de la combe du Malazen, c’est encore très bon à skier puis plus bas la manque de neige impose un peu de vigilance. Tout ça nous dépose à l’auberge de l’Arpelin pile poile à l’heure pour le gigot d’Agneau roti à la broche depuis la veille! Rude le ski de randonnée!

Initiation ski de randonnée

Initiation ski de randonnée

L’an dernier, Tom et Ségolène étaient venus pour découvrir la cascade de glace. 4 jours à roder dans les fonds de vallée! Cette année nous allons prendre un peu plus d’altitude et de soleil!

Les conditions du moment sont indécentes… Le printemps a décidé de fourrer son nez dans l’hiver! M’enfin on est quand même qu’en janvier et les contrastes entre versants ensoleillés et versant froids sont importants… ce qui permet de skier dans de la poudre après une sieste en tee-shirt au sommet!! Faut prendre les choses comme elles viennent!

Premier jour, nous roulons un peu vers le sud pour profiter de la fantastique vue sur le lac de Serre Ponçon que nous offre l’ascension du Col de la Gardette et du sommet de la Fourche… Le secteur est vraiment idéal pour la découverte du ski de rando : des sommets accessibles, des pentes modérées et des paysages de toute beauté avec le fjord de Serre-Ponçon qui donne une ambiance complètement surréaliste! Nous restons un bon moment au sommet, contemplatif… Le soleil et la contemplation nous fond gentiment glisser vers la sieste. Le quotidien harassant du skieur randonneur!

Le lendemain, changement de décor, nous prenons la direction du Queyras. Aujourd’hui Hugues, un copain guide droit venu du pays des garrigues chantantes nous accompagne. Départ de Ceillac et montée par le Vallon Albert. Je n’ai pas défini d’objectif précis, nous verrons là haut ce qu’il y a de mieux pour nos spatules. Nous prenons finalement la direction du Col de Beaubarnon qui nous laisse l’option de redescendre le vallon du même nom en faisant une boucle… et qui sait peut-être de quoi satisfaire notre appétit de poudreuse? Bonne pioche, le vallon quasi pas tracé est encore tout poudre sauf à proximité du col où c’est soufflé. Pas mal ça!

Dans la forêt, le manque de neige se fait un peu ressentir. Il faut jouer avec les obstacles! La neige, une poudre alourdie, est encore très correcte à skier. Pour pimenter un peu l’exercice, Tom s’est blessé au poignet et peut difficilement tourner à droite… Pas évident de faire que des virages à gauche!

Sortie du bois sur la route du Cristillan d’où on se laisse tranquillement glisser jusqu’à Ceillac!

Trop dur la vie d’Alpin!

Trop dur la vie d’Alpin!

Trop dur la vie à Champcella! Entre deux tâches de la vie quotidienne, je cède à l’appel du wild! A deux pas de la maison, je trouve de quoi jouer et même de quoi pousser des petits cris de bonheur dans de la bonne popow! Tellement bon que je remonte illico pour m’offrir un deuxième tour…

Ski de randonnée – Vallon du Fontenil

Ski de randonnée – Vallon du Fontenil

Après les deux journées de hors pistes démentes que nous venons de passer, je propose à Pierre et Nico de découvrir le ski de randonnée… Au départ de Monetier, nous partons dans le Vallon du Fontenil où j’espère que l’on sera à l’abri du vent et que l’on trouvera poudreuse à se mettre sous la spatule… Et bien la pioche est plutôt bonne! On fera du très bon ski malgré quelques zones cartonnées qui nous surprennent et nous plongent à tour de rôle dans les profondeurs du manteau neigeux!

Ski de rando, mission sauvetage!

Ski de rando, mission sauvetage!

Quand je présente à Guillaume toutes les options pour cette journée, il y a en a une à laquelle je pense très sérieusement : le calage bistrot! Faut dire que nous partons de Champcella sous la drache, nous laissant à priori peu d’espoir pour faire du bon ski. Mais on y croit! La stratégie est simple : monter le plus haut possible en voiture pour se prendre le moins de flotte possible! A 100m de Montgenèvre il pleut encore mais nous croisons des voitures les toits garnis de neige! Ca sent bon! Et, ô miracle, nous nous garons à Montgenèvre sous un déluge de flocons. Yess! La suite est racontée par le dahu libéré.

Voir le récit sur le Dahu-Libéré

Raid ski en étoile

Raid ski en étoile

Je guide pour 3 jours Pierre et Noémie au départ de Molines en Queyras. Initialement partis pour 3 jours d’itinérance, l’option en étoile s’impose finalement d’elle même au vu des conditions changeantes… Etant dans la vallée on peut s’adapter au mieux aux conditions et aller chercher la poudre là où elle est!

Premier jour : superbe rando à la Pointe de la Marcelette avec une poudre tassée divine à skier! Récit et photos ici.

Deuxième jour : petit retour d’est, il neige toute la journée! L’occasion d’écumer tous les hors pistes de Saint-Véran avec un final grandiose au couloir Nord de Chateaurenard. Récit et photos ici.

Dernier jour : on se décale plus à l’est pour voir si le retour d’est a été plus généreux dans le Haut-Guil. Bingo! 40cm de poudre nous attendent au Pic de Ségure! Du velour! Récit et photos ici.

Face Nord de Peyre Nière

Face Nord de Peyre Nière

Un trip ski au dessus de Fontgillarde avec Mister Big Fat. On tricote un tour entre Peyre Nière et Fond de Peynin au gré de la bonne neige rencontrée, alternant poudre tassée, moquette et un peu (mais si peu) de croûte… Au final on avale plus de dénivellée que prévu! Itinéraire suivi : montée à Peyre Nière depuis le Coin – descente par la face Nord jusqu’à la cabane – montée au Fond de Peynin – descente du traiangle qu’on vient de monter – remontée! – descente versant S du Fond de Peynin jusqu’à Pont Lariane.

Récit complet et photos sur le nouveau site dédié au ski Horizon-Rando

We initiation ski de randonnée

We initiation ski de randonnée

Des conditions pas tout à fait idylliques pour un we de découverte du ski de randonnée dans le Queyras! Mais l’équipe que je guide est surmotivée et affronte vaillement la rudesse du climat local!

Pour la première journée, nous montons au Col Agnel avant de redescendre au refuge du même nom pour une petite soirée chaleureuse au coin du feu.

Le lendemain nous partons dans le jour blanc en direction du Col de Chamoissière, l’occasion de présenter à mes compagnons les techniques d’orientation! Bonne petite descente dans la poudre tassée avant de regagner la vallée.

Récit complet et photos sur le nouveau site horizon-rando

Pointe des Marcelettes

Pointe des Marcelettes

Le Queyras offre en ce moment des conditions idylliques. La poudre est là, juste la bonne quantité… Et une fois n’est pas coûtume cet hiver elle est plutôt stable! Pas le choix donc, c’est un devoir d’aller honorer ces conditions providentielles! Il faut bien s’occuper de faire toutes ces traces sinon qui les fera?

Pour ces deux jours, je traîne la spatule dans le secteur de Saint-Véran qui offre une quantité d’itinéraires incroyables et plutôt confidentiels. Pour accomplir avec le maximum d’efficacité mon dur labeur de rayeur de pow, j’use tantôt du téleski, tantôt de la peau de phoque.

Récit complet et photos sur Horizon-Rando

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